Archives du mot-clé Riyad

Liban : L’armée renonce aux 3 milliards d’armement français


Michel-Sleima01Le 29 décembre 2013, durant la visite du président François Hollande à Riyad, l’Arabie saoudite avait soudainement promis de payer pour 3 milliards de dollars d’armement français au Liban. Cependant, le 6 janvier 2014, le chef d’état-major des armées libanaises, le général Jean Kahwaji, déclarait avoir renoncé à ce somptueux don. Lire la suite Liban : L’armée renonce aux 3 milliards d’armement français

« L’armée irakienne achèvera la mission d’Assad « !!


610310-des-soldats-irakiens-a-un-checkpoint-a-l-est-de-bagdad-le-10-janvier-2014Selon l’analyste syrien en affaire stratégique, Hassan Hassan a une analyse bien précise du conflit qui se déroule dans les déserts d’Al Anbar : « l’armée irakienne est en train d’achever une mission que l’armée syrienne a commencée , une mission destinée à extirper le fléau terroriste ».  » il est impossible de séparer ce qui se passe en Irak des événements syriens  » l’analyste Hassan ne croit guère aux bisbilles et aux pseudo tensions entre Riyad et Washington :  » c’est une divergence de façade. car aussi bien les saoudiens que les américains agissent constamment dans le sens d’une consolidation des liens mutuels et il est impensable que Riyad puisse ou veuille un jour s’affranchir du joug des Etats Unis. Lire la suite « L’armée irakienne achèvera la mission d’Assad « !!

Genève II : comment Poutine compte neutraliser Riyad?


Poutinr-le-roi-AbdallahSelon l’analyste arabe de renom Amin Hatit, le maintien d’Assad au pouvoir et celui de l’Etat syrien , le démantèlement des milices armées en Syrie et au Liban dont Al Nosra et l’EIIL constituraient les principaux axes de la conférence de Genève II devant se tenir le 22 janvier. :  » à quelques encablures des pourparlers de Genève II et alors que l’opposition anti Assad vient de demander à la Russie de l’aider à créer une grande délégation pour pouvoir avoir une présence efficace aux pourparlers , Lire la suite Genève II : comment Poutine compte neutraliser Riyad?

Kerry/Fayçal : les dessous d’une rencontre houleuse!


561182_john-kerry-accueilli-par-le-prince-faycal-a-son-arrivee-le-3-mars-2013-a-ryadSelon le journal syrien Al Watan, la rencontre qui a eu lieu il y deux jours entre Kerry et son homologue saoudien à Paris a été loin d’être cordiale!

 » une rencontre stérile qui n’a débouché sur aucun accord , fait remarquer Al Watan.  » Kerry et sa délégation ont presque claqué la porte en exprimant leur mécontentement des plans saoudiens et des conditions posées par Riyad pour une participation de la coalition des opposants syriens aux pourparlers de Genève II ».

Selon les sources consultées par Al Watan, Kerry aurait demandé à Saoud al Fayçal d’exiger à la coalition des opposants syriens d’assister à Genève II et débattre de l’avenir de la Syrie avec le régime Assad. Or Fayçal s’est opposé à cette demande exigeant à Kerry des garanties concernant le départ d’Assad du pouvoir.

En réponse à cette demande, le secrétaire Kerry aurait insisté sur le fait que Genève II se tiendra sans aucune pré condition puisque Washington a donné des garanties  à Moscou de presser l’opposition anti Assad pour qu’elle participe aux pourparlers suivant le cadre et la formule convenue ».

A ce stade du récit, Al Watan décrit la colère de Fayçal qui  » se serait mis à menacer Kerry lui demandant de soutenir Riyad et sa position sous peine de voir les saoudiens réduire le niveau de leurs relations avec Washington »!! cette sortie de Fayçal aurait été visiblement la goutte qui a fait déborder la vase . Kerry , perdant sa patience face, aurait quitté la salle avant qu’un quelconque accord intervienne entre les deux parties. avant de quitter la salle, Kerry aurait signalé à la partie saoudienne que le temps ne joue pas en faveur de l’opposition mais plutôt en faveur de l’armée arabe syrienne .

Kerry ne serait pas allé non plus par quatre chemin pour « fustiger » les politiques saoudienne de soutien  » au terrorisme » !! sur fond de ces constat, estiment de nombreux analystes, Genève II aura du mal à se tenir puisque Riyad pose ses conditions et empêche la coalition de Jabra d’y participer.

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/280070-kerry-fay%C3%A7al-les-dessous-d-une-rencontre-houleuse

Syrie : Le prince saoudien Bandar négocie à Moscou


bandar_1La visite du chef des services de renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan, en Russie, a attiré l’attention, surtout qu’elle est intervenue après une rupture de deux ans entre Moscou et Riyad, dans la foulée dudit printemps arabe. Les deux pays se sont affrontés diplomatiquement et sur le terrain autour de la Syrie, d’une manière indirecte, en soutenant  leurs alliés respectifs. Il va de soi que la visite de Bandar à Moscou signifie que les Saoudiens sont disposés à négocier avec les Russes. La mission du prince saoudien se limite à la sécurité et le dossier syrien est une priorité pour les deux pays. En outre, le fait d’avoir annoncé la visite, les informations qui ont filtré sur la durée de l’entretien et les commentaires russes qui l’ont qualifié de positif, sont autant d’indices qui reflètent une volonté commune de renouer les relations.

La méfiance russe à l’égard de l’Arabie saoudite ne se limite pas à la Syrie, elle s’étend aux régions musulmanes du Caucase et au Sinaï. La Russie sait que Riyad joue un rôle dans la manipulation des groupes islamistes. Mais la Syrie reste une priorité pour les deux pays, et deux ans après le début de la crise, l’Arabie saoudite n’a pas gagné son pari.

Malgré ce qui s’est passé en Egypte, les Saoudiens ont senti que l’Occident n’avait pas abandonné définitivement les Frères musulmans et que, par conséquent, le danger que constitue pour eux cette confrérie persiste. En Syrie, ils n’ont marqué aucun point, ni sur le plan militaire ni dans les domaines politique et diplomatique. Ils disposent d’informations faisant état du recul du soutien populaire aux rebelles. Cela est clairement apparu à Alep, où l’armée syrienne progresse en silence, tandis qu’à Homs et dans la campagne de Damas, elle multiplie les succès. Par ailleurs, tous les plans d’attaque contre la capitale ont échoué. Les visiteurs de Damas, aujourd’hui, réalisent que le danger a définitivement disparu. Le bruit  des combats est plus lointain comparé aux mois précédents. Il y a ensuite les répercussions de l’affrontement entre les Kurdes et le Front al-Nosra dans le Nord, l’exigence de l’Occident de frapper les extrémistes et leurs craintes de les voir revenir dans les pays occidentaux. Pour toutes ces raisons, l’Arabie saoudite a compris qu’ils n’y aucun espoirs de réaliser ses exigences, avancées pour son compte par l’opposition syrienne. Aussi, le compromis est meilleur aujourd’hui que demain. Et elle a compris, en outre, que le compromis n’aura lieu que si les Russes sont d’accord, car la priorité des Américains est la sécurité d’Israël et le succès des négociations israélo-palestiniennes.

Bandar s’est donc empressé de demander à Moscou de négocier, surtout qu’il a senti chez les Allemands, les Français et les Britanniques, à l’issue d’une tournée européenne, une grande inquiétude à l’égard des islamistes. Il n’a pas réussi à les convaincre même sur des questions simples et a senti chez eux un changement fondamental et graduel. Voilà pourquoi le prince saoudien a décidé d’ouvrir une page nouvelle avec la Russie, tout en sachant à l’avance que Moscou ne fera aucune concession après la résistance et les victoires du régime.

Par Abbas Daher

*Source : Médiarama (1/8/13)

Comme au Bahreïn – Bientôt l’armée saoudienne sur les rives du Nil ?


arabieSisi peine à la tâche. Sisi patauge. Il n’arrive pas à suivre exactement les lignes qui lui ont été tracées tant elles sont mouvantes. Les alliés d’hier, l’Arabie Saoudite et l’Occident n’ont plus tout à fait le même discours. Les impératifs auxquels ils sont soumis ne sont pas les mêmes. L’Arabie Saoudite est pressée, alors que l’Occident doit composer avec ses parlements et ses opinions, pour la forme. Ryad s’en fout que l’on sache que c’est un coup d’état qui a renversé Morsi, alors que  les occidentaux doivent faire des contorsions et ruser avec ça.

Et puis il y a les deux autres acteurs qui, eux n’entendent pas du tout suivre les lignes prescrites. Les frères musulmans d’abord. Pas question pour eux d’accepter la situation telle qu’on veut la leur imposer. Ils sont décidés à résister et à faire revenir leur leader. Ensuite il y a le ou les acteurs inconnus qui cherchent à attiser le feu par tous les moyens y compris par des assassinats aveugles de part et d’autre par snipers interposés.

Une situation embrouillée dont se serait passé le général Sisi. L’Arabie Saoudite aurait bien aimé qu’il en finisse avec cette histoire qui était censée être réglée depuis longtemps. Elle n’avait pas prévu une telle résistance et une telle hargne de la part des Frères musulmans. Plus le temps passe, plus la résistance se durcit et risque de se structurer. Les prolongations ne peuvent que faire perdre tous les bénéfices du ‘’fait accompli’’ et installer une situation où tout est à faire ou refaire. Dès lors, on peut comprendre l’affolement de Riyad qui semble être, de manière de plus en plus évidente, un des promoteurs du coup d’état égyptien qui, dans sa première phase, s’est déroulé promptement, comme prévu, avec des réactions internationales encore globalement propices.

Le roi Abdallah joue gros. Pour lui, Sisi doit réussir coûte que coûte. Un échec signifierait le retour des Frères musulmans qui lui feront payer cher ses manigances actuelles et passées. Les prudences langagières à usage interne de ses alliés ne facilitent pas les choses. Il semble même que certains pourraient souhaiter ce retour.

Pour sortir de l’impasse, les solutions ne sont pas nombreuses. Il faut pousser Sisi, encore et encore à rétablir la situation, quitte à lui faire faire quelques petits massacres. L’Arabie Saoudite n’a jamais été avare pour financer ce genre d’opérations. La Syrie en sait quelque chose. Ce ne seront donc pas les moyens qui manqueront. Ni les motivations. Du côté égyptien, les premiers morts ont rendu les choses irréversibles. Les nouvelles autorités égyptiennes ne peuvent plus reculer sachant qu’ils auront désormais à répondre du sang déjà versé.

Et si les pressions et les pétrodollars de la répression n’y suffisaient pas, que pourrait bien envisager l’Arabie Saoudite ? Renforcer les forces de répression par des mercenaires ? Les mercenaires, les saoudiens connaissent, mais il y a risque de guerre civile au bout. Faire comme ils avaient fait au Bahreïn, envoyer des forces de répression ? Le Bahreïn n’est pas l’Egypte et le regard porté sur les deux pays par la communauté internationale n’est pas du tout le même. Mais vu l’évolution de la situation, il est certain que cette option, sous une forme ou une autre, a dû effleurer certains esprits.

Mercenaires ou soldats saoudiens, tous aidés par les snipers histoire d’entretenir la flamme de la discorde, les eaux du Nil risquent de changer de couleur dans les jours prochains.

Avic

Les États-Unis planifiaient le renversement des Saoud!


le-roi-d-arabie-saoudite-abdullah
Voici l’incroyable scénario que l’on aurait pu voir.
Il est comparable à la lutte qui oppose les rebelles au gouvernement syrien. Finalement, c’est l’Arabie saoudite qui finança la guerre, en Irak. 

Le 18 novembre 2003, le département d’État états-unien organisait une Commission consultative pour la liberté religieuse à l’étranger. Les intervenants se sont efforcés de décrire le wahhabisme comme «une menace stratégique contre la sécurité des États-Unis». Cette initiative n’est pas isolée mais s’inscrit dans une campagne visant à justifier une ingérence états-unienne en Arabie saoudite alors qu’approche la fin de l’accord entre les deux pays qui garantit à Washington le monopole des concessions pétrolières. 
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