Le carnage de Khan-Al-Asal : Une opération destinée à éliminer les preuves de l’usage des armes chimiques par les « rebelles »


Entretien avec Anastasia Popova

moskva-zestoko-osudila-pokolj-u-sirijskom-gradu-khan-al-assal-prozivaju-medunarodne-teroriste_9917_7920Des centaines de civils et de soldats gouvernementaux ont été exécutés et sauvagement torturés par les djihadistes du Front al-Nosra, après la prise d’assaut de Khan-Al-Asal, une localité près d’Alep. Cet horrible carnage, la presse occidentale l’a occulté.

Voir les vidéos diffusées par les groupes « rebelles » le 27 juillet 2013

Les images d’une insupportable dureté, filmées par les auteurs du crime eux-mêmes, montrent dans toute leur effrayante monstruosité qui sont, en vérité, ces « opposants » qui veulent renverser le gouvernement légal syrien et que l’appareil médiatique et politique occidental a toujours présenté comme des « révolutionnaires » luttant contre un « régime tyrannique ». La journaliste Anastasia Popova qui s’est rendue, plusieurs fois en Syrie à la rencontre des victimes – et non pas à l’écoute des bourreaux – apporte un peu de vérité et d’humanité là où ses consœurs Sofia Amara, Edith Bouvier, Florence Aubenas ont affiché un total mépris des victimes et du sort que des hordes d’islamistes fanatisés font subir au peuple syrien qui, à plus de 70%, soutient les forces gouvernementales qui les combattent dans des conditions difficiles.

Silvia Cattori : À fin mars vous vous étiez rendue à Khan Al-Assal  – une localité fidèle au gouvernement de Bachar el-Assad – où vous aviez rencontré des témoins de l’attaque à l’arme chimique qui, le 19 mars, avait fait de nombreuses victimes. Après plusieurs mois d’assauts, le 22 juillet, Khan al-Assal est passé sous le contrôle du front terroriste al-Nosra. Avez-vous pu entrer en contact avec les témoins que vous avez connu alors ?

Anastasia Popova : De ce que j’ai pu apprendre, les forces gouvernementales environ 100 soldats ont été pris par surprise [le 26 juillet]. Ils savaient qu’il y avait des activités suspectes autour de Khan Al-Asal mais ne se doutaient pas que cela serait aussi important. Mes sources parlent d’environ 5’000 rebelles [en majorité des mercenaires entrés via la Turquie] qui ont attaqué simultanément. Ils ont même utilisé des tanks contre ces soldats. Que pouvaient faire 100 soldats contre 5’000 assaillants ? Malgré toute leur bravoure et leur courage, il leur était impossible de s’en sortir vivant. Ainsi quand Al Nosra est entré et s’est emparé de la zone, ils ont rassemblé tous les soldats dans la rue principale, à l’entrée du quartier, sur une colline, et les ont exécutés. Quelques uns ont été trouvés plus tard avec de profondes blessures, peut-être ont-ils subi des tortures ; il y a eu aussi des décapitations.

Sur une photo diffusée par les rebelles (*) j’ai reconnu la rue et l’endroit que nous avions visité quand nous étions là bas, à la fin du mois de mars. Dans la rue devant cette maison, nous avions bu avec ces jeunes soldats un café et du maté (une infusion traditionnelle). En effet, ils ne voulaient pas nous laisser partir avant que nous ayons accepté de boire et manger avec eux, un geste de courtoisie, une façon traditionnelle chez les Syriens d’inviter et de partager tout ce qu’ils ont avec leurs invités. Ils étaient drôles, faisaient des plaisanteries, se projetaient dans le futur en parlant de paix, mariage, enfants…, de leurs familles qui leur manquaient…

Sur les images prises par Al-Nosra, ce sont ces mêmes soldats que j’avais rencontrés que l’on voit allongés sur le sol, la plupart blessés, l’un d’entre eux n’avait que 22 ans. Son corps a été retrouvé plus tard à proximité des autres dans une décharge à l’extérieur de la ville.

Al-Nosra a tué des civils, des témoins oculaires de l’attaque chimique survenue en mars. J’ai essayé désespérément de contacter mes connaissances sur place ; leurs téléphones ne répondent pas. Lorsque vous apprenez que quelqu’un que vous connaissez a été tué vous refusez de le croire, vous commencez par l’appeler et quand vous entendez cette voix glaciale et métallique répétant cette même phrase « Le numéro que vous avez demandé, n’est pas disponible actuellement » vous haïssez cette phrase… Je ne sais pas si des témoins ont réussi à s’échapper. Mais je crains que tous aient été tués. Plus de 200 personnes en un jour ont été exécutées par Al-Nosra.

Silvia Cattori : Quelles peuvent être maintenant les conséquences pour la population qui ne se trouve plus sous la protection des forces gouvernementale ?

Anastasia Popova : Que peuvent être les conséquences d’un massacre, d’un crime contre l’humanité, d’une injustice flagrante et d’un déni total de l’Occident et de l’ONU ? Des centaines de vies ruinées juste dans un petit quartier, les souffrances insupportables et inimaginables de gens ordinaires, des vies brisées, des orphelins traumatisés, l’horreur dans les rues.

Parce qu’il n’avait pas prié au bon moment, des hommes d’Al-Nosra ont coupé la langue d’un enfant de 10 ans. Essayez juste une fois de regarder un enfant dans les yeux et de répondre à sa question muette. Qu’a t-il fait de mal pour mériter une telle « démocratie de la Charia » ? Il ne connait rien à la politique ; ce qu’il veut seulement, c’est jouer avec d’autres enfants comme il le faisait avant cette guerre. Des gens s’étaient enfuis de la région de Kafr Douli pour venir se réfugier à Khan Al-Asal afin d’échapper à ces rebelles. Mais ceux-ci ont réussi à les rejoindre et ils ont eu leur « jour de revanche ». Ainsi plus de 200 personnes ont été assassinées, plus de 200 vies ont été supprimées en une seule journée. C’est vraiment horrible.

Silvia Cattori : La diplomatie Russe a remis récemment au secrétaire général de l’ONU les résultats de l’analyse des échantillons prélevés à l’endroit où où une attaque chimique avait frappé les habitants de Khan al-Assal en mars [2]. Les autorités syriennes ont demandé à l’ONU de se rendre en Syrie enquêter sur cette attaque. Une délégation vient juste d’arriver en Syrie. [3]. Leurs experts seront-ils encore en mesure de trouver des survivants parmi les témoins de l’attaque chimique ? Ou pensez-vous que, désormais toute enquête sera impossible et que la France et la Grande Bretagne, qui apportent leur aide aux groupes « rebelles » et attribuent ce crime au gouvernement, vont pouvoir contester les preuves apportées par la Russie ?

Anastasia Popova : Alors maintenant l’ONU a subitement accepté de se rendre à Khan Al-Asal ? Alors maintenant les experts de l’ONU veulent aller inspecter la zone ? Et ceci après presque quatre mois de demandes de la part du gouvernement syrien ?

Quelle curieuse coïncidence ! Avec qui les experts de l’ONU ont-ils l’intention de parler de l’attaque à l’arme chimique qui a fait de nombreuses victimes en mars ? Avec les âmes des témoins oculaires ? Ou peut être avec leurs dépouilles ?

Bien sûr, ils ne remarqueront même pas qu’un nouveau massacre s’est produit. Ainsi peut être que les rebelles d’Al-Nosra se confesseront et diront aux inspecteurs de l’ONU comment ils ont tiré une roquette avec du gaz sarin hautement toxique sur les habitants de Khan Al-Assal. Peut être que les rebelles leur expliqueront pourquoi ils ont tué avec du poison chimique une trentaine de civils incluant femmes et enfants ? Peut être leur diront-ils où sont enterré les témoins qui avaient parlé avec la commission de l’ONU et avaient fourni les éléments qui avaient permis à Mme Carla del Ponte d’affirmer que c’étaient les rebelles qui avaient utilisé des armes chimiques et non pas le gouvernement syrien. Ou peut être peuvent-ils remercier ces enquêteurs qui se sont comportés comme des lâches en ne mentionnant pas ces éléments de preuve dans le rapport final de la Commission d’investigation ?

Il est évident que l’assaut qui a frappé Khan Al-Assal, juste après qu’un accord ait été trouvé entre l’ONU et Damas, était planifié. Il est évident que si les enquêteurs de l’ONU visitent la zone, les témoignages qu’ils pourront obtenir sur place seront biaisés parce que les véritables témoins, s’il y en a qui sont encore en vie, ne parleront plus maintenant que les rebelles d’Al-Nosra sont sur place.

Et que diront les rebelles aux enquêteurs ? Que c’est le gouvernement de Bachar el-Assad qui a lancé l’obus qu’ils avaient eux-mêmes lancé. Que c’est le gouvernement qui a tué ses propres sympathisants et ses propres soldats dans ce quartier de Khan Al-Assal – où tous les habitants sont fidèles au gouvernement d’el-Assad – parce que le gouvernement est démoniaque… Ce qui est un non-sens pour les gens qui se donnent la peine de penser … mais une vérité cristalline pour l’ONU !

Silvia Cattori : Je vous remercie chère Anastasia Popova.

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(*) Dans cette photo prise par les terroristes d’Al-Nosra les soldats de l’armée gouvernementale syrienne sont étendus sur le sol, la plupart d’entre eux blessés ; l’un deux, rencontré par A. Popova, avait 22 ans.

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Vidéo filmée par les terroristes d’Al-Nosra, avec un commentaire en anglais qui dénonce leur barbarie
http://www.youtube.com/watch ?v=MBnVWOI5PMM

Silvia Cattori

http://www.silviacattori.net/article4661.html

La Russie et l’Iran: Une danse postmoderne


pour-la-russie-une-attaque-contre-liran-serait--desastreuse-_trt-francais-4439Par MK Bhadrakumar

Si, comme prévu, le président russe Vladimir Poutine entreprend le voyage à Téhéran en Août, il sera riche en symboles – même s’il devait renoncer au projet de voyage par bateau pour traverser la mer Caspienne et atteindre la rive iranienne. La concordance des intérêts des deux puissances régionales, qui sont voisines, n’a jamais été mise en doute.

De plus, cette année est aussi, par une curieuse coïncidence, le 70e anniversaire de la Conférence de Téhéran de 1943, qui a été un événement émouvant dans les relations russo-iraniennes dans leur riche tissu historique parsemée de sang et de trahison.

L’histoire des relations russo-iraniennes est magnifique. Poutine a été le seul dirigeant russe à visiter Téhéran depuis la révolution bolchevique en 1917. Pourtant, les deux pays sont des joueurs anciens sur la scène géopolitique.

Le retour de Poutine à Téhéran près de sept ans après sa triomphale première visite en 2007 surfe sur le mode de la moralité. La politique étrangère russe a bouclé la question. Poutine espère nettoyer les écuries d’Augias, en supprimant littéralement les débris qui se sont accumulés pendant les années où il n’était pas au Kremlin.

Réussira-t-il ? Certes, Poutine est une figure charismatique pour les Iraniens. Pourtant, comment ses hôtes vont-ils évaluer les intentions de Moscou? C’est cette dernière question qui fait que la mission de Poutine est difficile – et risquée.

La pomme de discorde

La «distance» qui s’est glissée dans la relation russo-iranienne doit être considérée comme un héritage de la présidence de Dimitri Medvedev (2008-2012), une période au cours de laquelle Moscou était préoccupé à explorer le contenu du « reset » avec les Etats- Unis, que le président Barack Obama avait offert sur un plateau. Les «Occidentalistes » qui occupaient le Kremlin pendant ces années considéraient  l’Iran avec dégoût et mépris.

L’Iran a pris une banquette arrière dans les priorités russes et la compréhension stratégique que Poutine avait forgée au cours de sa visite historique a commencé à s’atrophier. La Russie a continué à traîner les pieds à la commission de la centrale nucléaire de Bushehr par respect pour la démarche américaine.

Le Kremlin n’a pas résisté lorsque les Etats-Unis ont introduit le dossier nucléaire iranien comme vecteur dans la coopération russo-américaine dans le cadre du « reset ». La coopération de la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, était vital pour l’administration Obama pour serrer encore plus la vis à l’Iran avec ce qui s’est avéré être un régime de sanctions paralysante installé pour durer, sanctions que la plupart des pays (comme l’Inde et Japon) n’ont accepté qu’à contrecœur.

Pourtant, Moscou savait depuis le début que la question nucléaire de l’Iran soulevait certaines questions fondamentales du droit international et de la Charte des Nations Unies et portaient de profondes implications pour le fonctionnement du système international.

Moscou n’était pas sans savoir, non plus, que le vrai problème de l’Occident avec l’Iran portait sur son idéologie de la justice et de la résistance et n’avait rien à voir avec un Moyen-Orient sans armes nucléaires.

La pomme de discorde fut créée par Medvedev quand  il interpréta les sanctions de l’ONU comme une obligation pour la Russie de résilier unilatéralement les accords signés en 2007 pour la fourniture des missiles S-300, sur lesquels Téhéran comptait de manière cruciale pour sa défense contre les attaques aériennes américaines et / ou israéliennes.

Medvedev a pris la « décision finale » d’abandonner l’affaire sous la pression américaine et le Kremlin passa outre la perception qui prévalait parmi les sections influentes de l’establishment de Moscou qui, eux, pensaient que la Russie pouvait encore remplir ses obligations contractuelles vis-à-vis de l’Iran.

Le chef du Comité international de la Douma, Konstantin Kosachyov a dit: «Huit articles ont été ajoutés dans la liste [des Nations Unies] de l’armement concerné par les sanctions. Cependant, il n’existe aucun système défensif, tel que les missiles S-300, sur cette liste. La résolution de [l’ONU]  n’a aucun effet direct sur la Russie « .

En regardant en arrière, le Quotidien du Peuple n’était pas loin de la vérité quand il avait noté avec ironie dans un commentaire à cette époque que « les contradictions abondent sur les intentions de Moscou envers l’Iran ». En effet, sans ce grand coup de pouce de la Russie, les Etats-Unis n’auraient jamais été en mesure de transférer le dossier iranien à l’ONU.

Saisir l’instant

Aujourd’hui, le bilan du « reset » raconte une histoire en soi. L’Organisation du Traité de Sécurité Collective reste un paria dans la guerre de l’OTAN en Afghanistan. L’indépendance du Kosovo a été célébrée.

L’OTAN a lancé son filet sur l’espace post-soviétique et continue à avancer vers les frontières de la Russie, et pourrait arriver dans le Caucase. Les États-Unis ont juré de saboter le projet de l’Union Eurasie de Moscou. Bien sûr, la Russie ne pouvait pas empêcher le «changement de régime» en Libye et ses objections contre le système de défense antimissile américain restent ignorées.

Qu’il suffise de dire qu’il y a un contexte complexe dans la dernière initiative de la Russie de se réconcilier avec l’Iran. Le badinage de la Russie avec le « reset » ont profondément blessé l’Iran à un moment où il avait besoin de toutes les amitiés sur lesquelles il pouvait compter pour conjurer la pression incessante des États-Unis. Mais malgré tout cela, l’Iran a survécu.

Une attaque militaire contre l’Iran n’est plus concevable, sauf à des coûts énormes et les risques gigantesques à l’échelle régionale et il est plus que probable que l’impasse US-Iran se dirigera vers des négociations.

Des négociations directes américano-iraniennes sont sur les cartes. Par conséquent, la Russie est en train de faire la chose qu’il fallait faire : «saisir l’instant. » Poutine sera le premier chef d’Etat en visite à la présidence Rouhani.

D’autre part, la compréhension et le soutien de la Russie pourraient contribuer à créer un espace qui permettra à l’Iran de négocier avec les États-Unis de façon plus optimale. Du point de vue iranien, la reprise de confiance récente de la Russie en tant que membre détenteur de veto du Conseil de sécurité de l’ONU est une tendance encourageante. Le ferme refus de la Russie d’approuver récemment un rapport de l’ONU critiquant des essais de missiles iraniens a pratiquement exclu toute extension du régime des sanctions.

Cependant, le retour en arrière de Russie sur l’affaire des missiles S-300 assombrit toujours le climat. L’Iran a déposé une réclamation  de 4 milliards de dollars de dommages contre la Russie devant le tribunal d’arbitrage international à Genève. La cause de l’Iran est bonne, mais la vraie issue est politique – une crise de confiance survenue dans les relations lorsque Medvedev a publié, le 22 Septembre 2010, le décret annulant unilatéralement la livraison des S-300 et une foule d’autres contrats pour la fourniture d’armes à l’Iran ainsi que l’interdiction de l’entrée et le transit via Russie pour un certain nombre de ressortissants iraniens liés au programme nucléaire du pays, et l’interdiction à des personnes physiques et morales russes de rendre des services financiers en relation avec des activités nucléaires iraniennes.

Le Ministre de la Défense iranien, le général Ahmad Vahidi, avait presque instantanément commenté le décret de Medvedev en une critique acide, en disant qu’il a montré «qu’on ne peut leur [les Russes] faire confiance, ce que nous savions déjà», et l’embargo est la preuve que la Russie « ne peut pas agir de façon indépendante, même lorsqu’il s’agit d’une question aussi simple ».

Le journal russe Kommersant a rapporté, le mercredi de cette semaine, citant des sources du ministère des Affaires étrangères à Moscou que Poutine offrirait à Téhéran un autre système de défense aérienne, Antey-2500, qui pourrait s’avérer être pour l’Iran une heureuse substitution au S-300.

L’Antey-2500 est un système d’arme redoutable, qui peut simultanément détruire jusqu’à 24 avions dans une zone de 200 kilomètres ou intercepter jusqu’à 16 missiles balistiques. On peut dire que le système est spécialement conçu pour les besoins des forces terrestres et peut répondre aux exigences de l’Iran.

Kommersant a également signalé que Poutine discutera du programme d’expansion de la centrale nucléaire de Bushehr. D’autres rapports indiquent que les physiciens nucléaires iraniens ont repris leurs études dans des institutions russes. Il y a une semaine, la Russie a tenu, cas rare, un exercice naval avec l’Iran dans la mer Caspienne.

Lors de la récente visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Moscou dans le cadre de la réunion au sommet des pays producteurs de gaz, des discussions ont eu lieu concernant la coopération dans le domaine de l’énergie.

Un solide pragmatisme

La Russie et l’Iran sont de grands praticiens de la diplomatie, mais avec tout le pragmatisme sans faille dont ils disposent, ce n’est pas une tâche facile que Poutine a entreprise en essayant de relancer la confiance dans les relations russo-iraniennes.

En fait, le fondement d’un accord stratégique entre les deux puissances régionales pour aller de l’avant devient nécessaire. Par exemple, l’impulsion pour la politique de l’Iran en Syrie est dérivée de la politique régionale du Moyen-Orient et il est difficile de savoir si et dans quelle mesure Moscou est prêt à s’identifier à elle.

Certes, le président nouvellement élu, Hassan Rouhani, a souligné à maintes reprises que les relations de l’Iran avec les Etats régionaux seront la priorité de sa politique étrangère. Des changements majeurs sont à prévoir dans les liens de l’Iran avec les Etats du Golfe, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. L’approche prudente par Téhéran à l’égard des événements en Egypte souligne la réflexion en ce sens.

De même, les lignes se déplacent dans les relations russo-américaines. En dépit de la démagogie sur le cas d’Edward Snowden, le lanceur d’alerte,  ex-sous-traitant de la CIA, Moscou a pris soin de ne pas lézarder les équations avec l’administration de Barack Obama.

La dernière chose que l’Iran voudrait est de se voir considéré comme monnaie d’échange dans la détente américano-russe. Rouhani reprend à son compte la politique du ‘’regard tourné vers l’est’’ d’’Ahmadinejad, « l’Iran a dû compter sur les politiques de pays comme la Russie, la Chine et l’Inde sur la scène internationale. » Cite le nouveau président iranien. Mais il rajoute :

« En dépit de la politique de ‘’regard tourné vers l’est’’ de l’Iran, la Russie a trouvé ses intérêts dans le renforcement de ses relations avec l’Occident. Le soutien des résolutions de sanctions contre l’Iran au Conseil de sécurité et la suspension de certains engagements militaires de la Russie ont été quelques-unes des mesures anti-iraniennes de la Russie. L’utilisation de la carte l’Iran dans son jeu avec l’Occident et en particulier avec les États-Unis a toujours été bénéfique pour la Russie ».

Cela dit, les experts russes sont réalistes concernant Rouhani et le considèrent comme un membre «modérée» de l’élite religieuse au pouvoir en Iran – « prêt à faire des compromis avec le monde et se rendre compte que s’en prendre à des moulins à vent tout le temps ne sert à rien», pour reprendre les mots de l’éminent savant Vitaly Naumkin, directeur de l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie.

Il y a un optimisme prudent parmi les experts de Moscou qui pensent qu’un «dégel» dans les relations entre l’Iran et l’Occident ne signifie pas nécessairement un revers pour les intérêts russes. L’estimation que tout dégel ne pourra être que limité et ne se fera que de manière progressive, puisque le « régime iranien ne pourra pas renoncer immédiatement à toutes ses valeurs fondamentales qui provoquent le mécontentement en Occident», comme l’a noté Naumkin.

Il faut dire que l’Iran n’est pas perçu à Moscou comme une source d’extrémisme religieux et la Russie ne fait face à aucune menace de l’extrémisme chiite. En principe, donc, il n’y a pas d’obstacles à la coopération russo-iranienne. Le défi réside dans la construction d’une complémentarité d’intérêts.

La classe moyenne iranienne et technocrates préfèrent la technologie occidentale – et les élites russes (à la différence des « orientalistes » soviétiques) n’ont pas de réelle passion pour l’Iran. Dans le même temps, la Chine est imbattable en tant que partenaire commercial et source d’investissement pour l’Iran.

Lorsque l’Iran s’ouvrira pour ses exportations de gaz, il pourrait même créer quelques brûlures d’estomac à Moscou dans la mesure où ces exportations pourraient atteindre un jour le marché européen et rivaliser avec les fournitures russes. L’avantage pour la Russie réside dans deux domaines principaux – la coopération militaire et nucléaire.

En même temps, la Russie diversifie également ses relations avec les pays de la région, ce qui signifie qu’un partenariat privilégié avec l’Iran ne peut pas se faire au détriment de ses liens florissants avec la Turquie ou Israël. En somme, les deux puissances régionales avancent à tâtons vers une relation post-moderne, contrairement à ce qu’ils ont connu auparavant.

Ambassadeur MK Bhadrakumar a servi en tant que diplomate de carrière dans les services extérieurs indiens pendant plus de 29 ans, avec des postes dont celui d’ambassadeur de l’Inde en Ouzbékistan (1995-1998) et en Turquie (1998-2001).

Traduction : Avic

http://www.atimes.com/atimes/Central_Asia/CEN-01-260713.html

 

Alliance atlantique : « rêves et désillusions »


Tribune libre SAID

OTANAhmed Halfaoui

Le « printemps » des Arabes et assimilés n’aura pas duré le temps du moindre bourgeon. Nous en venons à nous rappeler la politique à grand spectacle que nous ont offert les puissants de ce monde, euphoriques et confiants sur un avenir qu’ils promettaient radieux aux heureux élus de la saison verdoyante. Le feu d’artifice fut ce sommet du G8 à Deauville en France, fin mai 2011. Un sommet « mâtiné de printemps arabe » titrait un grand quotidien français. Et pour cause. Ce devait être le « moment fondateur » d’un partenariat rénové avec le monde dit arabe, aggloméré dans une sémantique bien à propos, puisqu’il s’agissait encore en ce temps-là de planter des pousses, à coup de bombes en Libye, en attendant d’aller réaliser la même opération en Syrie où les préparatifs étaient en cours. « Les changements historiques actuellement à l’œuvre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient peuvent ouvrir la voie à des transformations comparables à celles survenues en Europe centrale et orientale après la chute du mur de Berlin », déclamait la déclaration du G8.

Les deux premiers représentants printaniers, dont les pays ne devaient rien à des « amis » bienveillants, à leur machine de guerre et à leur propagande, sont la Tunisie et l’Egypte. C’était, précisons-le, avant l’arrivée des Frères musulmans au pouvoir. Le représentant tunisien demandait 25 milliards de dollars sur cinq ans et l’égyptien 10 à 12 milliards à court terme. Il y a eu des promesses faramineuses à leur intention et à celle des candidats qui suivront la voie tracée, par exemple « la modernisation de leurs économies, le soutien au secteur privé ». Ils n’en verront pas la couleur du moindre centime, ainsi que leurs successeurs élus. Par contre, une autre aide est mise en œuvre sans délais. Les dirigeants du G8 ont appelé « les organisations internationales à travailler avec les partis politiques et l’opposition politique naissante pour les aider à mettre au point des outils permettant de répondre aux aspirations des populations et de renforcer les capacités des décideurs et des relais d’opinion, ce qui constitue le plus sûr chemin vers la stabilité dans la région ». Là aussi l’aide n’a pas fonctionné, non pas faute d’avoir essayé, mais parce que les Egyptiens et les Tunisiens étaient assez avertis sur la chose pour décider par eux-mêmes de ce qu’il fallait faire.

Lorsque les Frères se furent installés à la tête des deux pays, le G8 croyait, encore, que tout allait pour le mieux et le ballet diplomatique s’est intensifié, sans que soit débloqué pour autant ce soutien financier qui devait « éviter que l’instabilité ne compromette le processus de réformes politiques », sans oublier, bien sûr, de « concilier cohésion sociale et stabilité macroéconomique ». Deux ans ont passé pour que la superbe affichée à Deauville se transforme en une profonde désillusion. En dehors de la Lybie, où les affaires pétrolières prospèrent sur fond de chaos, rien ne fonctionne comme planifié. En Syrie la « révolution » vit une débandade, après que furent bloqué les bombardiers prévus pour sa réalisation, en Egypte les Frères, ces précieux alliés, sont tombés et en Tunisie ils n’en mènent pas large devant un torrent populaire qui gonfle et qui ne manquera pas de les emporter.

Article publié sur Les Débats

Syrie : Le massacre des innocents et ses nouveaux objectifs !


Tribune libre – Mouna Alno-Nakhal

khan2-2Par Amin Hoteit

Aux dernières nouvelles, en ce Lundi 29 juillet 2013, c’est au minimum 210 citoyens syriens civils et militaires qui ont été exécutés lors du massacre commis le 26 Juillet par les groupes terroristes armés à l’encontre de la population de Khan al-Assal, localité située à l’Ouest d’Alep, 75 civils seraient toujours retenus prisonniers, 65 personnes seraient toujours sous les décombres des maisons qu’ils ont bombardées et 75 autres seraient toujours assiégées.[1][2], [NdT].

Lorsque les Frères Musulmans se sont lancés vers la conquête du pouvoir en Syrie, ils ont bien été obligés de constater que le peuple syrien qui les a expérimentés depuis des décennies n’a pas oublié leurs forfaits et n’est pas prêt à se laisser abuser par leurs slogans islamistes [3]. Réticence qu’ils ont cru pouvoir vaincre en brûlant les étapes par les pires violences et mensonges à répétition pour susciter l’empathie censée mener à une intervention militaire internationale en Syrie. Falsifications incessantes devenues arguments pour tous les intervenants cherchant à fracasser le rôle central et stratégique de la Syrie dans sa lutte contre le projet US-sioniste de remodelage du Moyen-Orient, l’argument choc étant « Le régime tue son peuple ! ». Argument qu’ils ont préfabriqué avec les régimes arabes et leurs alliés régionaux et internationaux pressés de les voir se saisir du pouvoir pour mettre à exécution leurs accords passés avec l’Occident [4] [5].

Après avoir transformé en « sédition armée » les aspirations populaires légitimes auxquelles l’Etat syrien a entrepris de répondre par la mise en route immédiate d’un ensemble de réformes de la gouvernance politique, ils ont délibérément réagi selon un « plan préétabli » visant à saboter tout processus réformateur, et se sont employés à refuser tout ce qui allait dans la direction voulue par le peuple syrien et par le Président qu’il s’est choisi. C’est pourquoi ils n’ont cessé de fixer des conditions incompatibles avec la volonté populaire. C’est pourquoi ils refusent toujours de se soumettre aux suffrages des urnes, prouvant par là qu’ils savent parfaitement quelle quantité négligeable ils représentent au sein d’un peuple qui, dans sa très grande majorité, refuse de leur remettre les rênes du pouvoir pour la bonne raison qu’il est parfaitement conscient de leurs manœuvres, de leur refus de toute altérité, et de leur prédisposition à travailler avec l’étranger contre les intérêts de la nation et de la patrie.

Face à ce refus, les Frères Musulmans occasionnellement soutenus par les forces takfiristes issues du wahhabisme, par les forces d’Al-Qaïda, d’Al-Nosra et de toutes leurs suites, se sont mis à massacrer le peuple syrien pour ensuite en rejeter la responsabilité sur le gouvernement syrien. Ceci, pour atteindre trois objectifs :

1. Diaboliser l’État syrien en conformité avec le slogan qui veut que « le régime tue son peuple ».

2. Pousser les Syriens récalcitrants à se désolidariser de leur gouvernement légitime pour devenir de la « chair à canon » au service des terroristes décrits comme de respectables révolutionnaires.

3. Émouvoir l’opinion mondiale sur « le triste sort du peuple syrien » et ainsi réussir à constituer une coalition internationale solidaire et complice qui répondrait à leur besoin de militariser leur prétendue révolution sous le noble prétexte de la légitime défense.

Objectifs largement atteints grâce aux médias qui ont dépassé leurs espérances en allant jusqu’à inventer d’autres massacres puisés dans la collection des images du Liban, de l’Irak ou de l’Afghanistan ; images de massacres perpétrés par l’Otan, Israël ou Al-Qaïda, venues illustrer les prétendus « crimes du régime syrien » [6].

Oui cette campagne médiatique mensongère a largement atteint ses objectifs puisqu’un grand nombre de citoyens sincères sont tombés dans le panneau, ce qui a permis aux Frères Musulmans et Cie de passer à l’étape supérieure de l’exploitation des massacres dont les deux plus importants objectifs sont :

1. Punir les citoyens syriens qui ont résisté à la désinformation et sont restés fidèles à leur État et à leurs instances dirigeantes tout en continuant à travailler pour sauvegarder la vie et la productivité du pays. D’où les attentats aux voitures piégées à tout bout de champ, notamment à Alep et à Damas, procédé autrement plus facile et plus rapide pour perpétrer leurs massacres.

2. Plonger les Syriens dans un environnement de stress et de tristesse et les maintenir sous pression jusqu’à création des conditions compatibles avec une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU – ou de toute autre instance décisive en matière de paix et de droits humains – condamnant l’État syrien au profit de la soi-disant révolution syrienne.

Cette deuxième étape a certes réussi à faucher encore plus de vies et à semer encore plus de destructions, mais elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs essentiels. Sur le plan interne, après chaque massacre le peuple syrien s’est relevé pour remettre son pays sur les rails et repartir encore plus convaincu de ses choix. Sur le plan international, et malgré le fait que « la communauté des agresseurs » ait réussi à faire voter certaines résolutions iniques, elle n’a pu obtenir le mandat tellement attendu pour intervenir directement en Syrie. À la prise de conscience du peuple syrien sont venues se joindre celles des dirigeants russes et chinois, leur double véto au Conseil de sécurité ayant en quelque sorte freiné « la diplomatie des massacres US-sionistes » malheureusement servie par des Arabes et des Musulmans !

Et maintenant, suite à ces ratés, suite aux défaites infligées par le peuple syrien et son armée, suite à la détermination de ses alliés, suite à la dépression qui s’est emparée des Frères musulmans à commencer par l’Égypte, et suite à la dernière « étape saoudienne » correspondant à la remise du dossier syrien entre les mains des services secrets saoudiens, les massacres bénis par la communauté des agresseurs semblent devoir atteindre de nouveaux objectifs !

Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les derniers en date : celui de Germana [80 morts] et celui de Khan al-Assal qui a coûté la vie à plus de 200 citoyens civils et militaires. Ce dernier massacre ayant à l’évidence les objectifs suivants :

1. Dissimuler le crime des terroristes qui ont usé de l’arme chimique dans cette même localité en Mars 2013 et brouiller les pistes de telle sorte que la commission de l’ONU chargée de l’enquête [7] ne puisse pas accomplir son travail, enquête demandée par l’État syrien et mise en panne par les USA qui ont cherché à exploiter la situation pour que leurs services de renseignement pénètrent le terrain comme cela s’est passé avant l’invasion de l’Irak sous le fameux prétexte de la recherche d’armes de destruction massive ; prétexte que la Russie semble avoir démoli [8] !

2. Répandre la terreur parmi les civils et les militaires pour les pousser à abandonner le combat, ce qui rappelle la tactique de la Haganah : « Tue une personne, tu feras fuir dix autres, tu terroriseras une centaine de plus, et ainsi tu atteindras le territoire convoité et l’occuperas sans combattre ». Les groupes terroristes sévissant au Nord de la Syrie sommés par l’Arabie saoudite – de l’aveu même de leurs propres chefs [9] – d’occuper Alep au plus vite pour assurer le « rééquilibrage » des forces sur le terrain avant toute négociation d’une solution politique de la crise syrienne [10] n’avaient plus qu’à adopter cette même tactique sioniste pour obéir aux ordres dans le plus bref délai possible.

Malgré l’immense douleur et l’horreur de ce massacre à Khan Al-Assal, nous disons que cette troisième étape d’escalade de la terreur ne donnera pas de meilleurs résultats que la précédente. D’une part, la Syrie et ses alliés ne tomberont pas dans les pièges tendus par les maitres terroristes américains ou saoudiens. D’autre part, le peuple syrien, son armée, et son gouvernement sont déterminés à se battre et à se défendre jusqu’à la victoire. Quant au prétexte éculé des ADM, en l’occurrence les armes chimiques, nous pensons que les preuves qui pourraient être avancées par la Syrie et celles recueillies par la Russie ou sur le terrain suffiront pour condamner les terroristes.

Pour finir, ceux qui imaginent occuper Alep pour en faire la « capitale du terrorisme » doivent se préparer à perdre leurs illusions. L’armée syrienne se prépare. Plus que quelques semaines avant d’écraser l’abomination terroriste comme cela s’est passé à Al-Qusayr, à Homs et ailleurs. Plus que quelques semaines avant de nettoyer les quartiers encore infestés !

Dr Amin Hoteit 29 /07/ 2013

Aricle original : Al-Thawra
http://thawra.alwehda.gov.sy/_kuttab.asp ?FileName=61386970520130729003059

Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal

Notes :

[1] Mass execution of Syrian Soldiers coincide with CW investigation –
http://www.youtube.com/watch ?v=MBnVWOI5PMM

[2] Derniers détails sur les massacres à Khan Al-Assal
http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/massacre-3asal-khan-zek-135.htm

[3] Syrie : Vous, les réactionnaires, vous avez échoué !
http://www.mondialisation.ca/syrie-vous-les-reactionnaires-vous-avez-echoue/5315297

[4] Un accord secret entre Obama et les Frères Musulmans pour céder 40% du Sinaï à Gaza ?
http://www.europe-israel.org/2013/07/un-accord-secret-entre-obama-et-les-freres-musulmans-pour-ceder-40-du-sinai-a-gaza/

[5] Et pour 8 milliards de dollars !
http://www.youtube.com/watch ?feature=player_detailpage&v=rH25EE_SjpE

[6] BBC News uses ‘Iraq photo to illustrate Syrian massacre’
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/9293620/BBC-News-uses-Iraq-photo-to-illustrate-Syrian-massacre.html

[7] Arrivée à Damas des experts de l’ONU pour les armes chimiques (AFP)
http://www.lepoint.fr/monde/arrivee-a-damas-des-experts-de-
l-onu-pour-les-armes-chimiques-afp-24-07-2013-1707841_24.php

[8) Vidéo / Syrie : les rebelles ont utilisé du gaz sarin affirme M. Vitali Tchourkine, ambassadeur de la Russie auprès de l’ONU, http://article.wn.com/view/2013/07/26/Syrie_les_rebelles_ont_tue_150_
soldats_du_regime_a_Khan_alAs_e/#/video

[9] Offensive imminente des rebelles à Alep à la demande de Riad
http://www.latribune-online.com/monde/85791.html

[10] Syrie : Alep ou le « déséquilibre » fabiusien !
http://www.mondialisation.ca/syrie-alep-ou-le-desequilibre-fabiusien/5338848

Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.

Comme au Bahreïn – Bientôt l’armée saoudienne sur les rives du Nil ?


arabieSisi peine à la tâche. Sisi patauge. Il n’arrive pas à suivre exactement les lignes qui lui ont été tracées tant elles sont mouvantes. Les alliés d’hier, l’Arabie Saoudite et l’Occident n’ont plus tout à fait le même discours. Les impératifs auxquels ils sont soumis ne sont pas les mêmes. L’Arabie Saoudite est pressée, alors que l’Occident doit composer avec ses parlements et ses opinions, pour la forme. Ryad s’en fout que l’on sache que c’est un coup d’état qui a renversé Morsi, alors que  les occidentaux doivent faire des contorsions et ruser avec ça.

Et puis il y a les deux autres acteurs qui, eux n’entendent pas du tout suivre les lignes prescrites. Les frères musulmans d’abord. Pas question pour eux d’accepter la situation telle qu’on veut la leur imposer. Ils sont décidés à résister et à faire revenir leur leader. Ensuite il y a le ou les acteurs inconnus qui cherchent à attiser le feu par tous les moyens y compris par des assassinats aveugles de part et d’autre par snipers interposés.

Une situation embrouillée dont se serait passé le général Sisi. L’Arabie Saoudite aurait bien aimé qu’il en finisse avec cette histoire qui était censée être réglée depuis longtemps. Elle n’avait pas prévu une telle résistance et une telle hargne de la part des Frères musulmans. Plus le temps passe, plus la résistance se durcit et risque de se structurer. Les prolongations ne peuvent que faire perdre tous les bénéfices du ‘’fait accompli’’ et installer une situation où tout est à faire ou refaire. Dès lors, on peut comprendre l’affolement de Riyad qui semble être, de manière de plus en plus évidente, un des promoteurs du coup d’état égyptien qui, dans sa première phase, s’est déroulé promptement, comme prévu, avec des réactions internationales encore globalement propices.

Le roi Abdallah joue gros. Pour lui, Sisi doit réussir coûte que coûte. Un échec signifierait le retour des Frères musulmans qui lui feront payer cher ses manigances actuelles et passées. Les prudences langagières à usage interne de ses alliés ne facilitent pas les choses. Il semble même que certains pourraient souhaiter ce retour.

Pour sortir de l’impasse, les solutions ne sont pas nombreuses. Il faut pousser Sisi, encore et encore à rétablir la situation, quitte à lui faire faire quelques petits massacres. L’Arabie Saoudite n’a jamais été avare pour financer ce genre d’opérations. La Syrie en sait quelque chose. Ce ne seront donc pas les moyens qui manqueront. Ni les motivations. Du côté égyptien, les premiers morts ont rendu les choses irréversibles. Les nouvelles autorités égyptiennes ne peuvent plus reculer sachant qu’ils auront désormais à répondre du sang déjà versé.

Et si les pressions et les pétrodollars de la répression n’y suffisaient pas, que pourrait bien envisager l’Arabie Saoudite ? Renforcer les forces de répression par des mercenaires ? Les mercenaires, les saoudiens connaissent, mais il y a risque de guerre civile au bout. Faire comme ils avaient fait au Bahreïn, envoyer des forces de répression ? Le Bahreïn n’est pas l’Egypte et le regard porté sur les deux pays par la communauté internationale n’est pas du tout le même. Mais vu l’évolution de la situation, il est certain que cette option, sous une forme ou une autre, a dû effleurer certains esprits.

Mercenaires ou soldats saoudiens, tous aidés par les snipers histoire d’entretenir la flamme de la discorde, les eaux du Nil risquent de changer de couleur dans les jours prochains.

Avic

Ben Laden – Les habitants d’Abbottabad: « Tout est faux, rien ne s’est passé »


2107669_photo-non-datee-d-oussama-ben-ladenOussama Ben Laden est officiellement mort le 2 mai 2011 dans une opération des forces spéciales américaines à Abbottabad contre la résidence où celui-ci avait trouvé refuge. Pour certains, la thèse officielle n’a pas suffisamment de preuves.

Dans un reportage de la BBC, Orla Guerin a interviewé des douzaines de personnes qui ont insisté en disant que Ben Laden n’a pas vécu dans le complexe, aucun d’eux n’ayant jamais été témoin de sa présence ou de rumeurs voulant qu’il ait été là pendant les 5 années où Obama a dit que Ben Laden était un résident de cette ville.

Voici ce que dit le reportage vidéo, publié le 9 mai 2011:

« Une image que la Maison Blanche veut que le monde voit: apparemment un Oussama Ben Laden décoiffé et affaibli qui se regarde lui-même à la télévision. La vidéo a été éditée par le Pentagone et publiée sans son audio. Il affirme que c’est l’une des 5 vidéos retrouvées dans le complexe de Ben Laden. L’image a été en première page des informations au Pakistan aujourd’hui, mais à Abbottabad, où il a rencontré sa mort, il y a beaucoup de scepticisme. »

[Le vendeur de journaux]: « Tout est faux, rien ne s’est passé » dit Mohammad, qui a vendu des journaux ici pendant 50 ans.

Shabeer dit que c’est un cas d’erreur et d’identité. Il affirme que l’homme sur la photo est son voisin.

[Un habitant]: « Son nom est Akhbar Han, il est propriétaire de la maison qu’ils prétendent avoir été celle de Ben Laden. Je le connais très bien. »

Si l’intention a été de prévenir des dangers, cela n’a pas marché ici.

[Un autre habitant]: « Cette photo n’est pas Oussama. »

[Un autre habitant]: « C’est très suspect et fait avec une technologie avancée. »

[Olga Guerin]: « Fait avec un ordinateur? »

[Réponse de l’habitant]: « Oui, fait avec un ordinateur. »

Après avoir maintenant parlé à plus de 50 personnes sur le marché, un seul croit que l’homme dans la vidéo qui regarde la télé était en effet Oussama Ben Laden. Les gens disent ici que les Américains n’ont rien prouvé du tout, ils n’ont pas montré le corps mort de Ben Laden. Beaucoup ne croient pas que le leader d’Al Qaïda vivait ici ou qu’il ait été tué ici.

Il n’est pas clair où et quand les vidéos ont été réalisées. Ce soir, le président Obama a dit que Ben Laden a dû avoir une sorte de réseau de soutien au Pakistan, peut-être impliquant des gens du gouvernement, et que cela doit faire l’objet d’une enquête.

Olga Guerin, BBC News, Abbottabad

Suite de l’enquête de la BBC sur « La mort de Ben Laden« , publiée le 16 janvier 2013:

 

http://wikileaksactu.wordpress.com/2013/07/29/ben-laden-les-habitants-dabbottabad-tout-est-faux-rien-ne-sest-passe/

Un monde multipolaire est plus sûr .


Poutine XiMon analyse des relations Russo-Chinoises sur ProRussia TV [ lien vers le site de ProRussia TV ] alors que s’achévent les manoeuvres navales Russo-Chinoises , ou Sino-Russes , en Mer du Japon et que commencent les exercices antiterroristes Mission de Paix 2013 . Le dossier des Kouriles n’est pas prêt d’être réglé car il constitue un  » joujou-nationalisme  » bien commode pour tous les chefs politiques Japonais  et ceux-ci rejetteront toutes les offres Russes afin de se donner une posture sur le plan intérieur .
Le rapprochement inéluctable entre la Chine et la Russie se fera bien contre les intêrets des Etats-Unis dans la région et Ariel Cohen aura beau s’agiter ,et surtout agiter les touches de son clavier ,  il ne pourra rien y faire .
Il y déja 4 ans Ariel Cohen proposait les stratégies suivantes :[ lien vers article ]
1- Détacher la Russie de ses partenaires asiatiques [ Le Japon est cité certainement en tant que client du terminal méthanier de Sakhaline  ] et créer une alliance asiatique anti-Russe en montrant ces pays menacés par un cartel du gaz mené par la Russie et l’Iran
2- Rapprocher la Russie du Japon en favorisant la resolution du conflit des Kouriles
 3- Utiliser la Russie comme un levier contre la Chine dans le cadre d’une globalisation des accords de limitation des armes nucléaires.
 On notera que toutes ces stratégies ont échouées :
1- La fourniture de technologies pour le forage horizontal et la fracturation hydraulique à la Chine dans le cadre de la Global Shale Gas Initiative – GSGI – [ lien ] [ Lien ] ou la livraison de GNL n’impactent que très peu les relations énergétiques Russo-Chinoises . [ lien ] Ces initiatives fournissent à la marge à la Chine la possibilité de négocier les prix avec la Russie .

2 – La catastrophe nucléaire de Fukushima n’a pas favorisée autant qu’espéré par certains un rapprochement  énergétique Russo-Japonais [ lien ]  [ lien ] et l’impact sur les projets gaziers Russo-Japonais a été et restera limité . [ lien ] [ lien ]   [ lien ] Ce rapprochement sera d’autre part toujours impacté par la question des Kouriles alors que la coopération Russo-Chinoise ne peut plus désormais être impactée par un contentieux territorial aprés le réglement des derniers litiges sur le fleuve Amour . .[ lien ]

La relance de l’industrie nucléaire au Japon par le nouveau gouvernement de Shinzo Abe , certainement avec la bénediction de Washington ,  va limiter tout développement significatif de cette coopération . Les Etats-Unis qui ont toujours cherché à empêcher la coopération énergétique Russo-Européenne ne vont pas favoriser une trop grande dépendance du Japon vis à vis de la Russie . [ lien ]  

3 – La Russie et la Chine sont désormais alliés sur le plan stratégique sur la question des armes nucléaires et en particulier contre les composantes Japonaises navales et terrestres du bouclier anti-missile Etasunien . Les Etats-Unis et le Japon ont créé ex-nihilo un nouvel axe de coopération Russo-Chinois dans le domaine militaire .[ lien ]  [ lien ] [ lien ] [ lien ]

 

175820431

http://zebrastationpolaire.over-blog.com/article-manoeuvres-russo-chinoises-dans-la-mer-du-japon-un-monde-multipolaire-est-plus-sur-119299092.html

Les contradictions de l’Union européenne face au Hezbollah


Tribune libre Byblos

Durant le Conseil européen, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, se félicite de sa victoire auprès de son collègue slovénien.
Durant le Conseil européen, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, se félicite de sa victoire auprès de son collègue slovénien.
par Thierry Meyssan

En désignant la branche militaire du Hezbollah comme organisation terroriste, l’Union européenne manifeste son incompréhension de la Résistance libanaise, qui n’est pas et ne veut pas devenir un parti politique, même si elle participe au jeu politique libanais. Bruxelles exprime son allégeance au bloc anglo-saxon (incluant Israël) au détriment de ses propres principes.

C’est avec trois jours de retard que le Conseil européen a publié son relevé de décision relatif à l’inscription de la branche militaire du Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes. Contrairement aux habitudes, la nouvelle avait déjà fait le tour de la terre et le Hezbollah y avait répondu.

Le document officiel a été accompagné d’une déclaration commune du Conseil et de la Commission soulignant que cela « n’empêche pas la poursuite du dialogue avec l’ensemble des partis politiques du Liban et n’affecte pas la fourniture d’assistance à ce pays ». Ce commentaire vise à expliciter la distinction entre branches civile et militaire du Hezbollah qui permet à l’Union européenne de discuter avec la première tout en condamnant la seconde.

Dans la même veine, l’ambassadrice de l’Union européenne, Angelina Eichhorst, est allée rendre visite à Beyrouth au responsable des relations internationales du Hezbollah, Ammar Moussaoui, pour lui dire que cette décision ne changeait rien à leurs relations.

Le problème, c’est que cette décision n’a aucun sens.

Masquer l’aspiration mystique du Hezbollah

Par essence, le Hezbollah n’est pas un parti politique, mais un réseau de résistance à l’invasion israélienne, constitué par des familles chiites sur le modèle des basidjis iraniens dont il a adopté le drapeau (en jaune). Progressivement, la Résistance a incorporé des non-chiites au sein d’une structure ad hoc, et s’est substitué à la défaillance de l’État libanais aussi bien pour venir en aide aux familles de ses blessés et martyrs que pour reconstruire le Sud du pays, entièrement rasé par l’aviation israélienne. Cette évolution l’a conduit à présenter des candidats aux élections et à participer au gouvernement.

Son secrétaire général, sayyed Hassan Nasrallah, n’a cessé d’exprimer sa réticence face à la politique qui n’est pour lui qu’une activité corruptrice. Au contraire, il a saisi toutes les occasions pour réaffirmer son idéal de mourir en martyr sur le champ de bataille, comme son fils aîné Muhammad Hadi, suivant ainsi la voie tracée par l’imam Hussein lors de la bataille de Kerbala.

Par essence, le Hezbollah est le fruit d’une démarche mystique et ne saurait être comparé à un parti politique européen. Ses soldats n’ont rien à gagner à se battre et ont leur vie à perdre. Ils se lancent dans la guerre parce que leur cause est juste et qu’elle est une occasion de sacrifice, c’est-à-dire de développement humain. C’était le sens de la révolution de l’ayatollah Rouhollah Khomeini et c’est le leur.

Malgré l’ambiguïté que fait surgir la traduction de son nom, Hezbollah, en « Parti de Dieu », ce réseau n’est pas une formation politique et n’entend pas le devenir. Sa dénomination, extraite du Coran, figure sur son drapeau : « Quiconque prend pour alliés Dieu, Son messager et les croyants, [réussira] car c’est le parti de Dieu qui sera victorieux ». Il faut comprendre ici l’expression « parti de Dieu » au sens eschatologique : c’est en définitive Dieu qui triomphera du Mal à la fin des temps.

Très étrangement, les Européens —qui majoritairement considèrent comme un acquis démocratique la séparation entre pouvoirs temporel et religieux—, reprochent donc au Hezbollah son essence spirituelle et veulent le « normaliser » en parti politique. Dans leur esprit, les résistants libanais ne sont pas concernés par la colonisation de la Palestine et de la Syrie. Ils feraient mieux de s’occuper de leur carrière politique que de risquer leur vie au combat.

La décision du Conseil européen sera de peu de portée pratique. Elle consiste surtout à interdire aux membres de la « branche militaire » de voyager dans l’Union et gèle leurs avoirs bancaires : mais on ne voit pas pourquoi des clandestins luttant contre les puissances coloniales iraient ouvrir des comptes bancaire chez elles.

Pourquoi donc ce remue-ménage ? L’inscription du Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes est une vieille revendication de Tel-Aviv, soutenue par l’Empire anglo-saxon. C’est un effort de communication visant à affirmer que les « Bons » sont les Israéliens et les « Mauvais » ceux qui refusent de se faire voler leur terre. Elle a été présentée par le président israélien Shimon Peres aux gouvernements de l’Union, puis au Parlement européen, le 12 mars dernier. Elle a été portée au Conseil européen par les ministres britannique et français des Affaires étrangères, William Hague et Laurent Fabius. Ils ont été rejoints par leurs collègues néerlandais et autrichiens, Frans Timmermans et Michael Spindelegger, après une forte mobilisation des sionistes états-uniens, dont l’ancien gouverneur de Californie, Arnold Schwarzeneger.

Masquer l’échec israélien en Argentine

Il y avait urgence pour les communicants israéliens à agir. En effet, depuis 1994, ils accusent le Hezbollah et l’Iran d’avoir fait sauter l’immeuble de la mutuelle juive de Buenos Aires, faisant 85 morts. Cette version des faits est présentée comme une certitude dans de nombreuses encyclopédies et manuels scolaires. Pourtant, la justice argentine l’a remise en cause depuis des années. En janvier 2013, l’Argentine et l’Iran ont créé une commission de juristes indépendants pour faire toute la lumière. D’ores et déjà, il apparaît que l’attentat était une machination ourdie par l’ancien ministre de l’Intérieur, l’israélo-argentin Vladimir Corach.

Puisque cette affaire ne tient pas, Tel-Aviv a accusé le Hezbollah et l’Iran d’avoir fait sauter un autobus israélien en Bulgarie, faisant sept morts (dont un kamikaze), le 18 juillet 2012. Dans un premier temps, le gouvernement de centre-droit bulgare avait relayé l’accusation, avant d’être contredit par son successeur de centre-gauche. Peu importe, pour le Conseil européen, le Hezbollah est politiquement l’auteur d’un attentat sur le territoire de l’Union à défaut de l’être judiciairement.

D’une manière générale, Israël accuse le Hezbollah d’avoir fomenté et parfois exécuté une vingtaine d’attentats contre des civils un peu partout dans le monde, en trente ans, ce que récuse la Résistance.

La encore, très étrangement, les Européens —qui considèrent la présomption d’innocence comme un acquis démocratique— condamnent le suspect avant même qu’il ait été jugé, ni même mis en examen.

Masquer l’échec européen en Syrie

Sur le fond, il n’a échappé à personne que la vraie nouveauté dans ce dossier n’y figure pas : c’est l’intervention du Hezbollah dans la guerre en Syrie. Puisque nous trahissons notre engagement de renverser le président Bachar el-Assad, apportons au moins notre soutien aux « rebelles » en condamnant le Hezbollah, pense t-on à Bruxelles. C’est cet argument qui, semble t-il, a emporté la décision du Conseil européen. A contrario, cela montre l’incapacité des Britanniques et Français à peser plus longtemps sur un conflit qu’ils ont sciemment déclenché pour s’emparer de la Syrie en brandissant le drapeau de la colonisation, qui est devenu celui de l’Armée syrienne libre.

Surtout cette condamnation a le mérite de clarifier les camps : d’un côté la résistance à l’oppression coloniale, de l’autre les puissances colonisatrices.

Si l’attitude britannique n’est pas étonnante, le Royaume-Uni revendiquant son statut colonial, elle l’est plus en ce qui concerne la France qui a alterné dans on histoire des périodes révolutionnaires et impériales.

Ainsi, la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen, adoptée en 1789, énonce en son article 2 quatre droits fondamentaux, dont la « résistance à l’oppression ». C’est sur cette base qu’en 1940, Charles De Gaulle s’opposa à l’armistice entre la France et le Reich nazi, prenant la tête de la Résistance.

A l’opposé, au cours des années 1880, Jules Ferry incarna l’expansion française voulue par une faction du patronat qui y prévoyait une bien meilleure rentabilité pour ses investissements qu’en France, dans la mesure où c’était le contribuable et non lui qui payait l’armée coloniale. Pour enrégimenter le pays, Ferry rendit l’école publique gratuite et obligatoire. Les instituteurs, appelés « hussards noirs de la République » devaient convaincre les jeunes gens de servir dans les troupes coloniales. Et c’est sous les auspices de Jules Ferry que l’actuel président français, François Hollande, a placé son quinquennat.

Si la France moderne, c’est Charles De Gaulle, elle aurait pu être Philippe Pétain ; un maréchal raisonnable qui considérait la soumission au Reich victorieux d’autant plus souhaitable qu’il y voyait un moyen d’en finir avec l’héritage de 1789. Il est certainement trop tôt pour que les élites françaises le réhabilitent, mais condamner la Résistance libanaise, c’est condamner une seconde fois à mort Charles De Gaulle pour terrorisme.

En définitive, les idéaux qui firent la gloire de la France sont aujourd’hui mieux défendus à Beyrouth qu’à Paris.

Thierry Meyssan

49 nationalités de terroristes en Syrie


Tribune libre de Djerrad Amar

Forces loyal to Syria's President Bashar al-Assad stand near the dead bodies of two members of the Free Syrian Army at the Shikh Saad neighbourhood, in Aleppo
273 Algériens auraient péri dans les combats en Syrie

Selon un rapport publié par l’agence de statistique américaine PentaPolis, 273 Algériens auraient été tués dans les combats en Syrie. Un chiffre qui reste difficile à vérifier, d’autant qu’il n’existe, en Algérie, aucune statistique officielle dans ce domaine.

Le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, s’est, en effet, toujours refusé de donner des détails sur la présence de terroristes algériens en Syrie, et a toujours nié l’existence d’un réseau de recrutement sur le territoire algérien. Le rapport révèle que le nombre de victimes d’origine arabe dans les rangs de la rébellion armée syrienne est en hausse. Ces statistiques, établies sur la base d’actes de décès des combattants étrangers morts en Syrie délivrés dans leurs pays d’origine, montrent que ces djihadistes sont de 49 nationalités.

En ce qui concerne les pays arabes, les Tunisiens viennent en tête avec 1 902 morts, suivis des Libyens (1 807), des Irakiens (1 432), des Palestiniens (1 002), des Libanais (828), des Egyptiens (821), des Saoudiens (714), des Yéménites (571), des Marocains (412), et des Algériens en dixième position. Ce tableau reflète l’état de délabrement dans lequel se trouvent des pays comme la Tunisie ou la Libye, où l’insécurité et l’instabilité politique favorisent l’infiltration des réseaux internationaux de recrutement de djihadistes, généralement liés à Al-Qaïda ou à des officines étrangères en charge des rebelles syriens.

Le rapport de l’agence américaine ne se limite pas à dresser une liste nominative des pays dont sont originaires les mercenaires tués dans les combats en Syrie, mais donne aussi des caractéristiques de chaque catégorie. Ainsi, les combattants provenant du Maghreb, notamment de Libye, de Tunisie et d’Algérie, se distinguent, selon cette description, par leur témérité et leur propension à la violence. Les Caucasiens et les Tchétchènes sont réputés pour être des fins tireurs qui atteignent les blindés russes. Les Irakiens, eux, sont reconnus comme des artificiers «doués» et des spécialistes en embuscades. Les Marocains sont décrits comme étant des champions dans la préparation des actions kamikazes. Enfin, les combattants du Golfe arabe, beaucoup moins exposés à la mort, s’occupent de la prédication et des fatwas.

R. Mahmoudi

La disparition des maladies infectieuses n’est pas due aux vaccins


la-vaccination-hpvLes chiffres le prouvent, les courbes le montrent : les vaccins n’ont pas éradiqué les épidémies. Bien au contraire, ils ont favorisé l’émergence de maladies d’autant plus redoutables qu’elles surviennent sur des sujets adultes au système immunitaire affaibli.

Il existe actuellement un rejet très net du principe vaccinal à cause des nombreux effets secondaires graves qu’il génère. Cependant, même les victimes de l’obligation vaccinale persistent à affirmer que, malgré les risques, les vaccins ont « éradiqué » les maladies infectieuses de la planète.

Boite de petriOr, dès que l’on se penche sur la question, on s’aperçoit qu’il n’en est rien et que certaines épidémies qui ont ravagé nos pays ont disparu sans aucun vaccin, ce que les partisans des vaccins semblent ignorer. Ainsi, en 1348, la peste noire fit périr la majorité de la population française, puis elle a sévi pendant des siècles à travers le monde pour s’éteindre totalement sans aucune vaccination. Le choléra a, lui aussi, semé la terreur dans notre pays pour disparaître totalement sans aucun vaccin. Si la vaccination contre ces maladies avait existé et avait été obligatoire durant ces périodes critiques, il est probable que l’on aurait attribué cette disparition aux bienfaits des vaccins. Or, il faut imputer ces régressions à d’autres facteurs. Quant à la lèpre, qui existe encore dans certains pays à l’état endémique, elle ne cause plus de ravages comme elle le fit par le passé et les grandes épidémies ne sévissent plus, bien qu’il n’existe aucun vaccin contre cette maladie.

D’une manière générale, il suffit d’observer les courbes de déclin des maladies pour s’apercevoir que ce déclin a toujours commencé bien avant l’introduction des vaccins.

Tuberculose et BCG

Tuberculose et BCG
Tuberculose et BCG

Un certain nombre de pays ne vaccinent pas contre la tuberculose, notamment les États-Unis, car 
le fait d’avoir reçu le BCG entraîne un test tuberculinique positif qui brouille le diagnostic de la maladie en cas de tuberculose. Le fait de vacciner contre le BCG rend plus difficile l’identification de l’infection. On ne peut donc attribuer la diminution spectaculaire des cas de tuberculose au vaccin.

COURBEEn 1975, la Suède a décidé d’interrompre la vaccination systématique des nouveau-nés. L’incidence de la tuberculose a continué à décroître au même rythme.

Dans son numéro spécial de février 1997, le Bulletin Epidémiologique signalait que sur « 7 594 cas de tuberculose déclarées en France en 1996, parmi les 293 enfants de moins de 15 ans atteints, dont le statut vaccinal est connu, 70 % ont été vaccinés […]. De nombreuses études montrent que lors d’une épidémie il y a autant de personnes atteintes chez les vaccinés ou les non vaccinés. »

Et si l’on observe la courbe de mortalité en Allemagne entre 1750 et 1950, on remarque que les cas ont diminué bien avant la vaccination.

poumonQuant à la courbe de mortalité en Grande-Bretagne entre 1865 et 1964, elle permet de constater une diminution régulière et spectaculaire des cas, avec des paliers durant les deux guerres, bien avant l’introduction du vaccin en 1955.

En outre, selon le document sur la tuberculose publié par l’OMS en 2003, 1980 il y avait 29 991 cas en Allemagne et 17 199 cas en France. Or la RFA a supprimé en 1973 l’utilisation du BCG, et la RDA en 2001, il n’y a plus que 6 959 cas de tuberculose, soit 84 cas par million d’habitants en Allemagne, mais en France, malgré (ou à cause de) l’obligation vaccinale qui n’a été supprimée qu’en 2007, on trouve encore 96 cas par million d’habitant soit un total de 5 814 cas. D’ailleurs, contrairement aux « craintes » des services de santé, lorsque ce vaccin n’a plus été obligatoire et que l’incidence du vaccin a très fortement chuté, on n’a pu déceler le moindre signe d’augmentation des cas liée à cette diminution. Au contraire, il s’est produit une nette diminution des méningites tuberculeuses et moins de cas de tuberculose chez les enfants, même dans les régions les plus exposées.

L’un des arguments avancés pour le maintien du BCG est qu’il protégeait efficacement de la méningite tuberculeuse. Or, dés 1973, le Dr F. Freerksen, directeur de l’Institut de Biologie Expérimentale, précisait : « Le dogme de l’absence de méningite tuberculeuse chez les vaccinés doit être abandonné (entre 1964 et 1968, à Vienne, sur quatre méningites tuberculeuses, deux se sont produites chez des sujets vaccinés). » (cf. Le Concours médical, 20 avril 1974, t. 96 [16], p. 2 529-2 530). L’année même, la République Fédérale allemande supprimait ce vaccin. Pour sa part, le Pr. Costil, de l’hôpital Trousseau à Paris, a pu observer huit cas de méningite tuberculeuse, survenus entre 1978 et 1988, chez des enfants vaccinés avec le BCG (cf. Profil du 13 juillet 1989).

On cite souvent le décès de 6 enfants âgés de moins de 5 ans par la tuberculose en 1995, mais on « oublie » toujours de dire que, sur les 6 enfants, 3 étaient correctement vaccinés par ledit BCG.

Le cas de la diphtérie

2703076718_de67d81226Le déclin naturel de la diphtérie est inscrit au crédit de l’action vaccinale, alors qu’il s’agit d’un phénomène spontané de régression épidémique dans tous les pays d’Europe, qu’il y ait eu vaccination ou pas.

La diphtérie est aussi un exemple frappant de la disparition de la maladie avant la vaccination systématique. En Australie, dès 1923, K. R. Morre avait remarqué que la diphtérie avait autant régressé dans les localités non vaccinées que dans celles où les vaccinations avaient été recommandées. Son étude a paru dans le Bulletin de l’office intérieur d’hygiène publique en 1926. Depuis cette époque, de nombreuses observations basées sur les chiffres fournis par l’OMS ont montré une décroissance identique de la diphtérie en Allemagne, en Hongrie, en Suisse, en Pologne et aux États-Unis (fig. 3).

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EUROPE

 

DecesevolutionQuant au Japon non vacciné et au Canada vacciné, l’incidence n’est pas la même, mais la diminution des cas est tout aussi spectaculaire (fig. 4). Entre 1944 et 1952, le Japon, qui avait entrepris une campagne vaccinale, l’arrêta à la suite d’une quarantaine d’accidents vaccinaux mortels. Pourtant, le déclin de la maladie fut remarquable, de onze à quinze fois moins de morbidité et de mortalité, alors que le pays souffrait encore des conséquences de sa défaite  : sou alimentation et misère extrême. Comme le signale Fernand Delarue dans son ouvrage L’Intoxication vaccinale, « si la vaccination a semblé faire merveille au Canada, la non-vaccination a elle aussi réalisé des prodiges au Japon ».

En France, de 1945 à 1950, le nombre de décès est tombé de 1839 à 121 chez les enfants de 1 à 14 ans (vaccinés) et de 517 à 34 chez les moins de 1 an (non vaccinés), soit une baisse de 93 % dans les deux cas. Le déclin naturel de la diphtérie est inscrit au crédit de l’action vaccinale, alors qu’il s’agit d’un phénomène spontané de régression épidémique dans tous les pays d’Europe, qu’il y ait eu vaccination ou pas. L’étude la plus complète sur l’incidence de la vaccination antidiphtérique a été faite en 1954 par le Pr Robert Rendu et est parue le 20 février de la même année dans le Journal de médecine de Lyon. « Comme cette régression “spectaculaire” a plus ou moins coïncidé avec l’extension de la vaccination dans tous les pays civilisés du monde, on a en a conclu que c’était l’anatoxine qui avait fait reculer la diphtérie. »

Par ailleurs il ne faut pas oublier que la vaccination contre la diphtérie a été suivie par des épidémies de poliomyélite directement liées à la vaccination anti-diphtérique.

Poliomyélite et tétanos

1862878322_4480be40a5Vers la fin des années 40, on dénombra en Angleterre et au pays de Galles de nombreux cas de poliomyélite après l’injection du vaccin antidiphtérique, ce qui mena à interdire le vaccin dans ces pays en avril 1950. Et sur 1308 cas de paralysie survenus à cette époque chez des enfants âgés de 6 mois à 2 ans, 170 cas étaient liés à une injection antidiphtérique (fig. 5).

Pour le tétanos, la situation est différente. La maladie n’étant pas contagieuse, elle ne se transmet donc pas par contact d’individu à individu, et elle n’est pas immunisante. « Puisqu’un malade guéri du tétanos n’est jamais immunisé contre une seconde atteinte, comment un vaccin pourrait-il mieux pro- téger de la maladie ? » demandait en 1949 le Dr Robert Rendu, de la faculté de médecine de Lyon, dans La Presse médicale. Entre 1943 et 1947, cinq millions au moins d’enfants ont été vaccinés, soit plus de la moitié de la population âgée de 1 à 14 ans. « Cette vaccination massive aurait dû entraîner une diminution considérable du nombre de décès, or les statistiques officielles montrent que le nombre de décès infantiles par tétanos n’a guère varié de 1943 à 1947 (un décès en moyenne par département et par an). »

La courbe de la mortalité moyenne annuelle due au tétanos en Grande-Bretagne et au pays de Galles montre que celle-ci avait amorcé sa descente des décennies avant le début de la vaccination (fig. 6).

En résumé, ce sont les pays où la vaccination est le moins pratiquée qui présentent le moins de cas de tétanos. Il se trouve que la France détient le record de cas de tétanos après le Portugal, alors que dans ces deux pays, cette vaccination est obligatoire.

Chlorure de magnésium

L’enseignement médical nous prévient que la maladie succède à une plaie profonde, souillée de terre ou à une brûlure profonde. Mais il existe des tétanos en l’absence de plaie. Quant au tétanos néonatal qui atteint le nouveau-né essentiellement dans les pays pauvres, il est dû au manque d’hygiène ombilicale à la naissance. Il semblerait que le tétanos, comme la diphtérie, soit une conséquence d’un manque de magnésium.

Il faut savoir que les traitements non officiels reposent sur le chlorure de magnésium dont on connaît l’efficacité dans les états infectieux (diphtérie, tétanos, polio) grâce aux travaux du Dr Neveu et du Pr Delbet. Nicolas Neveu avait rédigé un rapport sur les guérisons qu’il avait obtenues chez des personnes atteintes de diphtérie. Pierre Delbet voulut présenter ce rapport à l’Académie de médecine, mais il se heurta à une opposition farouche de la part du corps médical. C’est dans une lettre adressée au Dr Neveu en date du 16 novembre 1944 qu’il révèle : «La publication de ma communication du 20 juin est définitivement refusée. Le Conseil de l’académie a trouvé, après 6 mois de réflexion, l’argument suivant : en faisant connaître un nouveau traitement de la diphtérie on empêcherait les vaccinations et l’intérêt général est de généraliser ces vaccinations. »

Il ressort de ce rapport que l’Académie de médecine a décidé délibérément d’étouffer un traitement qui aurait pu sauver des milliers de vies, mais qui aurait risqué de concurrencer les vaccins.

Les cahiers de biothérapie (n° 39, septembre 1973) ont publié les résultats des docteurs Fumeron et Neveu, confirmés par le Dr Chevreuil, de Nantes, et concernant des personnes atteintes de tétanos et considérées comme perdues : ils ont obtenu des résultats spectaculaires en injectant 5 grammes de chlorure de magnésium dans 20 cm3 de sérum physiologique par voie intraveineuse.

Selon l’OMS, le taux d’anticorps (ou antitoxine) de 0,01 UI/ml est considéré comme protecteur. Mais la présence d’anticorps n’est pas une garantie de sécurité, aussi impose-t-on des rappels tous les cinq ans aux enfants et tous les dix ans aux adultes pour « assurer » la restauration de l’immunité. Or, dans le journal médical Neurology (t. 42, 1992), Crone et Rider citent le cas d’un patient âgé de 29 ans atteint d’un tétanos sévère alors qu’il avait été hyper-immunisé en vue de produire une immunoglobuline antitétanique. Son taux d’anticorps était de 3 300 fois le taux considéré comme protecteur.

L’Unicef a acheté 4,3 milliards de doses de vaccins anti tétanos en quinze ans sans faire baisser le moins du monde l’incidence de la maladie.

De même, en 1991 à l’hôpital de Dar es-Salaam, en Tanzanie, sur 10 cas de tétanos chez les nouveau-nés, 9 mères avaient des taux d’anticorps suffisants pour protéger le bébé (jusqu’à 400 fois le taux protecteur).

En août 1987, eut lieu à Leningrad la VIIIe conférence internationale sur le tétanos. Ce fut l’occasion de faire le point sur le vaccin que les représentants de l’OMS voulaient inclure dans un vaste programme de vaccination. Le Dr Masar démontra alors que sur 28 cas de tétanos en Slovaquie, 20 malades avaient été correctement vaccinés. D’ailleurs, l’Unicef a acheté 4,3 milliards de doses en quinze ans sans faire baisser le moins du monde l’incidence de la maladie.

Armées vaccinées

1437335893_212f5588dbDans l’armée française, la plus vaccinée des armées alliées (plus de quatre millions de vaccinations d’octobre 1936 à juin 1940), le taux de morbidité tétanique par mille blessés est resté le même pendant la campagne de 1940 qu’avant ces vaccinations massives. Dans l’armée grecque, non vaccinée, la fréquence du tétanos au cours de la dernière guerre a été sept fois moindre que dans l’armée française.

Dans l’armée américaine, pendant la Deuxième guerre, il y eut 10 millions de mobilisés, un demi-million de blessés et 12 cas de tétanos, 6 chez les non-vaccinés et 6 chez les vaccinés.

En Belgique, le Dr Kris Gaublomme a rassemblé toute une série d’articles, publiés dans The International Vaccination Newsletter de septembre 1996, qui corroborent les observations précédentes.

On proclame volontiers que ce vaccin est le mieux toléré et le plus anodin, mais son innocuité est loin d’être démontrée. Les effets indésirables ne sont pas rares et peuvent être graves sur le court ou le long terme.

Vaccin anti-hépatite B 

6099700957_63750ed9eaIl en est de même pour le vaccin anti-hépatite B. Lors de la folie vaccinale de 1994 qui a permis de vacciner la moitié de la population française, la courbe de la Courly, qui réunissait les échantillons sanguins provenant de la surveillance épidémiologique de 70 laboratoires d’analyses biologiques dans la région lyonnaise, montrait que l’on avait douze fois plus de cas d’hépatite B en 1978 qu’en 1992. Cette courbe confirmait une nette diminution des cas observés depuis cette époque, donc avant la campagne publicitaire de 1994 en faveur du vaccin.

Entre 1963 et 1979, la fréquence de l’hépatite B était déjà réduite de 90 %, mais cette amélioration est évidemment attribuée aux seules vaccinations, alors que la baisse des cas correspond aux mesures prises pour éviter les transmissions par seringues chez les drogués et des contaminations par le sang chez les transfusés.

Un constat devrait nous surprendre : depuis l’obligation vaccinale pour le personnel de santé, la décroissance des cas aurait dû être deux fois plus rapide chez eux que dans la population générale, or elle est identique.

Flambée de rougeole 

12078312Aux États-Unis, en 1958, on répertoriait environ 800 000 cas de rougeole, mais en 1962, une année avant l’introduction du vaccin, ce chiffre était brusquement tombé à 3 000 (fig. 7). Pendant les quatre années suivantes, ce chiffre a continué à baisser alors que les vaccins administrés pendant cette période furent jugés par la suite parfaitement inutiles au point d’être abandonnés. Cependant, les vaccinations ont repris de plus belle dès 1978 et, d’après le Dr Mendelsohn, « la mortalité par rougeole a été multipliée par 25 depuis ces campagnes vaccinales ». En résumé, aux États-Unis, la rougeole est en constante augmentation depuis les vaccinations. Et un constat alarmant a été publié en 1995 par les laboratoires SmithKline Beecham, pourtant fabricants de vaccins : « Les rougeoles ont été 18 fois plus nombreuses aux USA en 1990 (27 672 cas) qu’en 1983, malgré une vaccination systématique contre la maladie depuis 1978. » Et en 2006, les CDC (Centers for Desease Control and Prevention) signalaient que 89 % des enfants d’âge scolaire qui avaient contracté la rougeole étaient vaccinés.

En 1986, au Canada, le nombre de cas de rougeole était sept fois plus élevé qu’en 1985. La Suède a abandonné ce vaccin dès 1970 et l’Allemagne dès 1975. La France incrimine paradoxalement le faible taux de couverture vaccinale, alors qu’elle atteint pourtant en moyenne plus de 95 %, et des chiffres alarmistes sont avancés pour pousser les gens, y compris les adultes, à se faire vacciner.

rougeole

Oreillons et coqueluche

8591289554_21c1422fa3Il en est de même pour les oreillons, car on a constaté que les fortes couvertures vaccinales (environ 97,6 %) n’empêchent pas l’apparition de la maladie. En avril 2006, une sérieuse épidémie d’oreillons s’est déclarée dans huit États du centre des États-Unis. Ce fâcheux « incident » n’a pas empêché les CDC de persister à affirmer que « le vaccin est efficace à 90 ou 95 % et que l’immunité dure alors plus de 25 ans, sans doute la vie entière ».

Au Royaume-Uni, la mortalité par les oreillons a chuté à partir de 1915, alors que la vaccination n’est intervenue qu’à la fin des années 60 (fig. 8).

Capturer1moyennePour ce qui est de la coqueluche, des épidémies se sont déclarées dans des populations à couverture vaccinale très élevée (entre 81 % et 91 %), notamment en Afrique du Sud en 1988-19899, ou aux États-Unis, où le nombre de cas a doublé. Ainsi, en 1993, dans le Massachusetts, 218 étudiants furent atteints par la coqueluche, alors que 96 % d’entre eux étaient vaccinés.

Le British Medical Journal of Medicine (n° 19 de 1995) mentionne des flambées épidémiques dans les pays où s’est généralisée la vaccination, et en 1998, le même journal signalait des épidémies de coqueluche en Hollande, Norvège et Danemark, malgré une couverture vaccinale de 96 %.

De son côté, Le Quotidien du médecin du 5 janvier 1994 signalait que des élèves avaient été contaminés par des camarades vaccinés, et non le contraire comme on le prétend souvent.

Le vaccin a fait disparaître les symptômes de la coqueluche, qui n’existe presque plus sous sa forme habituelle, mais il a fait apparaître des formes différentes de la maladie qui atteignent à présent les adultes et les adolescents avec plus de gravité la plupart du temps. La coqueluche est devenue une maladie de l’adulte (J. Trop. Pediatr. vol. 37, 1991).

En 1980, l’OMS claironnait l’éradication de la variole après avoir lancé en 1962 une dernière campagne « d’éradication » à l’échelle mondiale. Consciente que cette vaccination ne parvenait pas à enrayer le mal, l’OMS préconisa alors d’abandonner la vaccination de masse au profit d’une stratégie dite de «surveillance-endiguement». Ces déclarations officielles du 28 novembre 1972 émanaient du chef du service d’éradication de la variole à l’OMS, le Dr Donald A. Henderson. Elles furent ensuite reprises par Le Monde du 21 décembre 1977 et par les Affiches parisiennes et départementales.

Ainsi, l’OMS reconnaît que la disparition de la variole n’est pas due à la vaccination systématique, mais bien à des mesures « d’hygiène » au sens large, seul rempart efficace à la propagation des germes. Mais combien de personnes savent aujourd’hui que la disparition de cette maladie n’est pas due à la vaccination de masse ?

Des facilitateurs de maladies

59455404_48982478ccEn résumé, pour attester de l’action bénéfique des vaccins, on se base sur le taux d’anticorps obtenu après une injection. Certes, tout antigène introduit dans l’organisme produit une réaction. La plupart du temps, le système immunitaire exprime cette réaction par la production d’anticorps, mais leur présence ne prouve pas qu’ils vont immuniser l’individu. Leur augmentation signe souvent un affolement des défenses immunitaires. Dans certains cas, ils fortifient la maladie et sont « facilitants ». Leurs mécanismes de régulation se trouvent souvent débordés, ce qui fait que des combinaisons anticorps-antigène, appelées « complexes immuns », restent en circulation dans l’organisme, occasionnant des maladies graves. Quant à leur durée de vie produite par un antigène vaccinal, elle est toujours plus courte que celle des anticorps naturels, ce qui indique que la vaccination met en jeu des mécanismes très différents de ceux que provoque la maladie naturelle.

Les vaccins facilitent l’émergence d’autres maladies d’autant que le terrain est affaibli et se laisse assaillir par des germes qui prolifèrent et deviennent virulents. C’est à ce phénomène que Mirko D. Grmek, professeur d’histoire de la médecine à l’École des hautes études, donne le nom de « pathocénose », qui peut expliquer les apparitions et les disparitions des épidémies. Ainsi, la vaccination antivariolique a rendu plus virulent le bacille de Koch, ce qui explique le fléau de la tuberculose au XIXe siècle.    La vaccination contre la diphtérie couplée avec la vaccination anti-coquelucheuse a rendu virulent le virus de la polio, aussi a-t-on eu des pics épidémiques quelques années après la vaccination systématique contre la diphtérie. Le vaccin contre la polio accompagné du cocktail prévu par le calendrier vaccinal a contribué à l’effondrement du système immunitaire et à l’installation d’un syndrome d’immunodéficience acquise.

Le vaccin contre l’hépatite B complète les ravages causés par les autres vaccins et, s’attaquant au système nerveux de l’individu, il facilite l’installation de maladies auto-immunes qui favorisent un vieillissement prématuré. Les vaccins de même que les antibiotiques ne font que diminuer la vitalité du terrain, sa résistance naturelle, et l’altération du terrain devient une source de cancérisation. Et lorsque l’on considère qu’un enfant vacciné ne développe pas telle ou telle maladie et qu’il est immunisé, la réalité est bien différente : il n’a plus la force de réagir. Les maladies chroniques s’installent chez ceux qui ont un niveau de vitalité, d’énergie, très bas. Ils ne font pas de réactions violentes car l’organisme est sapé de l’intérieur.

Atteintes cérébrales

4092914530_97262bd71bD’après Harris Coulter, éminent spécialiste américain de l’histoire des vaccinations, dans son livre Vaccination, social violence and criminality, toute vaccination est susceptible de provoquer une encéphalite légère ou grave. Ce phénomène s’accompagne d’une détérioration des gaines de myéline dans le cerveau. Ces modifications pathologiques conduisent à des handicaps divers et des problèmes de comportement. On considère qu’aux États-Unis, un enfant sur cinq a subi des atteintes cérébrales. Toute manifestation démyélinisante subite semble être directement imputable aux vaccinations, d’autant que des chercheurs ont découvert une similitude entre certains virus et la structure protéidique de la myéline. Cette découverte capitale explique pourquoi nombre de maladies auto-immunes apparaissent après la vaccination : le corps ne reconnaît plus l’antigène à combattre et s’attaque à ses propres cellules, entraînant des maladies très invalidantes sur le long terme.

Actuellement, les immunologistes s’interrogent sur les poussées épidémiques qui surviennent dans les populations vaccinées et ce constat est évidemment embarrassant pour eux car, à l’évidence, il s’agit d’une faillite de la vaccination, qui non seulement a de terribles effets pervers mais n’a jamais « éradiqué » une maladie.

Après cette lecture, les victimes de l’obligation vaccinale ne pourront plus affirmer que malgré les risques les vaccins ont « éradiqué » les maladies infectieuses de la planète, et ces trop nombreuses victimes ne devraient plus hésiter à mettre en balance les terribles effets secondaires des vaccins et la « prétendue éradication » des maladies infectieuses.

Sylvie Simon

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-la-disparition-des-maladies-infectieuses-n-est-pas-due-aux-vaccins-119159716.html

 

Autres sources :

Fernand Delarue, L’Intoxication vaccinale, éd. du Seuil, 1977.

A.   Flahault, Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 20, 1995.

Médecine et hygiène, 12 janvier 1983.

Arch. Intern. Med, 1994.

Dr Jean Pilette, La Poliomyélite: quel vaccin? quel risque? L’Aronde, 1997.

Science, vol. 29, 19-7-85.

 

 

Dernières retouches


Tribune libre Belhassen

102283Maison_Blanche_1Alors que le Congrès américain a repoussé toute forme d’intervention armée en Syrie, il vient d’autoriser le financement d’un programme secret de la CIA signé par le président Obama au début du mois de juin. Le chef d’état-major interarmes, le général Martin Dempsey, avait évalué le soutien (formation et équipement) des « rebelles » depuis la Jordanie à 500 millions de dollars par an, et la création d’une zone de non-survol à 1 milliard de dollars par mois. Le programme de la CIA reprend le principe du soutien aux « rebelles » depuis la Jordanie et inclut des opérations secrètes en Syrie.

Il s’agit principalement pour les États-Unis de contrôler les flux d’armes en provenance du Golfe (notamment les missiles sol-air qui pourraient également être utilisés contre l’aviation israélienne) et de garantir leur leadership en réduisant la présence des djihadistes (c’est-à-dire en aidant l’Armée syrienne libre à éliminer une partie du Front Al-Nosra).

Outre cette aide logistique directe, aux tueurs à gages en Syrie, le président du Comité des chefs d’état-major des forces armées américaines, le général Martin Dempsey, a fait savoir mardi dernier que les Etats-Unis avaient préparé un plan de bombardements de sites stratégiques en Syrie. Ce qui va à l’encontre de l’entente intervenue entre Moscou et Washington sur la convocation d’une nouvelle conférence internationale sur la Syrie (Genève 2), avait déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. « Si nos partenaires américains mettent l’accent sur la livraison d’armes à l’opposition syrienne et sur la diffusion de leurs plans – visiblement, en cours d’élaboration – qui prévoient des frappes sur les positions du gouvernement syrien, cela ne correspond évidemment pas aux ententes visant à réunir la conférence sans conditions préalables », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse. On se dirige donc vers le scénario libyen : destruction « massive » des forces d’Al Assad pour enfin l’assassiner par les mercenaires sous-traitants à l’image de Kadhafi. Quant au Conseil d’Insécurité il peut feindre la cécité comme d’habitude.

Cela dit, il serait notamment important de rappeler succinctement les « prouesses » belliqueuses américaines depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont : -bombardé les populations de plus de 30 pays. -tenté d’assassiner plus de 50 leaders politiques étrangers. -tenté de renverser plus de 50 gouvernements la plupart d’entre eux démocratiquement élus. -tenté de supprimer un mouvement populiste ou national dans 20 pays. -interféré honteusement dans des élections démocratiques dans au moins 30 pays. Au total, les Etats-Unis ont commis une ou plus de ces actions dans 69 pays. Et, dans la plupart des cas, la Grande-Bretagne a été la complice et la collaboratrice. Donc, finalement, la décision de bombarder la Syrie ne serait que le prolongement de cette politique criminelle qu’on tente de maquiller par différents subterfuges.

Par Chérif Abdedaïm

http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=26651

Quand Obama oblige Renault à quitter l’Iran… à son grand dam


Tribune libre Al Mutanabi

Renault TondarLe « diktat » du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. Faute de quoi, l’Alliance Renault-Nissan risquerait de ne plus pouvoir commercer avec les Etats-Unis. Renault a produit à travers ses partenaires 100.000 voitures en Iran l’an dernier… Déjà, PSA avait dû se retirer en 2012 sous la pression de GM. Un manque à gagner pour l’industrie tricolore!

« Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran », a affirmé ce vendredi, Carlos Tavares, Directeur délégué de Renault, non sans ironie et une certaine amertume. Faute de quoi, les entreprises qui commerceraient encore avec ce pays se verraient interdire toute activité aux Etats-Unis. « Des  discussions diplomatiques ont lieu d’Etat à Etat entre la France et les Etats-Unis » à ce sujet. Mais, en attendant d’éventuelles avancées sur ce sujet, Renault se voit contraint, après PSA, d’interrompre ses lucrativres activités en Iran. « On n’a pas le choix »; souligne Carlos Tavares. Implantés historiquement, les deux constructeurs français sont frappés de plein fouet par le « diktat » américain. Ils détenaient tous les deux une part très importante du marché local… contrairement aux multinationales de Detroit GM ou Ford qui  en étaient absentes !

100.000 voitures

« Plus aucune pièce ne sirt des usines roumaines mais également françaises à destination de l’Iran », indique Carlos Tavares. Renault ne fabrique pas directement en iran. Mais il fournissait des composants pour un assemblage sur place à travers deux partenaires Iran Khodro et Saipa.  Renault a vendu  plus de 100.000 véhicules l’an dernier et 28.000 encore au premier semestre, pour l’essentiel des Tondar, des Dacia Logan rebaptisées et vendues sous le label du losange. Certes, les partenaires iraniens ont des composants en stock pour fabriquer quelques véhicules  supplémentaires. Mais le flux va se tarir progressivement. Renault avait naguère produit à  travers un licencié des R5 dans le pays… La firme française a du coup souffert au premier semestre de lourdes charges liées à l’arrêt « de fait » de ses activités en Iran.

Mise en garde de Philippe Marini

Le président de la Commission des finances du Sénat, Philippe Marini, s’alarmait fin juin de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran qui allaient, selon lui, affecter durement les groupes automobiles français. Dans une tribune transmise à l’agence Reuters, il appelait les autorités françaises à obtenir de la présidence des Etats-Unis une exemption pour la France ou l’engagement que les mesures prévues ne seraient pas mises en oeuvre à son encontre. Evoquant le texte « 13645 » du 3 juin qui prévoit ces sanctions, il jugeait que la forte présence de l’automobile française en Iran « la place inévitablement au premier rang des victimes de cette mesure ».

>> Lire aussi : Alerte rouge pour l’industrie auto française sur ses ventes en Iran

Arrêt de PSA en 2012

PSA avait déjà du tout arrêter, sous la pression de General Motors, avec lequel il a signé une alliance fin février 2012. Les exportations de  collections de pièces destinées aux véhicules Peugeot traditionnellement fabriqués en Iran ont été stoppées en 2012. PSA affirme qu’il s’est ainsi conformé aux sanctions internationales. Toutefois, des sources internes assurent que PSA a arrêté les flux de composants sur demande expresse de General Motors. Le consortium du Michigan ne voulait pas que son allié soit présent dans un pays placé sur la liste noire des pays avec lesquels les Etats-Unis interdisent le moindre commerce. Soit un manque à gagner pour PSA de plus de 313.000 véhicules en 2012 et, potentiellement, de plus de 400.000 unités environ en 2013. L’Iran avait absorbé 467.000 unités du groupe PSA en 2010, 457.900 en 2011 ! La marque Peugeot s’octroyait avant les sanctions grosso modo 30% du marché local.  Il s’agissait d’ « opérations très rentables », souligne une source interne de PSA.

>> Lire aussi : Renault prospère en Iran, mais PSA s’en retire sous la pression de son allié GM

Des accords remontant au Shah d’Iran

Il s’agissait en fait d’une très vieille implantation, qui remontait aux temps du Shah.  Peugeot  avait hérité d’anciens accords passés entre la branche britannique de Chrysler et le groupe local Iran Khodro, le même que celui qui assemble aussi les Renault Tondar. Et c’est en reprenant les activités de Chrysler Europe en 1978 que la firme française avait trouvé dans la corbeille de mariée les fournitures de pièces pour le modèle Hillmann Hunter de 1966, un véhicule créé par le groupe britannique Rootes devenu entretemps Chrysler UK. Ouf!La Hunter a été assemblée sous licence jusqu’à une date récente par Iran Kodro sous le nom de Paykan depuis la fin des années 60. Peugeot a progressivement ajouté sa 405 (de 1985), laquelle a relayé in fine la Paykan dans le rôle de berline nationale. La firme tricolore a aussi introduit sa 206, notamment dans une version spécifique à quatre portes et coffre séparé.

Alain-Gabriel Verdevoye

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20130

Pauvre Cohn-Bendit. Quand le passé refuse obstinément de se faire oublier


DANIEL COHN-BENDIT DIT NE PLUS FAIRE PARTIE POLITIQUEMENT D'EUROPE ÉCOLOGIE-LES VERTSCohn-Bendit devrait pourtant savoir qu’on ne peut indéfiniment cogner sans recevoir des coups à son tour.  Il devrait savoir aussi que l’on ne peut éternellement rester le chouchou à qui tout est pardonné, pour qui tout est permis, au nom d’un ticket gagnant il y a 45 ans. Hélas, tout lasse, tout casse en ce bas monde.

Une sorte de campagne de rappel de l’image pédophile, que Daniel Cohn-Bendit a lui-même créée, a repris ces-jours-ci, à l’approche des futures élections allemandes le 22 septembre. Cette fois, c’est tout son parti, voire toute la mouvance vert-écolo qui est visée. De nouveaux témoignages apparaissent, parfois issus des rangs des fondateurs des verts. Comme souvent lors des campagnes de ce genre, des victimes sortent de l’ombre.

On peut s’attendre à ce que, d’ici l’échéance électorale, le débat politique en Allemagne se résume en un vaste déballage des mœurs présentes et passées avec des rappels qui vont faire mal, comme par exemple le refus, en Mars dernier, du Président de la Cour constitutionnelle fédérale allemande, Andreas Voßkuhle, de lire le discours de remise du prestigieux prix Theodor Heuss à Daniel Cohn-Bendit. Ou encore la plainte déposée par le réalisateur polonais Grzegors Braun.

https://avicennesy.wordpress.com/2013/05/02/cohn-bendit-planque-dans-son-hotel-denonce-en-public/

http://french.ruvr.ru/2013_03_22/Cohn-Bendit-retour-du-spectre-de-la-pedophilie/

Ces premiers coups avaient sérieusement entamé la réputation médiatique de Cohn-Bendit en Allemagne. En France, il restait encore intouchable, avec une tribune médiatique intacte (dont un François Bayrou fera les frais). Sa ligne de défense, appuyée par ses partisans, a jusqu’ici réussi à limiter la casse. Elle se résume en un mot : provocation.

Oui, c’est ça ; tout ce qui a été dit et écrit sur la ‘’pédophilie de Daniel Cohn-Bendit’’ ne serait que de la provocation. Il n’aurait donc fait qu’exécuter sa marque de fabrique. La provocation venant de ‘’Dany’’ est non seulement légitime, mais attendue. Et les fans d’applaudir, fiers de retrouver le héros de leurs jeunes années. Sauf que, dans le cas présent, il ne s’agit plus de ces pseudo provocations type soixante-huitardes qui n’ont pas plus de portée qu’un slogan de manif. Cohn-Bendit n’est plus ce gamin des pavés parisiens, c’est un responsable politique évoluant dans un milieu que l’on ne manipule pas aisément. Dans ce monde-là, une vraie provocation ne reste pas sans réaction.

Mais, non seulement personne, au sein de la classe politique, n’a été dupe, mais ils enfoncent le clou encore plus profondément dans le cercueil du parti des Grünen. Cette fois, le coup vient de l’intérieur. Eckhard Stratmann-Mertens, ancien député et membre fondateur du parti des Grünen, vient de démolir devant la presse toute la rhétorique adoptée par Cohn-Bendit. « J’étais aussi étudiant à Francfort-sur-le-Main quand Cohn-Bendit et Joschka Fischer étaient là. J’ai participé aux mêmes manifestations. Et je peux vous dire que je ne crois pas un mot des explications de Cohn-Bendit quand il dit qu’il a fait ses révélations sexuelles avec des enfants dans un seul but de provocation ». Eckhard Stratmann-Mertens rajoute des détails décrivant certaines scènes de l’époque. Ce témoignage est renforcé par d’autres témoins qui étaient alors enfants pendant la période concernée. L’un d’eux, âgé de 46 ans aujourd’hui, parle même de viols qu’il aurait subi de la part de certains membres de la commune des écologistes dans le lieu-dit de Dachsberg.

Le dernier système de défense autour de Cohn-Bendit est en train de s’effondrer. Il semble que les verts ont fait leur temps, tant en Allemagne qu’en France, et que l’on veuille tourner cette page de l’écologie politique dont Cohn-Bendit était un des derniers gardiens au niveau européen. Pour cela on est allé chercher une vieille histoire poussiéreuse que l’on croyait oubliée, pour la remettre au goût du jour avec des témoins qui sortent de partout comme s’ils n’attendaient qu’un signal.

Avic

Egypte : vers un avenir de plus en plus sanglant – Par Robert Fisk


v2-egypt1-EPAAlors que la foule des pauvres se rassemble en soutien de Mohamed Morsi, les bien-nantis marchent derrière les images de leur général. Des centaines de milliers soutiennent le coup d’Etat – juste comme beaucoup ne le font pas.

Des centaines de milliers de personnes se sont rendues hier autour de la mosquée de Rabaa au Caire pour protester contre le coup d’Etat en Egypte, tandis que des centaines de milliers d’autres se déversaient dans la place Tahrir pour soutenir leur général favori , Abdel Fattah El-Sisi, qui a organisé le ‘’coup-d’état-que-nous-ne-devons-surtout-pas-appeler-coup-d’état’’.

Grotesque, sans précédent, bizarre. Appelez ça comme vous voulez. Mais, d’un côté, les hélicoptères plongeant joyeusement au-dessus Tahrir, et de l’autre, la ligne de la police anti-émeute avec leurs casques à visière et les troupes debout en face des barricades des Frères Musulmans, deux histoires différentes. Les journalistes ne devraient pas être des marchands de malheur, mais les choses n’avaient pas l’air trop bonnes au Caire hier soir.

La chose la plus triste – le plus tragique, si vous voulez -, c’est que les foules dans Nasr City, à proximité de la route de l’aéroport où se situe la mosquée, étaient aussi gaies et accueillantes que les masses dans Tahrir qui considèrent leurs homologues comme des «terroristes» plutôt que des partisans de Mohamed Morsi, le Président légalement et démocratiquement élu de l’Egypte qui a été renversé par l’armée il y a trois semaines. Les dizaines de milliers d’Egyptiens traversant les ponts sur le Nil ou transpirant sous une chaleur de 40°C sur la route de l’aéroport étaient aussi heureux que s’ils se rendaient à un match de football.

Mais la gaieté s’arrête là. Les Frères musulmans, hommes et femmes, avaient amené des photos de Morsi et avaient peint des étoiles de David sur la caserne militaire près de la mosquée. Ils avaient empilé des milliers de sacs de sable autour de leur campement de tentes et des tas de pierres à lancer à tous ceux qui essaient de les déplacer. Mais les soldats sur la route – eux aussi, il faut le dire, gais et très amicaux – tenaient des armes automatiques à côté de véhicules blindés français et de fabrication américaine, et des matraques en bois, et étaient flanqués de policiers en uniformes noirs de mauvaise qualité.

Il semblait qu’ils n’étaient qu’à quelques heures du moment où ils allaient charger les frères musulmans, et peu importe combien d’hommes barbus étaient en train de lire le Coran sur la chaussée – ce qu’ils étaient effectivement en train de faire – et il était difficile d’imaginer les heures qui allaient venir autrement que mortelles.

Un point qui se distingue – et ce n’est peut-être pas à la mode de dire ça -, c’est que les partisans des Frères musulmans étaient généralement pauvres et avaient l’air pauvres dans leurs abayas sales et sandales en plastique. Certains des manifestants de la place Tahrir, qui étaient vraiment révolutionnaires contre Moubarak en 2011, ont paradé sur les ponts du Nil brandissant des affiches du général al-Sisi. Et il faut dire, aussi douloureux que cela puisse être, que la vue de gens bien nantis brandissant la photo d’un général en lunettes de soleil – quoique merveilleux et très démocratique général – était profondément déprimante. Qu’est-il vraiment arrivé à la révolution du 25 Janvier 2011?

«Nous aimons les soldats, mais nous n’avons pas besoin du général », a crié une femme en foulard près de la mosquée Rabaa, mais Sisi est maintenant un visage bien connu, l’homme qui va faire revenir l’Egypte dans sa véritable voie révolutionnaire, si vous pouvez oublier pour le moment que le premier président réellement élu dans l’histoire égyptienne moderne est probablement incarcéré dans une de ces baraques que nous longeons si allègrement sur ​​la route de l’aéroport.

Mais l’Egypte a besoin d’un gouvernement. En revenant de Nasr City pour me rendre au centre du Caire, ce soir, ma voiture a été bloquée dans un embouteillage parce que les familles rivales se battaient dans une fusillade à travers l’autoroute. Environ 1.000 Cairotes s’y étaient joints en jetant des pierres à partir d’une passerelle. Deux miles plus loin, une femme d’âge moyen avait été traînée par une moto et était allongée, souffrante, sur la chaussée. Bon nombre de conducteurs qui l’ont vue ont continué leur chemin, le nez de leurs familles pressé contre la vitre pendant que cette dame gisait bras et jambes écartés sur l’autoroute dans sa robe noire. Le proche avenir se présente mal.

Traduction Avic

Par Robert Fisk

http://www.independent.co.uk/news/world/africa/robert-fisk-on-egypt-as-impoverished-crowds-gather-in-support-of-mohamed-morsi-the-wellheeled-march-behind-their-images-of-the-general-8734453.html

Le SIDA et d’autres virus ont bien été créés en laboratoire par les Etats-Unis dans un but génocidaire


Les-autotests-du-VIH-sida-pourraient-etre-autorises-en-France_article_popinCet article vient compléter celui publié sur de nombreux médias citoyens cette semaine. Le sujet peu sembler vu et revu depuis des années et pourtant, en constatant le doute qui persiste chez beaucoup de lecteurs, il convient de creuser le sujet afin de démêler le vrai du faux.

Officiellement, la médecine indique que le SIDA, ayant officiellement causé 28 millions de morts à ce jour, proviendrait du virus d’immunodéficience humaine (VIH). Certaines théories indiquent quand à elles qu’aucun virus VIH n’a jamais été détecté chez un malade du SIDA et d’autres qu’il s’agit d’un virus crée en laboratoire. Tout cela n’est pas très clair. Alors qu’en est-il vraiment? 

Cet article retranscrit essentiellement les recherches du Dr Boyd Graves s’étant penché réellement sur la question sans passer par le prisme de la pensée unique. Une vidéo du Dr Horrowitz et divers documents déclassifiés du gouvernement viennent confirmer ses dires. Le Dr Graves décédera le 18 Juin 2009 d’une infection par la bactérie Escheria Coli. Les plaintes en justices engagés contre le gouvernement des Etats-Unis ont été à chaque fois étouffées. 

(voir l’organigramme plus en détail).

organigramme VIH
Pour les sceptiques qui penseraient que ce sont de faux documents, vous trouverez ici un ensemble de 5000 pages de documents du congrès déclassifiés qui montrent que ce sont des documents originaux. Ils parlent précisément des armes biochimiques US (l’aspartame y serait d’ailleurs mentionné).

L’histoire du développement du SIDA

Le Dr Boyd E. Graves 28 septembre 2002

Extrait du livre «State Origin: The Evidence of theLaboratory Birth of AIDS »

« La véritable histoire de l’origine du sida peut être retracée tout au long du 20ème siècle en commençant par 1878. Le 29 Avril de cette année les Etats-Unis ont adopté une «Loi fédérale de quarantaine ».

Les Etats-Unis ont fait un effort significatif pour enquêter sur les «causes» des épidémies. En 1887, l’effort a été renforcée grâce au  «Laboratoire d’hygiène ». Ce laboratoire était dirigé par le Dr Joseph J. Kinyoun, un raciste pur et dur, qui servait l’idéologie eugéniste.

Deux ans plus tard, en 1889, nous avons pu identifier les « mycoplasmes », un agent transmissible, qui est maintenant considéré comme étant le cœur des maladies humaines, y compris le SIDA.

En 1893, nous avons renforcé la Loi fédérale sur la quarantaine et tout à coup il y a eu une explosion de la polio.

En 1898, nous savions que nous pourrions utiliser des mycoplasmes pour provoquer des épidémies, parce que nous étions en mesure de le faire chez les bovins et dans les plants de tabac.

En 1899, le Congrès américain a commencé à étudier la lèpre aux Etats-Unis.

En 1902, nous avons organisé une « observatoire d’évolution expérimentale » et avons pu identifier les maladies de nature ethnique.

En 1904, nous avons utilisé des mycoplasmes pour provoquer une épidémie chez les chevaux.

En 1910, nous avons utilisé des mycoplasmes pour provoquer une épidémie chez les volailles.

En 1917, nous avons formé la «Fédération de la Société Américaine pour la Biologie Expérimentale» (FASEB).

En 1918, le virus de la grippe tue des millions de gens sans crier gare. C’était un virus de la grippe modifié avec un mycoplasme aviaire pour laquelle les primates humains n’avaient aucune « immunité acquise ».

En 1921, le théoricien de l’eugénisme Bertrand Russell, soutient publiquement la «nécessité d’organiser des « fléaux » contre la population noire.

En 1931, des tests sont faits secrètement sur les Afro-Américains et expérimentons le SIDA sur les moutons.

En 1935, nous apprenons que l’on pourrait cristalliser le mycoplasme du tabac et qu’il resterait infectieux.

En 1943, nous commençons notre programme de guerre biologique. Peu de temps après, nous étudions les mycoplasmes chez les humains en Nouvelle Guinée.

En 1945, nous assistons au plus grand afflux de scientifiques étrangers de l’histoire dédiés au programme biologique américains. L’Operation Paperclip restera dans les annales comme étant l’un des programmes les plus sombres d’un gouvernement parallèle véreux faisant une fixation sur le génocide.

En 1946, la marine américaine engage le Dr Earl Traub, un biologiste raciste notoire.En mai, une séance de la Commission des Finances confirme l’existence d’une arme biologique « secrète ».

En 1948, nous savons que les États-Unis ont confirmé l’approbation de «l’élaboration d’un projet » dans lequel la question de la surpopulation de certains groupes raciaux est évoquée.

Un mémo de George McKennan du Département d’État permet de mettre en exergue le mensonge eugéniste nécessaire au génocide de millions d’innocents.

En 1949, le Dr Bjorn Sigurdsson isole le virus VISNA. Visna a été crée par l’homme et partage une partie de l’ADN du VIH. Voir, Proceedings of the United States, NAS, Vol. 92, pp. 3283 – 7, (11 Avril, 1995).

En 1951, nous savons maintenant que notre gouvernement a mené sa première attaque de virus sur les Afro-Américains en Pennsylvanie. En Pennsylvanie, des cageots sont infectés afin de découvrir combien de manutentionnaires noirs en Virginie seraient atteints d’un virus placebo.Ils ont également infecter expérimentalement les moutons et les chèvres. Selon l’auteur Eva Snead, la première conférence mondiale sur un virus semblable au SIDA a lieu.

En 1954, le Dr Bjorn Sigurdsson publie son premier article sur le virus Visna et s’impose comme le « grand-père du virus du sida. » Il va rencontrer la concurrence du Dr Carlton Gajdusek.

En 1955, ils réussissent à créer artificiellement le virus de la mosaïque du tabac. Les Mycoplasmes seront toujours au cœur du programme de guerre biologique US.

En 1957, le futur président américain, Gerald Ford (ndlr: un franc-maçon du 33ème degrés, autant dire un sataniste pur et dur) et quelques autres donnent au Pentagone la permission de déployer des agents biologiques pathogènes. Il n’y a pas de cas signalé de SIDA avant 1957, date de la création du « special operation x » (La SOX), programme qui a servi de prototype pour le programme du « virus spécial » qui commencera en 1962.

En 1960, Nikita Khrouchtchev était au courant de l’arme biologique. Sa déclaration de 1960 restera longtemps le reflet de l’arrogance de la collusion secrète entre le communisme et la démocratie. Les deux pays s’accordent en Novembre 1972 pour la réduction de la population noire.

En 1961, le scientifique Haldor Thomar publie que les virus provoquent le cancer.

En 1995, lui, Carlton et Gajdusek informent la National Academy of Sciences que «l’étude sur le visna sur les moutons serait le meilleur essai pour d’éventuels médicaments contre le HIV. »

En 1962, sous couvert de recherche sur le cancer, les États-Unis tracent le chemin pour commettre des meurtres prémédités, le programme « Spécial Virus » commence le 12 Février. Dr. Len Hayflick met en place un laboratoire de mycoplasme à l’Université Stanford. On pense que le programme « Spécial Virus » a commencé en Novembre 1961 avec un contrat de Pfizer.

À compter de 1963 et les années suivantes, le programme « Spécial Virus » menait des compte rendus annuels au Hershey Medical Center, Hershey, en Pennsylvanie. Les réunions annuelles sont emblématiques de la nature agressive de la recherche des E.U. sur le développement du SIDA.

En 1964, le Congrès des États-Unis a donné son plein appui à la recherche sur le virus de leucémie / lymphome (SIDA).

En 1967, l’Académie nationale des sciences a lancé un assaut à grande échelle sur l’Afrique. La CIA (Division Technical Services) accepte son programme secret d’inoculation.

En 1969, 18 Juillet, Fort Dietrick informe des scientifiques dans le monde et le Pentagone demande davantage d’argent, ils savent qu’ils peuvent fabriquer le SIDA. La note de service secrète sur le « Surpeuplement » de Nixon  au Congrès marque le début de la chaîne de l’holocauste du SIDA.

En 1970, le président Nixon (ndlr:Franc-maçon) signe PL91-213 et John D. Rockefeller (ndlr: illuminati), III est devient «tsar de la population. » Le Mémo de Nixon relatif à la sécurité nationale ne laisse aucun doute quant à la nature génocidaire du dépeuplement.

En 1971, Sortie du Compte Rendu n°8. L’organigramme (p.61) reste à tout jamais l’acte de naissance du SIDA en laboratoire.Le rapport d’avancée n ° 8 est délivré. Au fil du temps, le programme Spécial Virus produira 15 rapports et plus de 20.000 notes scientifiques. L’organigramme constitue le lien entre tous les documents scientifiques, l’expérimentation et les contrats des Etats-unis. Il restera « manquant » jusqu’en 1999. Les scientifiques du monde entier sont stupéfaits. L’organigramme prendra tout son sens au cours du 21ème siècle. Il apparaît aussi que les expériences poursuivies dans la Phase IV-A de l’organigramme offrent la meilleure piste vers une thérapie plus efficace pour les porteurs du VIH/SIDA. Les 60 premières pages du Compte Rendu n°8 du programme Spécial Virus dévoilent de façon probante le but de l’opération. En Juin 1977, le programme Spécial Virus avait produit 66 000 litres de SIDA. Le virus du SIDA était ajouté aux vaccins envoyés en Afrique et à Manhattan. Cependant, grâce à la franchise d’auteurs tels que le Dr. Robert E. Lee, nous apprenons que le Laboratoire de Mycoplasmes de Stanford publie un des premiers rapports incluant le terme SIDA dans son titre : « Infections Virales chez l’Homme Associées au Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise ». Le scientifique initial, le Dr. Thomas Merigan, était « conseillé » dans le programme Spécial Virus

Le compte rendu n ° 8 page 104-106 prouve que le Dr Robert Gallo travaillait secrètement sur le de développement du virus avec le plein appui du secteur du gouvernement américain qui cherchait à tuer ses concitoyens. Dr Gallo ne peut pas expliquer pourquoi il a exclu son rôle de «chef de projet» pour le programme Spécial Virus dans sa bibliographie. Les premiers travaux et découvertes du Dr Gallo peuvent être mis en relation avec l’organigramme de 1971.  Nous savons maintenant comment chaque expérience s’y imbrique.  La logique de recherche est une preuve irréfutable de l’existence d’un « Manhattan project » visant à élaborer un cancer contagieux qui tue sélectivement. Le document de 1971 du Dr Gallo est d’ailleurs identique à son annonce faite en 1984 sur le SIDA.

Le compte rendu n ° 8 page 273-286 prouve que nous avons inoculé le sida à des singes. Depuis 1962, les Etats-Unis et le Dr. Robert Gallo ont infecté des singes et les ont relâchés dans la nature. Ainsi, même des scientifiques du gouvernement sont stupéfaits de constater l’apparition soudaine du HIV-1 et HIV-2 chez deux espèces de singes d’origines différentes, au cours des cent dernières années. Une étude japonaise de 1999 révélera finalement l’origine anthropique du virus du SIDA chez les singes. Les résumés des expériences faites sur les singes prouvent définitivement que le virus d’immunodéficience simienne est également fabriqué par l’homme.

En 1972, les Etats-Unis et l’Union soviétique signent un accord biologique qui signe l’arrêt de mort de la population noire. L’accord de 1972 pour la collaboration et la coopération dans le développement d’agents biologiques offensifs fait toujours partie de la politique des Etat-Unis.

En 1973, le scientifique de renommée mondiale, Garth Nicolson fait un rapport sur son projet, «« Rôle de la Surface Cellulaire pour Echapper à la Surveillance Immunitaire » (Role of the Cell Surface in Escape From Immunological Surveillance). Son rapport est accompagné de sept articles publiés. Le Dr.Nicolson a travaillé en collaboration avec le programme Spécial Virus de 1972 à 1978. Il est considéré par certains comme étant le collaborateur de la côte ouest du Dr Gallo. Il est fortement suspecté qu’en raison du Dr.Nicolson, le Dr Robert Gallo et le Dr Luc Montagnier se seraient secrètement rencontrer en Californie du Sud pour se mettre d’accord sur ce qu’ils pourraient dire et ne pas dire sur le programme de développement du « spécial virus ».

En 1974, Henry Kissinger (ndlr: Franc-maçon de 33ème degrés) produit son NSSM-200 (plan américain de lutte contre la surpopulation). Il est le seul sujet de discussion lors de la Conférence mondiale de la population à Bucarest, en Roumanie. Les hommes de l’ombre avaient gagné, tout le monde était d’accord pour secrètement abattre la population africaine. Aujourd’hui, c’est l’Afrique et d’autres qu’ils considèrent indésirables. Demain, cela pourrait être vous.

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En 1975,  Le Président Gerald Ford signe le Mémorandum de Défense de la Sécurité Nationale n°314. Les Etats-Unis implémentent le NSSM-200 de Kissinger .

En 1976, les Etats-Unis produisent le compte rendu n ° 13 du programme « Spécial Virus ». Le rapport prouve l’existence d’accords internationaux des États-Unis avec les Russes, Allemands, Britanniques, Français, Canadiens et Japonais. Le complot visant à tuer des Noirs a un large soutien international. En Mars, la production du virus du sida commençet, en Juin 1977, le programme avait produit 66 000 litres de SIDA. Le président Jimmy Carter autorise la poursuite du plan secret pour abattre la population noir.

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En 1977, le Dr Robert Gallo et les scientifiques soviétiques se réunissent pour discuter de la prolifération des 66 000 litres de SIDA. Ils intègrent le SIDA dans le vaccin de la variole pour l’Afrique et le vaccin expérimental de l’hépatite B pour Manhattan. D’après les auteurs Juin Goodfield et Alan Cantwell, le lot n ° 751 a été administré à New York à des milliers de personnes innocentes. Ce gouvernement ne sera jamais en mesure de réparer le mal fait aux personnes pour le viol sociale, l’humiliation et les préjudices faits aux personnes qui font face au VIH / SIDA quotidiennement. Les hommes de l’ombre avaient calculé avec précision que vous ne vous soucieriez  pas de la mort de noirs et d’homosexuels. En fait, vous ne vous souciez pas que près d’un demi-million de vétérans de la guerre du Golfe soient infectés par quelque chose de contagieux. Bientôt, il n’y aura plus de population noir ni de militaires handicapés, les Blancs âgés commenceront alors soudainement à mourir et vous n’auraient toujours rien compris.» Cela vous permettra peut être de mieux comprendre la situation.

Cette vidéo réalisée par le docteur Léonard Horowitz confirme les recherches du Dr Grave. Le Dr gallo y est pris en flagrant délit de mensonge en fin de vidéo. (Si quelqu’un veut se dévouer pour une VOSTFR…)

Soudain, tout comme le président Nixon l’avait prédit, le nombre de morts explosait. Le 4 Novembre 1999, la Maison Blanche annonçait, ….
« Dans un délai de cinq ans, tous les nouveaux infectés par le VIH aux Etats-Unis seront afro-américains …. »Il faudra tôt ou tard que nos experts soient autorisés à prendre en compte l’histoire de ce programme de virus. Il serait invraisemblable, sans cela, de tenter d’élucider l’étiologie du SIDA.

Davantage de détails sur l’histoire du programme de virus secret peut être trouvé dans les archives du Dr. John B. Moloney. L’examen des fichiers du Dr Moloney permettra encore d’identifier d’autres dates et archives qui correspondent à l’une des plus grande prolifération de maladie dans l’histoire de la race humaine. Nous avons trouvé le chaînon manquant. Le fondement de la logique logique de recherche d’un programme fédéral destiné à tuer. Nous pouvons identifier quelques-unes des personnes qui ont travaillé dans l’ombre comme les Drs Robert Gallo et Garth Nicolson. Connaissant les mécanismes d’attaque par lesquels nous pouvons stopper le SIDA, il est désormais temps que plus personne ne puisse être touché par cette chimère de mycoplasme synthétique.

Aider ceux d’entre nous qui sont encore là pour réaliser une vie épanouie et contributive. Nous sommes tous un même peuple.

Le 28 Septembre 1998, j’ai déposé une plainte contre les Etats-Unis pour la «création», «production» et «prolifération» du SIDA. Le 7 Novembre 2000, la cour d’appel s’aligna sur la décision du tribunal de première instance jugeant que l’allégation de fabrication du SIDA était « sans fondement ». » Le monde attend toujours que la cour se prononce sur les éléments de ce dossier. Le tribunal ne peut pas continuer à simplement écarter nos experts et l’organigramme du gouvernement.(ndlr: et pourtant si…il suffit que la cour soit composée de franc-maçons qui sont tenus par serment de s’entre-aider et le tour est joué: c’est beau la justice n’est-ce pas?).

On m’a demandé de donner mon point de vue en ce qui concerne le programme fédéral MK-NAOMI. Le signle MK-NAOMI est le nom de code prévu pour désigner le développement du SIDA. La partie «MK» sont les initiales des deux co-auteurs du virus du SIDA, Robert Manaker et Paul Kotin. La partie « NAOMI » signifie « les noirs ne sont que des individus temporaires. » ( Negroes are Only Momentary Individuals). Le gouvernement américain continue à orchestrer le silence des très hauts échelons du Congrès et des militaires. À l’heure actuelle, personne ne prend ses responsabilités. Les honnêtes gens finiront par créer un tsunami d’indignation dans l’opinion public. Nous ne pouvons pas permettre à l’Etat un droit autocratique de gouverner en dehors de la constitution. Notre société est structurée de façon à dissimuler les crimes d’Etat, tout en punissant les citoyens pour des délits mineurs. Leur stratégie est basée sur la confusion générale qu’ils peuvent créer en manipulant les médias. Ils sont très habiles à ce jeu là. Nous devons nous concentrer sur la présentation régulière de l’organigramme qui est le chaînon manquant qui prouve l’existence d’un programme de recherche coordonné pour développer un virus du cancer qui détruit le système immunitaire.

Cette compilation de documents judiciaires et de correspondances est l’accomplissement du véritable effort d’un homme afin de résoudre le mystère de l’origine du sida. Nous avons trouvé l’origine du SIDA, c’est nous.

~ Boyd 'Ed' Graves 7 Juillet 1952 au 18 Juin 2009
~ Boyd ‘Ed’ Graves 7 Juillet 1952 au 18 Juin 2009


 

 

L’origine du SIDA est aussi à l’origine de presque tous les virus du cancer qui existent. Le Lymphome, la leucémie et le SIDA sont une petite partie d’une longue liste de maladies crées par l’homme. Ces cancers ont été développés dans un endroit appelé Fort Dietrich, Maryland, États-Unis, dans une installation de l’armée. En 1971, Fort Detrich changea de mains, et sous le couvert de l’Institut national de la Santé (NIH) la «recherche» biologique a continué, après que le président Nixon ait déclaré que les Etats-Unis réduiraient le financement et l’arrêt de la «recherche» biologique, en fait, ce financement pour la recherche biologique a augmenté en 1970 avec l’appropriation de 10 millions de dollars pour créer un virus de suppression immunitaire « pour lequel aucune immunité naturelle ne pouvait être obtenu ».

L’OMS est dirigée par l’ONU et à son tour, l’OMS répercutent les plans du nouvel ordre mondial sur le peuple. Les vaccinations de masse, les pénuries alimentaires, les prédictions pandémie.

Si vous n’êtes pas déjà au courant du but de l’ONU, l’OTAN, l’OMS, l’AMA (American Medical Association), faites des recherches, l’information n’est pas si difficile à trouver, vous avez juste à regarder dans la bonne direction.

l’AMA a été créée pour stopper les établissements d’enseignement de santé alternatifs aux États-Unis et pour faire en sorte qu’il ne soit possible de se former que dans les universités. C’est pourquoi la plupart des médecins ne connaissent pas les bienfaits de l’oxygène et la vrai santé et ne connaissent pas grand chose comme remèdes.

Comme Hippocrate le disait: « soyez votre propre médecin ».

Nous avons été tellement endoctrinés à penser que notre santé est si complexe, et avons appris qu’il n’y a pas de remède de fond pour la maladie, mais la vérité est que la maladie humaine est soignable facilement, la toxicité externe et le cancer crée par l’homme est une autre chose, mais là encore il existe des remèdes avec une variété d’options, qui sont tenue à l’écart du peuple par la mafia médicale aux commandes car «un malade guéri est un client perdu». »

Conclusion:
Que dire si ce n’est que ce médecin a tout compris. Merci à lui pour ses recherches qui démontrent que les plans génocidaires de l’élite sataniste qui nous gouvernent ne datent pas d’hier. Méfions-nous de leurs manigances. Non, les gouvernements ne veulent pas notre bien-être (l’article montre bien que des accords ont été passés avec divers pays, y compris la France), non l’OMS ne s’intéresse pas à notre santé (au contraire, ils sont là pour diminuer la population mondiale, typiquement par le biais de ce genre de programmes). Si par hasard, cette hiver on voit un virus mutant de la grippe aviaire faire son entrée, on saura pourquoi.

Sources:
http://www.boydgraves.com/flowchart/
http://fr.scribd.com/doc/20536742/Boyd-Graves-ESP-1-HIV-AIDS-Development-Timeline
http://fr.scribd.com/doc/20272035/hb-15090
http://www.mpwhi.com/hr_dod_1970.htm

Traduction / Synthèse:
Fawkes News

Poutine ne veut pas seulement une armée puissante, il veut une armée prête au combat


russieL’année 2013 n’est pas encore terminée et c’est le deuxième exercice de grande envergure de l’Armée russe qui vient de se terminer. L’ours se réveille et veut qu’on le sache. Ces manœuvres pourraient être considérées comme des exercices de routine comme il s’en passe dans toutes les armées. Mais la manière dont la Russie procède laisse voir tout à fait autre chose, particulièrement pour les dernières manœuvres.

Le mode de déclenchement, d’abord. Comme en Février, il s’agit d’exercices surprise. Son déroulement est ensuite très médiatisé. Ce qui semble être une tentative d’information ou une couverture d’un événement important (et il l’est), se révèle être une opération médiatique soigneusement calculée. Enfin, l’ampleur de ces manœuvres surprises, calées entre deux exercices conjoints avec la Chine, peuvent donner à réfléchir.

Aux premières heures du 13 Juillet, débute un exercice militaire surprise ordonné par Vladimir Poutine après une réunion la veille avec le ministre de la Défense le général Sergueï Choïgou. Cet ordre concernait les forces de combat dans la partie extrême-Orientale du pays et représentent le plus important exercice militaire de l’histoire post-soviétique.

Selon le ministère russe de la Défense, à 01h 00 le 13 Juillet, le commandant du District Militaire (DM) de l’Est, l’amiral Konstantin Sidenko, ouvre un fichier secret provenant de l’état-major général qui contient des instructions pour ses forces. La tâche à accomplir implique, selon le ministère de la Défense : « Un total de plus de 80.000 hommes, quelque 1.000 chars et  véhicules blindés de combat, 130 avions et hélicoptères, ainsi que 70 navires de guerre et auxiliaires de la marine russe « .

Mais, après 3 jours d’exercices, le 16 juillet, le service de presse de ce même ministère annonce que jusqu’à 160.000 soldats ont été impliqués dans l’exercice. Ce même jour, c’est aussi le branle-bas de combat pour les journalistes pour suivre l’arrivée du président Poutine à une tour d’observation à Sakhaline pour assister à l’un des scénarios de l’exercice. Il est accompagné par Choïgou et le chef d’état-major général de l’armée le général Valeriy Gerasimov. L’ampleur de l’exercice est étendue à toutes les formations interarmes du DM de l’Est et certains éléments venant du DM du Centre. Plus tard, le ministère de la Défense publiera une déclaration révisée concernant les effectifs: «L’effectif total des troupes qui sont impliqués dans le contrôle de la préparation au combat est supérieur à 160.000 militaires » (www.mil.ru, le 16 Juillet).

manoeuvres-militairesTout au long des exercices, la presse a été mise à contribution et a fait des mises à jour régulières de la situation, selon les informations transmises par le ministère de la défense. Il apparait clairement que l’objectif est de coordonner toutes les armées, toutes les divisions, toutes les composantes du district, de manière à les amener à un état ‘’prêt au combat’’. Le rapport que fait Gerasimov à Choïgou par téléconférence le 13 Juillet énumère tous les éléments de l’armée qui sont en ordre de combat. Ce qui semble bien être l’objectif. Quels que soient leur armement, leur mission, Poutine veut une armée fonctionnelle, coordonnée. Nous ne sommes plus seulement dans des scénarios défensifs. La présence de brigades de fusiliers  motorisées et de brigades d’assaut entrainées pour prendre un territoire, peut faire penser que la politique militaire russe est peut-être en train de changer. Surtout si l’on rajoute que, le 17 juillet, l’aviation à long rayon d’action a effectué quatre sorties le long des frontières de la Russie. Le ministère de la Défense note que les zones couvertes étaient les «territoires internes de la mer du Japon et de la mer d’Okhotsk, des eaux neutres de l’océan Pacifique au nord de l’archipel nippon ». Trois bombardiers Tu-95MS ont effectué des vols pour tester les systèmes de défense aérienne dans la 3ème Armée de l’Air du DM de l’Est et le Commandement de la défense aérienne autour de Sakhaline et la mer du Japon. Ces moyens aériens sont adaptés pour des missions de surveillance (Interfax Juillet 13-17; RIA Novosti, le 17 Juillet).

Comme on le voit, l’exercice n’était pas si inopiné que ça. Son ampleur, la préparation de l’appui logistique et le transport qui s’est fait beaucoup par rail sur d’énormes distances, l’annulation du congé pour le personnel militaire et les tests de mobilité stratégique indiquent tous qu’une planification considérable avait été faite.

Le fait important, c’est la manière dont les médias ont été utilisés. Malgré eux (ou peut-être pas) ils ont participé aux exercices dans un rôle que nous avons déjà vu avec les armées de l’OTAN, le rôle de médias embarqués. Ils ont servi à informer (peut-être), à embrouiller (beaucoup), en tout cas à nous présenter ce qu’on avait voulu que nous voyions.

Ces manœuvres exceptionnelles sont-elles responsables du nouveau Livre Blanc de la Défense russe ? Dans le contexte que nous connaissons, il est difficile de voir tous ces exercices tels qu’ils nous sont présentés. Il est par exemple difficile de voir les manœuvre conjointes sino-russes qui se déroulent actuellement comme de simples exercices dans le cadre de la ‘’mission de la paix’’ si l’on considère toutes les forces qui y sont engagées. Ça bouge décidément beaucoup dans ce coin du monde.

Avic

Le loup, l’agneau et le tiers – par Uri Avnery


2013628172937_samaa_tvQuand vous avez un conflit entre deux parties, la façon de le résoudre est claire : mettez-les dans la même pièce, laissez-les venir à bout de leurs différences et ils en sortent avec une solution raisonnable et acceptable pour tous les deux.

Par exemple, un conflit entre un loup et un agneau. Mettez-les dans la même pièce, laissez-les venir à bout de leurs différences et ils en sortent avec …

Hé, attendez une minute. Le loup en sort. Mais où est passé l’agneau?

Si vous avez un conflit entre deux parties telles qu’un loup et un agneau, vous devez disposer d’un tiers dans la chambre, juste pour s’assurer que la Partie 1 ne va pas prendre la Partie 2 pour son dîner, au cours des négociations.

L’équilibre des forces entre Israël et l’Autorité palestinienne est comme celle entre un loup et un agneau. Dans presque tous les domaines – économique, militaire, politique – Israël dispose d’un vaste avantage.

C’est une réalité. Il appartient à la tierce partie de la rééquilibrer en quelque sorte.

Peut-elle le faire ? Le fera-t-elle ?

J’ai toujours aimé John Kerry. Il dégage un air d’honnêteté, de sincérité, qui semble réel. Ses efforts obstinés forcent le respect. L’annonce cette semaine qu’il a enfin fini par atteindre ne serait-ce même que la première étape des négociations entre les parties peut donner lieu à l’optimisme.

Comme Mao a dit: une marche de mille kilomètres commence par un premier pas.

Les parties ont convenu d’une réunion des délégués pour travailler sur les détails préliminaires. Elle devrait avoir lieu la semaine prochaine à Washington. Jusqu’ici ça va.

La première question est: qui sera la troisième personne? Des fuites ont divulgué que le principal candidat pour cette tâche délicate est Martin Indyk, un vétéran ancien officier du Département d’Etat.

C’est un choix problématique. Indyk est juif et très impliqué dans les activités juives et sionistes. Il est né en Angleterre et a grandi en Australie. Il a servi deux fois comme ambassadeur américain en Israël.

Les Israéliens de droite s’opposent à lui parce qu’il est actif dans les institutions israéliennes de gauche. Il est membre du conseil d’administration du New Israel Fund, qui apporte un soutien financier aux organisations pacifistes modérées israéliennes et est diabolisé par ceux de l’extrême droite autour de Binyamin Netanyahu.

Les Palestiniens peuvent se demander si parmi les 300 millions de citoyens américains il n’y a pas un seul non-Juif qui pourrait gérer ce travail. Depuis de nombreuses années maintenant, il s’est trouvé que presque tous les responsables américains qui se sont occupés du problème israélo-arabe ont été des Juifs. Et la quasi-totalité d’entre eux sont par la suite devenus des pontes dans des think-tanks et autres organisations sionistes.

Si les Etats-Unis avait été appelé à arbitrer les négociations entre, disons, l’Egypte et l’Ethiopie, auraient-ils nommé un Éthiopien-américain?

J’ai rencontré plusieurs fois Indyk, généralement à des réceptions diplomatiques (pas celles de l’ambassade des États-Unis, auxquelles je n’ai pas été invité.) Une fois je lui ai envoyé une lettre en rapport avec son nom.

L’histoire de Indyk est bien connue de tous ceux qui sont versés dans le folklore juif. Elle a été racontée par un rabbin juif très influent, Nachman de Braslaw (1772-1811), qui a de nombreux adeptes, encore aujourd’hui en Israël.

Il était une fois un prince qui souffrait de l’illusion qu’il était un Indyk (dinde en yiddish -. A partir de l’hébreu pour poule indienne). Il s’asseyait nu sous une table et ne mangeait que les miettes qu’on lui jetait.

Après que tous les médecins aient échoué à le guérir, un rabbin sage prit l’affaire en main. Il ôta ses vêtements, s’assit nu sous la table et commença lui aussi à agir comme un Indyk. Étape par étape, il finit par convaincre le prince qu’un Indyk peut porter des vêtements, manger de la nourriture normale et, à la fin, s’asseoir à table au lieu d’être en dessous. De cette façon, le prince fut guéri.

Certains pourraient dire que cette histoire a une incidence directe sur son travail futur, si c’est bien lui qui est choisi. Deux Indyks nus sont maintenant sous la table, et son travail sera de les amener à s’asseoir à la table et parler sérieusement de paix.

Il est vrai que les Palestiniens sont habitués à avoir des miettes qui leur sont jetées, mais maintenant ils peuvent exiger de la vraie nourriture.

Les chances pour les négociations de paix peuvent être évaluées par l’atmosphère qui règne des deux côtés, la terminologie qu’ils utilisent et les discussions internes qu’ils mènent.

Ce n’est pas très encourageant.

En Israël, presque personne n’utilise le mot «paix». Même Tzipi Livni, qui sera en charge de la négociation du côté israélien, parle seulement d’un «accord sur le statut final» qui «mettrait un terme au conflit», mais pas de la fin de l’occupation.

La plupart des Israéliens dédaignent totalement l’évènement, estimant que l’unique but de Netanyahou et de Mahmoud Abbas est d’avorter les négociations de manière à mettre la responsabilité sur l’autre côté. La plupart des Palestiniens pensent la même chose. La paix n’est certainement pas dans l’air.

Toutefois, un sondage réalisé cette semaine a montré que la grande majorité des Israéliens – 55 à 25 (ou, en pourcentage, 69% contre 31%) – voteraient lors d’un référendum pour un accord de paix obtenu par le Premier ministre. Je n’ai jamais eu aucun doute à ce sujet.

L’idée d’organiser un référendum sur un accord de paix est maintenant préconisée par la droite et rejetée par la gauche. Je suis pour. Sans une solide majorité, il serait, dans tous les cas, presque impossible pour un gouvernement de retirer les colonies. Et je crois que tout accord concret accepté par une direction palestinienne crédible et recommandée par les États-Unis recevra un retentissant «Oui» à un référendum.

La plupart des experts disent qu’Israël ne devrait pas s’efforcer de chercher un accord définitif, mais plutôt un accord plus modeste «provisoire». Ils citent le vieil adage juif: «Celui qui veut attraper trop n’attrape rien. »

Excusez-moi de ne pas être d’accord…

Tout d’abord, il y a le dicton qui dit que vous ne pouvez pas traverser un abîme en deux sauts. Pas d’arrêt en plein milieu. Nous avions cité ce dicton à Yitzhak Rabin après Oslo.

L’erreur fatale de l’accord d’Oslo était que tout était provisoire. Le but final n’était pas indiqué. Pour les Palestiniens, il était clair que l’objectif était la mise en place de l’État de Palestine dans tous les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est. Pour le côté israélien, ce n’était pas clair du tout. En l’absence d’un accord à ce sujet, chaque étape intermédiaire devenait un point de discorde. Si vous voulez aller en train de Paris à Berlin, les gares intermédiaires sont différentes de celles situées sur le chemin de Madrid.

Oslo a abandonné sa pauvre âme quelque part le long du chemin avec les querelles sans fin sur le «passage sécurisé» entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, le « troisième retrait » et autres.

La seule façon de procéder est tout d’abord de parvenir à un accord sur les « questions fondamentales ». Ceci peut être mis en œuvre sur un certain temps – bien que je ne recommanderais pas ça non plus.

La paix israélo-palestinienne est un grand pas dans l’histoire des deux peuples. Si nous avons le courage de la faire, faisons-la, bon Dieu, au lieu de traînailler en pleurnicheries.

Pour l’instant, la grande énigme est: qu’est-ce que Kerry a promis à chaque côté en secret?

La méthode semble bonne. Puisque les deux côtés ne pouvaient s’entendre sur rien, et que chacun exigeait que l’autre entame les négociations «sans conditions préalables» tout en posant beaucoup de conditions préalables lui-même, Kerry a choisi une voie différente.

Il s’est basé sur une logique simple : dans le triangle américano-israélo-palestinien, la quasi-totalité des décisions devront être prises à deux pour un. Dans la pratique, chaque côté a besoin du soutien américain pour obtenir que ses demandes soient acceptées.

Ainsi, au lieu d’essayer de réaliser l’impossible – accord israélo-palestinien sur la base des négociations – l’Amérique a donné à chaque côté la promesse de l’appuyer sur certains points.

Par exemple, en guise de supposition : une promesse que les Etats-Unis soutiendront les Palestiniens sur la question des frontières. La frontière sera basée sur la Ligne verte, avec des échanges de territoires raisonnables. En plus, le gel des colonies, tandis que les négociations continuent. D’autre part, les Etats-Unis soutiendront Israël sur la définition d’Israël en tant qu’Etat «juif» et sur le (non-) retour des réfugiés palestiniens.

Dans le passé, les Etats-Unis ont failli à de telles promesses sans rougir. Par exemple, avant la réunion de Camp David, le président Bill Clinton a donné à Yasser Arafat une promesse solide qu’il condamnera tout côté qui faillira. (Étant donné que la réunion a été organisée sans la moindre préparation, l’échec était prévisible). Après la conférence, Clinton accusa carrément – et à tort – Arafat de toutes les responsabilités, un acte vil de l’opportunisme politique, conçu pour aider sa femme à se faire élire à New York.

En dépit de ces expériences, M. Abbas a mis sa confiance dans Kerry. Il semble que Kerry a le don d’inspirer une telle confiance. Espérons qu’il ne va pas la gaspiller.

Donc, avec ou sans une dinde pour empêcher le loup de dévorer l’agneau, et en dépit de toutes les déceptions passées, espérons que cette fois de véritables négociations se dérouleront et mèneront vers la paix. L’alternative est trop triste à envisager.

Uri Avnery est un écrivain israélien et militant pour la paix avec Gush Shalom. Il est un contributeur au livre de Counterpunch The Politics of Anti-Semitism.

Traduction Avic

The Wolf, the Lamb and the Third Party

Corée du nord: vous ne vaincrez pas le président Assad


kim_jong_un--621x414Le  dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a réitéré  la «solidarité absolue de son pays  avec la Syrie dans sa lutte contre l’impérialisme », ajoutant que « les Etats-Unis ,  Israël et leurs alliés ne seront jamais capables de vaincre la Syrie et la dissuader de ses positions de la résistance. »

Kim Jong-un a rencontré à Pyongyang la délégation syrienne , présidé par le Secrétaire général Abdullah al-Ahmar,arrivée en RPDC pour célébrer le 60e anniversaire de la victoire du peuple coréen durant  la guerre de Corée de 1950-1953.

Kim Jong-un a condamné «toutes les formes d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie par l’impérialisme  mondiale », mettant en garde contre  « la poursuite de l’agression contre la Syrie car cela risque d’entraîner le Moyen-Orient dans un conflit avec des conséquences graves menaçant la paix et la sécurité internationales ».

Il a souligné  « la confiance absolue de la Corée du Nord en  la Syrie » ajoutant qu’elle » sortira de la crise victorieuse grâce à la cohésion du peuple et de l’armée syrienne, sous la direction du président Bachar al-Assad. »

Pour sa part, alAhmar a exposé  au dirigeant nord-coréen  « l’évolution générale des événements vécus par la Syrie, les complots des Etats-Unis et des pays occidentaux, voire de certains pays régionaux et  arabes, visant à saper l’unité de la Syrie, sa sécurité et sa stabilité ».

AlAhmar a ajouté que   « la prise de conscience du peuple syrien , le respect de son unité et la volonté nationale à lutter  sans compter la cohésion avec l’armée, ont permis de mettre en échec les complots et leur affliger une défaite cuisante » .

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=122847&cid=20&fromval=1&frid=20&seccatid=38&s1=1

La reconstruction des infrastructures par l’Armée Arabe Syrienne


A woman wearing a scarf depicting the Syrian opposition flag walks in the damaged areas in Deir al-zorAVIS AUX LECTEURS : Cet article comporte la description de certaines scénes de violence d’un père sur sa fille . Il est donc reservé à un lectorat majeur .

Alors qu’un gouvernement Français de rencontre reçoit les chefs politiques et militaires des terroristes islamistes qui tuent et détruisent en Syrie [ lien ] , l’Armée Arabe Syrienne procéde à la reconstruction des infrastructures dans les zones libérées . La reconstruction des infrastructures [ ponts , bretelles de raccordement ] détruites le long des axes de communication  dans la politique de  » terre brûlée  » des islamistes va être un des principaux défis auquel devra faire face le gouvernement Syrien . Cette reconstruction permettera aussi d’accroître la mobilité de l’ AAS et de renforcer le contrôle des zones reconquises .

C’est d’abord la reconstruction des ouvrages d’art de l’autoroute Lattaquié – Alep – Idlib . Des groupes résiduels de terroristes islamistes du front Al-Nousra essayent d’empêcher les travaux de reconstruction en harcelant les chantiers et doivent être combattus .

[0’55]Les militaires Syriens ne cessent de découvrir des preuves de l’ingérence étraNgère et en particulier la collusion des terroristes islamistes avec la Turquie et la Séoudie – Suudi Arabistan – agissant de concert .

[ 1’19 ] Parmi le matériel saisi on trouve des systémes de communication analogiques HYTERA de type TC-620 ou TC-446S [ lien vers notice pdf ]  [ Lien vers notice pdf ] . HYTERA est  une société Chinoise spécialisée dans les systémes de communications pour organes de sécurité qui dispose d’une filiale Allemande et Etasunienne .Du grain à moudre pour les unités spécialisées dans la guerre électronique  [ site ]  [ lien ]

[ 1’20 ] A Homs le dernier carré des terroristes islamistes défendus ce jour dans Le Monde par Ahmed Jarba et le général Salim Idriss [ lien ] tire à l’aveugle des roquettes et des obus de mortier sur la population civile des quartiers libérés . François  » Abu  » Hollande , Laurent  » Abu  »  Fabius , Manuel Valls , Jean-Yves Le Drian et les chefs militaires  Français qui participent à l’armement et à l’appui opérationnel aux terroristes islamistes devront rendre des comptes un jour devant la justice de leur action .

[ 1’45 ] Partout ou la peste islamiste soutenue par les Socialistes Français a été éradiquée la vie reprend son cours petit à petit avec les jeux des enfants et une mère qui fait cuire ses pois chiches sur un réchaud de fortune . Les habitants ont foi dans l’avenir et entamment les travaux de reconstruction . [ 2’10 ] Sécuriser la vie quotidienne c’est assurer la liberté d’aller et de venir . La mission des sapeurs est essentielle dans le déminage des explosifs laissés de manière intentionelle par les terroristes islamistes . Des explosifs ont ainsi été laissés sur les pylônes électriques . [3’10 ]

[3’13] A  Alep le vrai visage de la barbarie islamiste que veulent nous cacher Hollande , Fabius mais aussi le Mainstream : C’est celui d’une jeune fille – Dalhia , 15 ans – dont le  » père  » géniteur à rejoint le rang des hordes barbares qui tuent et détruisent la Syrie .  Après la mort de sa mère , ce géniteur lui a fait subir les pires humiliations et sévices dont des viols et l’obligeant à se déplacer nue dans la maison . Elle a été forcé d’écouter les  » exploits  » de ce géniteur ,en particulier la manière dont il s’attaquait non seulement à des postes militaires et de police mais aussi à des civils ,  qui la battait et la forçait de plus en plus . Elle s’est finalement enfuie alors qu’il a commencé à la prostituer aux djihadistes .  Bonne nuit et faites de beaux rêves !

Une copie de cet article a été envoyé à Mme. Najat Vallaud-Belkacem  qui peut répondre par un commentaire public .

 

http://zebrastationpolaire.over-blog.com/article-syrie-anna-news-la-reconstruction-des-infrastructures-par-l-armee-arabe-syrienne-apres-le-passag-119247772.html

Les deux fausses démocraties menacent la vie sur Terre – Paul Craig Roberts


usa_israel_flag_large1Amitai Etzioni a soulevé une question importante: «Qui a autorisé les préparatifs de guerre contre la Chine » http://yalejournal.org/2013/06/12/who-authorized-preparations-for-war-with-china/ Etzioni dit que le plan de guerre n’est pas le genre de plan pour le ‘’cas où’’ qui pourrait être à portée de main en cas d’événement improbable. Etzioni signale également que le plan de guerre du Pentagone n’a pas été ordonné, et n’a pas été revu par les autorités civiles américaines. Nous sommes confrontés à une armée américaine ‘’néoconisée’’ et hors de contrôle mettant en danger les américains et le reste du monde.

Etzioni a raison quand il dit que cette décision prise par une armée néoconisée est capitale. La Chine est évidemment consciente que Washington se prépare à la guerre contre elle. Si le Journal Yale le sait, la Chine le sait aussi. Si le gouvernement chinois est réaliste, il est conscient que Washington envisage une attaque nucléaire préventive contre la Chine. Aucun autre type de guerre n’a de sens du point de vue de Washington. La «superpuissance» n’a jamais été en mesure d’occuper Bagdad, et après 11 ans de guerre a été vaincue en Afghanistan par quelques milliers de talibans légèrement armés. Ce serait la fin pour Washington s’il entrait dans une guerre conventionnelle contre la Chine.

Quand la Chine était un primitif pays du tiers-monde, elle a combattu l’armée américaine et l’a acculée dans une impasse en Corée. Aujourd’hui, la Chine a la deuxième plus grande économie du monde et est rapidement en train de dépasser l’économie américaine en faillite détruite par la délocalisation des emplois, la fraude des bankster et la trahison des grosses firmes et du Congrès.

Le plan de guerre du Pentagone pour la Chine est appelée « AirSea Battle ». Le plan se décrit lui-même comme «forces inter opérationnelles aériennes et navales qui peuvent exécuter en réseau et de manière intégrée des attaques en profondeur pour perturber, détruire et défaire les capacités de la stratégie d’interdiction d’accès de zone de l’ennemi.  »

Oui, ça veut dire quoi? Cela signifie des milliards de dollars de plus de profits pour le complexe militaro-sécuritaire tandis que les 99 pour cent sont écrasés et dominés. Il est également clair que ce jargon absurde ne peut vaincre une armée chinoise. Mais ce genre de rodomontades peut conduire à la guerre, et si les abrutis de Washington obtiennent leur guerre, le seul moyen que Washington a de gagner est d’utiliser  les armes nucléaires. Les radiations, bien sûr, tueront aussi les américains.

La guerre nucléaire est dans l’agenda de Washington. La montée des néocons nazis a rejeté les accords de désarmement nucléaire que Reagan et Gorbatchev avaient faits. L’extraordinaire livre particulièrement véridique sorti en 2012, The Untold History of the United States, par Oliver Stone et Peter Kuznick, décrit la rupture post-Reagan avec l’arrivée de la notion de l’attaque nucléaire préventive en tant que première option de Washington.

Pendant la guerre froide les armes nucléaires avaient un but défensif. Le but était d’empêcher une guerre nucléaire par les Etats-Unis et l’URSS chacun ayant le pouvoir de rétorsion suffisant pour assurer la «destruction mutuelle certaine». MAD, comme on l’appelait, signifiait que les armes nucléaires n’avaient aucun avantage offensif de part et d’autre.

L’effondrement de l’URSS et le fait que la Chine se concentrait sur son économie plutôt que sur son armée ont abouti à donner l’avantage à Washington en matière d’armement nucléaire qui, selon Keir Lieber et Daryl Press, deux personnages de Dr Folamour américains, donne la capacité de première frappe à Washington. Lieber et la presse écrivent que le « déclin précipité de l’arsenal de la Russie, et la lenteur de la modernisation des forces nucléaires de la Chine », ont créé une situation dans laquelle ni la Russie ni la Chine ne pourraient riposter à la première frappe de Washington.

Le  » AirSea Battle  » du Pentagone, Lieber et l’article de presse du Foreign Affairs ont informé la Chine et la Russie que Washington envisage une attaque nucléaire préventive sur les deux pays. Pour s’assurer que la Russie ne puisse pas riposter, Washington place des missiles anti-balistiques sur les frontières de la Russie, en violation de l’accord américano-URSS.

Parce que la presse américaine est un ministère de la propagande d’un gouvernement corrompu, le peuple américain est dans l’ignorance totale du fait que les néocons de Washington envisagent une guerre nucléaire. Les Américains ne sont pas plus au courant de ça qu’ils ne le sont de la récente déclaration de l’ancien président Jimmy Carter, rapportée seulement en Allemagne, selon laquelle les Etats-Unis ne sont plus une démocratie qui fonctionne.

Le déclenchement d’une guerre nucléaire par les États-Unis a été rendu possible il y a onze ans, lorsque le président George W. Bush, à la demande de Dick Cheney et des néocons qui dominaient son régime, a signé le Nuclear Posture Review 2002.

Ce document néocon, signé par le président le plus débile que les Etats-Unis aient jamais eu, a entraîné la consternation et la condamnation du reste du monde et a lancé une nouvelle course aux armements. Le président russe Vladimir Poutine a immédiatement annoncé que la Russie allait dépenser toutes les sommes nécessaires pour maintenir la capacité nucléaire de riposte de la Russie. Les Chinois ont montré leurs performances en frappant un satellite dans l’espace avec un missile. Le maire de Hiroshima, ville victime d’un énorme crime de guerre américain, a déclaré: «Le Traité de non-prolifération nucléaire, axe central de l’accord international visant à l’élimination des armes nucléaires, est sur le point de s’effondrer. La principale cause est la politique nucléaire des Etats-Unis qui, en déclarant ouvertement la possibilité d’une première frappe nucléaire préventive et en appelant à la reprise des recherches en mini-nucléaires et d’autres soi-disant ‘’armes nucléaires utilisables’’, semblent vénérer les armes nucléaires comme ils vénèrent Dieu.  »

Des sondages de partout dans le monde montrent de façon constante que Israël et les Etats-Unis sont considérés comme les deux plus grandes menaces pour la paix et la vie sur terre. Pourtant, ces deux gouvernements criminels se pavanent en prétendant être les « plus grandes démocraties du monde. » Ni l’un ni l’autre de ces deux gouvernements n’accepte d’endosser de responsabilités, quelles qu’elles soient, sur le droit international, les droits de l’homme, les Conventions de Genève, ou ses propres lois statutaires. Les États-Unis et Israël sont des gouvernements voyous, en régression à l’époque de Hitler et de Staline.

Les guerres post seconde guerre mondiale proviennent toutes de Washington et Israël. Aucun autre pays n’a des ambitions expansionnistes impériales. Le gouvernement chinois n’a pas saisi Taiwan, ce que la Chine pourrait faire si elle le voulait. Le gouvernement russe n’a pas saisi les anciennes parties constituantes de la Russie, comme la Géorgie, qui, poussée par Washington pour lancer une attaque, a été immédiatement submergée par l’armée russe. Poutine aurait pu suspendre la marionnette géorgienne de Washington et réintégrer la Géorgie dans la Russie, dont elle faisait partie depuis plusieurs siècles et à laquelle beaucoup de géorgiens pensent appartenir.

Au cours des 68 dernières années, la plupart des agressions militaires peuvent trouver comme sources les États-Unis et Israël. Pourtant, ces deux fauteurs de guerres prétendent être victimes d’agressions. C’est Israël qui possède un arsenal nucléaire qui est illégal, non reconnu, et non comptabilisé. C’est Washington qui a élaboré un plan de guerre basé sur la première frappe nucléaire. Le reste du monde a raison de voir ces deux gouvernements voyous irresponsables comme des menaces directes pour la vie sur terre.

Traduction : Avic

Source : http://www.paulcraigroberts.org/

Craig Roberts withkitties_150_120Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/

De l’illusion d’une libération par serval…


mali-Soldats-francais-GaoDe l’illusion d’une libération par serval a l’aboutissement d’un service pour le chaos total. Chronique d’une élection pipée

A Bamako courent de folles rumeurs sur les millions de cartes de vote éditées en surplus (?!!!), dans la plus grande opacité, par le pouvoir intérimaire, au moment où des électeurs potentiels du même nombre sont privés de leurs droits constitutionnels par défaut de Nina (la carte d’électeur).

Pis, à seulement 4 jours du 1er tour de l’élection présidentielle, des militaires aux ordres du capitaine Sanogo auraient pillé des stocks de cartes de vote aux fins d’utilisation frauduleuse en faveur du « candidat des militaires ».

Les jeux semblent faits !

Les élus sont connus d’avance et les élections présidentielles du Mali du 28 juillet 2013, censées restaurer l’ordre républicain et constitutionnel, passeront dans les annales comme la plus grande mascarade de l’histoire politique de la France-Afrique, pourtant riche en événements de ce genre.

Que le peuple du Mali se le tienne pour dit : Serval lui sera fatal !

Que le peuple français le sache : l’opération menée à grands frais au Mali, en son nom et pour son idéal, n’est décidément qu’un énorme leurre qui finira par modifier durablement les sentiments et attitudes des Maliens à l’endroit de la France et des Français !

A. Le tiercé gagnant

Sauf rebondissement, le tiercé gagnant dans l’ordre est le suivant : Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), président, Soumeylou Boubèye Maïga, Premier ministre, et le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef d’état-major occulte de l’armée en dépit de son grade de capitaine.

Le choix peut surprendre mais répond à une logique de prédation :

– IBK n’est pas JFK. Vieux cacique de la vie politique malienne, Ibrahim Boubacar Kéita a été pendant 6 ans Premier ministre du président Alpha Omar Konaré, puis président, pendant 5 ans, de l’Assemblée nationale sous le dernier président Amadou Toumani Touré (ATT). Autant le dire tout de suite, ce n’est pas un perdreau de l’année. Plus que tout, toutefois, au-delà de son expérience et sa capacité manœuvrière de survie dans le marigot, sa qualité transcendantale qui s’impose à tous et l’impose d’emblée comme le meilleur futur président, sa martingale en somme, est son statut de vice-président de l’Internationale socialiste, le parti de François Hollande, le vainqueur de la bataille du Mali.

– Soumeylou Maïga, ancien ministre des Affaires étrangères du planqué de Dakar et ancien directeur général des services secrets du Mali, lui, sera Premier ministre, en raison de sa sensibilité pro-algérienne. Un retour d’ascenseur en somme pour un pays qui a autorisé le survol de son territoire par l’aviation française durant l’opération Serval (janvier 2013), aidé les services français à localiser la sépulture de l’otage français Philippe Verdon tué par ses ravisseurs dans le désert, enfin, dernier et non le moindre des éléments, garant, à la demande du MNLA, des futurs accords entre le gouvernement malien et ses contestataires.

– Amadou Aya Sanogo : le responsable majeur de ce désastre national, sera maintenu à son poste, moyennant une vague repentance balbutiée hâtivement à ses compatriotes au début de la campagne électorale, tel un rescapé de la mort. Maintenu à son poste au même grade de capitaine, investi néanmoins de la fonction de chef d’état-major occulte de l’armée malienne en reconstruction.

B. IBK versus Soumaïla Cissé, un remake des compétitions électorales françaises

Le scénario prévoit même un 2e tour électoral mettant en compétition IBK et Soumaïla Cissé, en un remake des compétitions électorales françaises en ce qu’il opposera IBK, le poulain socialiste, à un ancien cadre supérieur des entreprises françaises, notamment Air Liquide et Pechiney, Soumaïla Cissé, qui passe pour bénéficier des sympathies de la droite française.

Un arrangement scellant la réconciliation entre les anciens frères ennemis de l’Adéma (Alliance pour la démocratie au Mali), l’ossature politique des deux précédents mandats présidentielles (Alpha Oumar Konaré et ATT), aurait été conclu sous l’égide du président intérimaire Dioncounda Traoré.

Il prévoirait d’exclure de la phase finale du processus électoral, Modibo Sidibé, le dernier Premier ministre d’ATT, ainsi que Cheik Modibo Diarra, le spécialiste malien de la Nasa, dont le retour aux affaires signerait la mort politique du putschiste Sanogo. Modibo Sidibé a, en effet, été interpellé à deux reprises par la junte militaire et le scientifique, beau fils de l’ancien dictateur Moussa Traoré, a été évincé sans ménagement de ses fonctions de premier ministre durant la phase intérimaire.

C. 27 candidats dont une femme, Mme Haïdara dite Chato, au titre de la parité

Cisse-ChatoVingt-sept candidats postulent à la magistrature suprême malienne, dont une femme, diversité oblige, non pas Aminata Dramane Traoré, l’ancienne ministre de la Culture du Mali, interdite de séjour en France pour cause d’hostilité à Serval, mais une candidate inattendue, Mme Haïdara née Cissé Aïchata dite Chato, députée de Bourem originaire du Nord du Mali, ancienne camarade de travail au sein de la compagnie Air Afrique d’Edith Bongo, fille de Sassou Nguessou et épouse de l’ancien président gabonais Omar Bongo, mais surtout ancienne confidente de deux présidents africains, ATT du Mali et Sassou Nguessou du Congo Brazza, qui disposerait d’une force de dissuasion par les secrets d’alcôve qu’elle détiendrait.

Autre curiosité de la campagne, Oumar Mariko, candidat communiste, seul candidat à jouir d’une audience certaine dans le Nord du Mali, a été interdit de faire campagne dans cette zone sous contrôle militaire français, de crainte que ses harangues ne mettent en route un mouvement de protestation contre la présence militaire française au Mali.

Sous cape, il se murmure que la chancellerie française à Bamako s’active pour dissuader les opposants de contester les résultats de ce simulacre électoral, contre arguments sonnants et trébuchants : le remboursement des frais électoraux, particulièrement la caution de dix millions de F CFA bonifiés d’une prime au silence.

Au Parti socialiste, les divergences sur la question malienne sont tues. Le secteur international du PS est entravé, notamment sur les questions africaines, au bénéfice du cabinet de Harlem Désir qui semble avoir confié cette tâche de façon officieuse à Corinne Bord, laquelle travaille en étroite collaboration avec Thomas Melonio.

Cette situation est loin de faire l’unanimité au sein du parti où l’on pointe les conséquences de ces élections bâclées sous la pression de la communauté internationale avec ces possibles conséquences sur le Niger, la réhabilitation d’Idriss Deby que Serval a provoqué, de même résultant du rôle ambigüe du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, ainsi que la gestion du contentieux de Kidal et du MNLA, qui a demandé à l’Algérie de garantir les futurs accords conclus avec le pouvoir central à Bamako. Autant de signes qui marquent le retour en grâce de la Francafrique et la non prise en compte de l’avis de la diaspora sur les questions politiques.

D. Le Ravec et les failles du système électoral

La prochaine élection présidentielle malienne ignorera des millions de Maliennes et Maliens pourtant désireux d’y prendre part à travers leur vote.

La totalité des habitants de plus de 400 localités où il n’y a pas eu de Ravec (Recensement administratif à vocation d’état-civil) constitue le premier lot de ces millions de laissés-pour-compte. Ne voteront pas également les centaines de milliers de jeunes majeurs (18 et 19 ans) non-inscrits pour manque de leurs données biométriques, les réfugiés dans les camps et exilés, et aussi les centaines de milliers de personnes recensées, mais omises sur la liste des électeurs pour des raisons encore inconnues et inexpliquées.

Cependant, à Bamako courent de folles rumeurs sur les millions de cartes de vote éditées en surplus (?!!!), dans la plus grande opacité, par le pouvoir intérimaire, au moment où des électeurs potentiels du même nombre sont privées de leurs droits constitutionnels par défaut de Nina (la carte d’électeur)

Pis, à seulement 7 jours du 1er tour de l’élection présidentielle, des militaires aux ordres du capitaine Sanogo auraient pillé des stocks de cartes de vote aux fins d’utilisation frauduleuse en faveur du « candidat des militaires ».

Le mécontentement populaire est réel et justifié en ce que les luttes pour les droits et les libertés en Afrique sont indissociables des combats pour la paix et la justice dans le monde, contre le racisme et toutes formes de discriminations. Elles sont parties intégrantes des grands mouvements universels d’émancipation et d’égalité des peuples. La justice, la paix et la liberté devront, sans condition, s’installer en Afrique et s’y pérenniser. Il y va de la crédibilité des institutions internationales.

Don de l’Union européenne au Mali, à hauteur de 48 milliards de F CFA à sa réalisation, le Ravec devrait permettre de fiabiliser l’état-civil au Mali. Mais sa mise en œuvre (la prise des empreintes digitales des dix doigts de la main notamment), a suscité des interrogations quant à sa finalité, notamment sur le fait s’il ne s’agissait pas d’une opération détournée de contrôle de l’émigration clandestine à destination de l’Europe.

E. Cheikh Chérif Haïdara, le Nasrallah du Mali

Au-delà des suspicions, sur fond de compétition électorale, est engagée une sourde lutte d’influence entre les deux grandes branches de l’islam – conséquence de la talibanisation du Sahel.

– L’imam Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali, une organisation sunnite chargée de la gestion des imams, qui passe pour bénéficier du soutien financier des pétromonarchies du Golfe, prônerait le vote utile en faveur d’IBK, le candidat de la France, par solidarité sectaire d’abord, au nom de la stabilité du pays ensuite. Son mot d’ordre est relayé à travers l’association Sabati-2012 (Sabati signifie stabilité).

– Cheikh Chérif Haïdara, le contrepoint chiite de l’imam Dicko, prône la stricte séparation de la religion de l’Etat. L’imam chiite préside la formation « Ançar Eddine » (les partisans de la religion), une association existant au Mali depuis un quart de siècle, mais dont le nom a été usurpé par les djihadistes pro-Qatar, lors de leur intrusion armée dans le septentrion malien.

Le chiisme est ultra minoritaire au Mali, mais son chef spirituel souvent désigné comme le « Hassan Nasrallah du Mali », par allusion au chef du Hezbollah, jouit d’un prestige certain en ce qu’il est la seule personnalité malienne capable de remplir un stade de 25 000 places.

F. Le Malien responsable au premier chef de ses maux

La fin du Mali, en tant qu’Etat moderne né en 1960, est intervenue en janvier 2013, 53 ans après l’indépendance formelle, lors de la défaite de Konna face aux jihadistes, donnant un formidable prétexte à la France de revenir en sauveur par la grande porte pour faire du Mali, la plus grande plateforme opérationnelle militaire de l’Afrique occidentale.

Les maux du Mali sont à rechercher dans le Mali lui-même.

« La force du Mali résidait dans sa capacité à transiger. Jusqu’à la caricature. Pouvoir s’asseoir et parler. A chercher à partager, même quand il n’y a rien à partager. Même quand il n’y a plus rien à partager.… Peuple de légende mais aussi de trahison, pratiquant l’esclavage, le Mandingue a ouvert la voie de la colonisation à l’homme blanc, en trahissant Samory Touré, l’adversaire pendant 17 ans des Français… Le Mandingue a été construit par la guerre, et c’est la guerre qui le détruira », ainsi parle Youssouf Tata Cissé, l’universitaire octogénaire malien, auteur d’une œuvre en 16 tomes « Les Grands gestes du Mali » (éditions Karthala).

C’est dire combien l’entente et la cordialité sont vitales pour le Mali et indispensables pour son unité nationale !

La jeunesse malienne, en connaissance de cause, s’impliquera ou pas, mais le FNC aura prévenu et depuis fort longtemps !

Aujourd’hui, seul un électorat conscient et authentiquement patriotique pourra déjouer les plans diaboliques ourdis à l’encontre du peuple malien. Mais de cela, l’histoire nous édifiera !

Pour la coordination FNC

L’indicateur du renouveau

http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=11808

Le califat : âge d’or de l’islam ?


Tribune libre Hannibal Genséric

Harun-CharlemagneIntroduction

Le califat a été institué après la mort du Prophète. Le Coran n’a institué ni calife ni califat : le califat est une institution humaine.

Le titre de calife (khalifa) ou « successeur du Prophète», ayant rapidement été attribué au chef de la communauté musulmane se double à l’origine de ceux d’émir al-mouminin, « commandeur des croyants », et d’imam. Pour les islamistes d’aujourd’hui, son abolition est seulement une conjoncture historique et ne peut en aucune façon être considérée comme irréversible. En fait, à partir de 1924 jusqu’à nos jours, de nombreux penseurs musulmans se sont exercés à élaborer des théories qui rendraient compte de sa vacance.

Les positions qui se sont développées dans ce débat sont principalement au nombre de trois :

– la première, qui a son origine dans la position du juriste ‘Alî ‘Abd al-Razzâq, postule que le califat ne trouve pas une justification légale dans les textes fondateurs et n’est donc pas nécessaire à l’Islam ;

– la deuxième, inspirée de la thèse de ‘Abd al-Razzâq Sanhoury, considère que le califat doit assumer la forme d’une «ONU orientale » ;

– la troisième, celle des islamistes, voit dans la restauration du califat la possibilité d’instituer un authentique état islamique, et retient que le califat doit être restauré selon le paradigme médinois sur le modèle des quatre premiers califes.

Le premier âge d’or : tribalisme, népotisme et assassinat politique

L’histoire du premier califat regroupe  les quatre premiers califes, Abu Bakr (632-634), Omar (634-644), Othmân (644-656) et Ali (656-661), sous la désignation de califes « Bien guidés » (rachidoun, en arabe). C’est ce premier califat qui fait le plus fantasmer les Frérots et leurs esclaves niqabées.

Pendant les derniers jours de sa vie, lors de sa maladie, le Prophète a désigné Abu Bakr comme imam, c’est à dire « guide de la prière » et n’a jamais dit, ou fait allusion, à une quelconque fonction politique de chef d’État. Alors que le Prophète était sur son lit de mort, la lutte pour le pouvoir politique s’est enflammée à Médine : les «Ansars», c’est-à-dire les Médinois, tenaient des réunions pour désigner l’un des leurs comme chef de la communauté, excluant les «mouhajiryn», c’est-à-dire les « immigrés » Mecquois. Omar ibn El-Khattab eut vent que les «Ansars» s’étaient mis d’accord sur l’un des leurs comme «successeur» politique du Prophète à la tête de la communauté musulmane. Omar accourut, avisa Abou Bakr et tous les deux avec Abu Obeyda ibn El-Jarrah se dépêchèrent à la réunion des Médinois. Arguant de parenté (beau-père du Prophète) et de tribalisme (même tribu Qoraïch que le Prophète), Abou Bakr fut imposé comme chef de la communauté. C’est le premier dérapage des « Compagnons du Prophète » et le plus important dans l’histoire musulmane, car ce dérapage introduit la primauté du tribalisme et du népotisme (primauté à la famille) pour le califat. Cela durera pratiquement jusqu’à nos jours : qu’on soit émir, roi ou président de la république, les chefs d’État musulmans ne pensent qu’à imposer leur fils comme successeur, et trouvent cela tout à fait conforme à la culture arabo-musulmane. En effet, cet héritage culturel ne connaît et ne reconnaît ni la démocratie ni les élections. Le terme choura ( « concertation », « conseil ») est censé désigner le parlement d’un État islamique.

Le Coran n’a-t-il pas  ordonné à Mahomet de consulter les croyants avant de prendre une décision : « Pardonne-leur ! Demande pardon pour eux; consulte-les sur toute chose; mais, quand tu as pris une décision, place ta confiance en Dieu. —Dieu aime ceux qui ont confiance en lui » —Coran (III; 159) ».

Mais comme sous ce califat (et sous tous les autres califats), on n’a jamais vu d’élections ni de démocratie, le « conseil de choura » est une sorte de conclave entre dignitaires et riches de Qoraïch.

C’est un peu ce qui se passe dans les partis islamistes de nos jours. Un parti islamiste (Frères Musulmans en Egypte, FIS en Algérie, Ennahdha en Tunisie) est une organisation pyramidale, où le chef désigne les proches collaborateurs, lesquels, à leur tour, choisissent leurs proches collaborateurs, et ainsi de suite jusqu’au militant de base et aux hommes de main, les forces de frappe des islamistes, les exécuteurs. Le choix est basé sur la fidélité au chef, et sur le respect de l’omerta : rien ne filtre sur leurs réunions ni sur leurs décisions. Seul le chef ou son porte parole officiel  a le droit de faire des déclarations officielles. Ce qui permet au parti de lancer des ballons d’essai, des « déclarations non officielles » afin de tester leur impact sur la population, et de réagir en conséquence, soit en appuyant, soit en démentant, soit en provoquant des émeutes et des assassinats politiques en sous-main.

Prenons un autre exemple. Le conseil de la choura en Arabie Saoudite est censé reproduire ce qui se passait sous le califat. Ce conseil est aujourd’hui composé de 150 membres, tous désignés par le roi. Le roi   choisit le moment pour le réunir, il choisit aussi le programme, l’ordre du jour. Le roi n’est, en revanche, aucunement tenu de respecter les conclusions de la choura.

Abou Bakr, à son tour, va  transgresser le texte coranique en désignant comme successeur son principal conseiller Omar par lettre écrite sur son lit de mort. C’est à la troisième année du califat d’Omar qu’on donna à Omar le titre «émir des croyants» . C’est le titre officiel que garderont tous ses successeurs. Donc, c’est le système «émirat» et non «califat» qui fut choisi par Omar. Rappelons aussi qu’Omar est  encore un Mecquois d’un clan puissant. Il est aussi le père d’Hafsa, autre épouse du Prophète. Il sera assassiné en 644.

Le troisième calife, Othmân, est lui aussi un très riche Mecquois appartenant à la noble famille des Banou Oumayya et ayant épousé successivement deux des filles du Prophète. D’un âge avancé, il favorise outrageusement les gens de son clan. Il meurt lui aussi assassiné ; sa fin sanglante ouvre une période de discorde et de guerre civile qui déchire la communauté musulmane.

Les Médinois portent au pouvoir Ali. Pendant cinq ans, son califat connaît la guerre civile ; il doit affronter la vengeance tribale de Moawiyya, gouverneur de Damas, l’un des parents du calife assassiné. Ali meurt en 661 d’un coup d’épée empoisonnée porté par un kharéjite, à la sortie de la mosquée de la ville de Koufa. Ainsi, durant ce premier âge d’or du califat, trois califes sur quatre meurent assassinés. De même, ces quatre califes sont, par leur mariage, de la famille du Prophète : en politique, on appelle cela du népotisme. Ils sont aussi tous qoraïchites : on appelle cela du tribalisme.

Les âges d’or des califats suivants : pas mieux

Muawiya, l’initiateur du second califat, est moins fourbe : il rend le califat héréditaire et forme la dynastie des Omeyyades, copiée sur les modèles byzantin et perse sassanide. Le cœur de l’empire se déplace à Damas.

En 750, Abû al-`Abbâs As-Saffah (c’est-à-dire le sanguinaire), l’initiateur du troisième califat,  renverse Marwan II, le dernier calife omeyade à Damas, et massacre la quasi-totalité de la famille du calife. Ainsi, le second califat, comme le premier califat, finit dans le sang. Les survivants du massacre se réfugient en Espagne où ils fondent le califat omeyyade de Cordoue (929-1031).

Le troisième califat, celui des Abbassides (750-1258) se met en place et prend pour capitale Bagdad. C’est ce calife, Abû al-`Abbâs As-Saffah, extrêmement brutal et sanguinaire, qui a créé le drapeau noir, emblème des islamistes radicaux d’aujourd’hui, ces djihadistes sans foi ni loi, qui au nom de leur islam sectaire et sanguinaire, tuent et mangent à l’occasion le cœur ou le foie de leur victime. D’ailleurs, ne dit-on pas, en langage populaire tunisien, « je lui ai mangé le cœur » pour signifier qu’on a battu quelqu’un à plate couture. Cela ne s’invente pas.

Les califes omeyades et abbassides disposaient, au début, lorsqu’ils étaient puissants, d’un pouvoir absolu, de caractère théocratique, inspiré par les modèles des empereurs byzantins et des rois perses sassanides. Le pouvoir se transmet de père en fils, le népotisme l’emporte sur le tribalisme des débuts de l’islam.

Durant ces trois siècles (7ème au 10ème), il y a eu 39 califes (4 rachidoun, 14 omeyades et 21 abbassides), qui ont gouverné durant 308 ans. Durant ces califats, le règne dure en moyenne 7,9 ans. Treize des 39 califes meurent de mort violente ou suspecte, c’est-à-dire qu’un calife a une « chance » sur trois de mourir assassiné. Voilà un âge d’or dont se serait bien passé.

En Occident, l’intolérance religieuse du calife al-Mansour, connu par les Occidentaux sous le nom d’Almanzor (981-1002), a plongé le califat de Cordoue dans une grave crise sociale. En effet, toutes les tendances musulmanes espagnoles en sont venues à se combattre les unes les autres, comme c’est le cas aujourd’hui, où les sunnites wahhabites (dont Al-Qaïda) s’attachent à liquider tous les autres courants musulmans. En 1031, le califat de Cordoue est irrémédiablement morcelé en plusieurs principautés, les royaumes de Taïfas. Mille ans plus tard, en l’an de grâce 2013, sous les coups de boutoir des djihadistes islamistes (cornaqués par l’Axe du Mal, USA-Israël, ces États voyous), et financés par le Qatar et l’Arabie, l’Irak et le Soudan sont démantelés, la Libye est en cours de morcellement, la Syrie se bat pour sa survie en tant qu’État laïque et multiconfessionnel. Les nouvelles taïfas, ces principautés découlant de ces morcellements, se font la guerre de manière continue et horrible, sous l’œil satisfait des commanditaires de l’Axe du Mal, secondés par la Grande Bretagne et la France. Sunnites contre chiites, Kurdes contres Arabes, Sud-Soudan contre Nord Soudan, chrétiens contre musulmans (Soudan), Cyrénaïque contre reste de la Libye, Arabes contre Noirs (Lybie, Soudan), nettoyage ethnique des minorités chrétiennes en Irak et en Syrie, chasse aux juifs un peu partout, etc…On retrouve exactement la situation calamiteuse de la fin du califat omeyade d’Espagne.

Un califat hors normes

Les Fatimides ont formé une dynastie califale arabe chiite qui régna, depuis l’Ifrikiya (entre 909 et 969) puis depuis l’Égypte (entre 969 et 1171), sur un empire qui englobait une grande partie de l’Afrique du Nord, la Sicile et une partie du Moyen-Orient (Palestine, Hedjaz). Issus de la branche religieuse chiite des ismaéliens — pour laquelle le calife doit être choisi parmi les descendants d’Ali, cousin et gendre du Prophète, les Fatimides considèrent les Abbassides sunnites comme des usurpateurs de ce titre. Les Fatimides tracent leurs origines de Fatima et des tribus berbères Kutama d’Algérie. La dynastie a été fondée en 909 par Oubayd Allah al-Mahdi qui a commencé le mouvement en s’appuyant sur les tribus Koutamas de Kabylie qu’il a converties à l’islam chiite. À la différence des autres califats sunnites, les Fatimides acceptèrent dans leur administration, non sur des critères d’appartenance tribale, ethnique ou même religieuse, mais principalement sur le mérite et la compétence, les membres des autres obédiences de l’islam. Elles étaient admises aux plus hautes fonctions, et cette tolérance était même étendue aux juifs et aux chrétiens. Il subsista en Égypte une importante minorité copte, de religion chrétienne qui a pu s’épanouir. On peut comparer cette politique à celle du régime alaouite (chiite) en Syrie, et à celle naguère pratiquée par Nasser en Égypte. C’est peut être le califat le moins sanguinaire parmi tous les autres : aucun souverain ne meurt assassiné. Sa politique de bienveillance vis-à-vis des chrétiens ne lui a pas porté chance : ce califat disparaîtra, affaibli par les attaques répétées des Croisés. Bizarrement, les islamistes et l’historiographie officielle sunnite ne considèrent pas le califat fatimide comme un âge d’or du califat, et pour cause. D’abord, c’est un califat chiite, ce qui déplaît à l’écrasante majorité sunnite des historiens. Ensuite, c’est un califat arabo-berbère, dans lequel le calife est arabe et les chefs militaires sont berbères, ce qui déplaît aux tenants de la pureté arabe, dite arabo-musulmane.

Le dernier âge d’or, le califat ottoman : pire encore

Après une vacance califale (califat de Bagdad) entre 1453 et 1517 liée à des troubles de succession, le titre de calife est finalement « usurpé » par l’Ottoman Selim Ier, lorsqu’il conquiert les terres arabes. C’est le seul califat non arabe. Le califat ottoman a perpétué, lui aussi, une tradition barbare, le fratricide, inaugurée par le sultan Bayezid premier (ou Bajazet), né en 1347. Dès son arrivée au pouvoir, Bayezid fit étrangler avec une corde d’arc son frère cadet Yaakoûb dont il redoutait l’influence et la popularité. Depuis lors, l’assassinat fratricide devient la règle de succession dans le sérail ottoman. Si l’un des fils du calife veut succéder à son père, il devait commencer par trucider tous ses frères, et si nécessaire, les autres mâles de la famille (oncles, cousins, etc.). C’était l’âge d’or du cinquième califat.

Conclusion

Le califat est finalement aboli par Mustapha Kemal (1881-1938) le 3 mars 1924, jugeant l’institution dénuée de sens au XXème siècle et responsable de la dégradation des valeurs de l’Islam. Mustapha Kemal n’avait pas tort, compte tenu des mœurs barbares et anachroniques de la plupart des califes arabes et ottomans d’une part, et des défaites humiliantes subies par l’empire musulman, d’autre part. Demandez à n’importe quel islamiste quel calife a-t-il comme modèle. Il vous citera Haroun Arrachid, un psychopathe sanguinaire, ou alors Soliman le Magnifique, un affreux boucher, ou bien alors Salahuddine (Saladin) un charlatan ignare qui a détruit l’Égypte et donné Jérusalem aux croisés. Et ainsi de suite…

Le califat n’est rien d’autre qu’un système impérial absolutiste, rétrograde, et d’exploitation éhontée de l’homme par l’homme. L’empire califal a perduré par l’épée, par le sang et par l’esclavage. Les islamistes qui appellent à sa restauration ne se voient point en esclaves, mais en maîtres exploiteurs. C’est cela leur fantasme : les arabo-musulmans, peuple élu, maîtres du monde. On en connaît un autre avec le même fantasme de « peuple élu et dominateur». Dans un cas comme dans l’autre, ce fantasme aboutit au même résultat : guerres, morts et destructions.

Hannibal Genséric

http://numidia-liberum.blogspot.com/2011/11/le-sixieme-califat-et-le-dindon-de-la.html

Venezuela : « tolérance zéro devant les agressions des gringos »


Nicolas-MaduroLe Venezuela rompt le dialogue avec les Etats-Unis

Les conséquences de l’affaire Snowden et des propos de l’ambassadrice américaine à l’ONU à l’encontre du Venezuela ont poussé Caracas à mettre fin à un début de normalisation diplomatique entre les deux pays.

Les déclarations faites mercredi par Samantha Power, nommée par le président Barack Obama ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, à propos du Venezuela, ont achevé ce processus de dialogue. Celle-ci a affirmé devant le Sénat américain que si sa nomination était confirmée, elle lutterait contre « la répression » au Venezuela. Des propos que le département d’Etat américain a approuvé par la suite.

Changement de ton américain

« Je confirme que je déclare terminées toutes les conversations entamées au Guatemala avec (le secrétaire d’Etat américain) John Kerry », a déclaré samedi le président vénézuélien Nicolas Maduro lors d’une cérémonie de promotions militaires dans l’ouest du Venezuela. « Ses opinions irrespectueuses ont été avalisées et soutenues par le département d’Etat, ce qui contredit le ton et le contenu de ce qui avait été exprimé par le secrétaire d’Etat » John Kerry au Guatemala, a déploré de son côté le ministère vénézuélien.

Cette tentative de rapprochement avait débuté en juin dernier, avec une rencontre entre le nouveau secrétaire d’Etat John Kerry et le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua en marge d’un sommet de l’Organisation des Etats américains (OEA) au Guatemala. « Nous nous sommes mis d’accord pour instaurer un dialogue permanent », avait alors déclaré John Kerry, alors que les deux pays n’ont plus d’ambassadeurs respectifs depuis 2010, mais ont des chargés d’affaires.

Pressions de Washington

Cette tentative de dialogue avait déjà été mise à mal par les conséquences de l’affaire Snowden. Le Venezuela fait partie des pays qui ont proposé l’asile politique à l’ex consultant en informatique de la NSA qui a révélé l’étendue de l’espionnage américain des télécommunications et de l’Internet. Washington avait averti qu’il aurait « de graves difficultés » dans ses relations avec tout pays qui accueillerait Edward Snowden, qui réside actuellement en zone internationale à l’aéroport de Moscou. Le président Maduro a déclaré samedi que le chef de la diplomatie vénézuélienne avait reçu de nombreux appels de M. Kerry au sujet de l’affaire Snowden. Mais « nous ne sommes pas sensibles aux pressions. »

Toutes ces péripéties ont conduit Nicolas Maduro à affirmer: « Je confirme ma politique de tolérance zéro devant les agressions des gringos contre le Venezuela. Je ne supporterai pas une agression de plus, qu’elle soit verbale, politique ou diplomatique. Ca suffit. » Malgré ses relations difficiles avec Washington, le Venezuela continue d’exporter 900.000 barils de pétrole par jour vers les Etats-Unis, qui sont son premier partenaire commercial.

http://www.humanite.fr/monde/le-venezuela-rompt-le-dialogue-avec-les-etats-unis-546270

Poutine à Téhéran pour parler S300… et la Syrie ?


302355_orig-cb5aeSelon le journal russe Kommersant, le président russe Vladimir Poutine s’apprête à se rendre à Téhéran pour parler de plusieurs dossiers, dont celui de nucléaire et des missiles S300.

Il sera en visite officielle juste après l’investiture du nouveau président iranien, Rohani sur le mandat duquel il mise énormement pour faire avancer les négociations autour du nucléaire iranien. En effet la Russie semble être sollicitée par Téhéran pour construire une nouvelle phase de la centrale atomique de Bouchehr « . Selon le journal, au cours de cette visite,  » il sera également question de la livraison d’un nouveau système de missiles anti-aériens en lieu et place des S300 à l’Iran ».

Le refus de Moscou de livrer les S300 à Téhéran en dépit du contrat signé en ce sens avec les Iraniens et de l’argent versé par la partie iranienne continue à envenimer les relations bilatérales.  » Pour les experts, la perspective des liens de part et d’autre sont prometteuses mais non sans risque ». Une source bien informée au ministère iranien des AE a fixé entre 12 et 13 août la date de cette visite importante. Mais le Kremlin dit n’avoir pris aucune décision au sujet de la durée de cette visite et que tout dépendra de l’agenda des discussions.

La dernière visite de Poutine en Iran date de 2007 où il s’est rendu à Téhéran pour participer au sommet des pays riverains de la mer Caspienne. A l’époque il s’est entretenu avec le Guide suprême de la Révolution islamique  et le président Ahmadinejad. Ce fut une visite historique puisqu’aucun dirigeant russe ne s’était déplacé en Iran depuis 1943. Les relations Téhéran/Moscou ont connu un embelli à l’époque de Poutine pour se refroidir à l’époque de son successeur Medvedev, l’homme qui a annulé unilatéralement le contrat de vente des S300 à l’Iran.

Que le président Poutine se rend en Iran juste après l’investiture de Rohani , cela signife une consolidation des rapports bilatéraux . Car le président russe est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président Rohani. Le nucléaire figurera en bonne place au menu des discussions . En juin Poutine a mis l’accent sur le droit iranien à faire un usage civil du nucléaire et celui de l’Iran est en effet civil. Les commentaires ne parlent pas pour le moment du rapport que pourrait exister entre cette visite et le soutien irano-russe au président Assad. Il est vrai qu’à la lumière de la crise syrienne ,les relations Téhéran-Moscou se sont consolidées et les deux pays se regardent désormais à titre de partenaires stratégiques incontournables.

http://french.irib.ir/info/international/item/267024-poutine-%C3%A0-t%C3%A9h%C3%A9ran-pour-parler-s300

Lettre ouverte du général Michel AOUN à l’Union européenne


Tribune libre Byblos

Michel Aoun
Michel Aoun

24-07-2013

Je m’adresse à vous au nom de cette culture européenne dont je me sens si proche et dont je partage les valeurs et les principes.

J’ai été choqué par la décision de l’Union européenne d’inscrire l’aile militaire du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. En effet cette décision est en contradiction notoire avec la Charte des Nations-Unies qui reconnaît le droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l’objet d’une agression armée.

Cette aile militaire aujourd’hui accusée de terrorisme, est celle-là même qui força Israël à se retirer du Liban sans conditions en mai 2000. C’est elle qui assura la mise à exécution de la résolution 425 adoptée le 19 mars 1978 par le Conseil de sécurité 22 ans après l’occupation par Israël du sud-Liban.

La résolution 425 stipule en effet que le Conseil de sécurité de l’ONU exige d’Israël de cesser immédiatement son action militaire contre l’intégrité territoriale du Liban et de retirer sans délai ses forces de tout le territoire libanais ; elle est restée sans effet durant 22 longues années ; car c’est ainsi qu’Israël interpréta alors le terme « sans délai ». Le Liban ne dut la libération de ses territoires qu’à la volonté sans faille de sa Résistance, dont est également témoin l’issue de la guerre que mena Israël contre le Liban durant l’été 2006.

Car le Liban continue à faire face à trois agressions israéliennes avérées :
1) L’occupation des fermes de Chebaa et des collines de Kfarchouba et du village El-Ghajar
2) Le problème des réfugiés Palestiniens au Liban
3) Les violations répétées de son intégrité territoriale, aérienne, et maritime

A ceci, il faudra ajouter les visées israéliennes injustifiées sur les eaux territoriales libanaises et son refus obstiné de respecter les frontières maritimes tracées selon les conventions internationales en vigueur.

On aurait souhaité que plutôt d’accuser de terrorisme la Résistance libanaise, les États-membres de l’Union européenne soutiennent le droit du Liban à préserver son intégrité territoriale, ainsi que le droit du peuple Palestinien à retourner sur ses terres. Certains des motifs invoqués dans le passé pour étayer cette accusation avaient été rejetés tant par l’Argentine pour les attentats de Buenos Aires que par la Bulgarie dont le ministre des Affaires étrangères avait déclaré il y a quelques jours, que rien ne justifiait une décision européenne à l’encontre du Hezbollah qui serait basée sur son implication non prouvée dans l’attentat de Burgas.

Quand l’Europe réunie renie le droit d’une nation à se défendre, un droit consacré par la Charte des Nations Unies. Et quand elle tourne le dos à ces nations qui luttent pour préserver leur liberté et leur souveraineté, cette Europe renie alors ses propres valeurs et ses principes ; elle tourne le dos aux leçons de son Histoire ; car chacun des peuples qui la constituent a versé un jour son sang pour résister au joug de l’occupation.

J’exhorte ainsi l’Union européenne à rester fidèle à ses principes, à ses idéaux, et à son Histoire qui vit tant de sacrifices consentis sur l’autel sacré de la Liberté. Il faudra surtout qu’elle prenne conscience de la gravité de ses responsabilités et qu’elle les assume pleinement concernant son rôle dans la guerre qui ensanglante la Syrie et sur ses graves répercussions sur la situation au Liban ; une guerre que certains de ses États membres continuent d’alimenter ouvertement en hommes et en matériel.

Source :
Rassemblement Pour le Liban – FRANCE

Derrière la Loi foulardière, la peur…


Foulard1. D’aimables républicaines et républicains arguèrent un jour qu’il fallait une loi pour interdire tout foulard sur les cheveux des filles. A l’école d’abord, ailleurs ensuite, partout si possible. Que dis-je, une loi ? Une Loi ! Le président de la République était un politicien aussi limité qu’insubmersible. Totalitairement élu par 82 % des électeurs, dont tous les socialistes, gens parmi lesquels se recrutaient nombre des aimables républicain(e)s en question, il opina du bonnet : une loi, oui, une Loi contre le petit millier de jeunes filles qui mettent le susdit foulard sur leurs cheveux. Les pelées, les galeuses ! Des musulmanes, en plus ! C’est ainsi qu’une fois de plus, dans la ligne de la capitulation de Sedan, de Pétain, de la guerre d’Algérie, des fourberies de Mitterrand, des lois scélérates contre les ouvriers sans papiers, la France étonna le monde. Après les tragédies, la farce.

2. Oui, la France a enfin trouvé un problème à sa mesure : le foulard sur la tête de quelques filles. On peut le dire, la décadence de ce pays est stoppée. L’invasion musulmane, de longtemps diagnostiquée par Le Pen, aujourd’hui confirmée par des intellectuels indubitables, a trouvé à qui parler. La bataille de Poitiers n’était que de la petite bière, Charles Martel, un second couteau. Chirac, les socialistes, les féministes et les intellectuels des Lumières atteints d’islamophobie gagneront la bataille du foulard. De Poitiers au foulard, la conséquence est bonne, et le progrès considérable.

3. A cause grandiose, arguments de type nouveau. Par exemple : le foulard doit être proscrit, qui fait signe du pouvoir des mâles (le père, le grand frère) sur ces jeunes filles ou femmes. On exclura donc celles qui s’obstinent à le porter. En somme : ces filles ou femmes sont opprimées. Donc, elles seront punies. Un peu comme si on disait : « Cette femme a été violée, qu’on l’emprisonne ». Le foulard est si important qu’il mérite une logique aux axiomes renouvelés.

4. Ou, au contraire : ce sont elles qui veulent librement le porter, ce maudit foulard, les rebelles, les coquines ! Donc, elles seront punies. Attendez : ce n’est pas le signe d’une oppression par les mâles ? Le père et le grand frère n’y sont pour rien ? D’où vient qu’il faut l’interdire, alors, ce foulard ? C’est qu’il est ostentatoirement religieux. Ces coquines « ostentent » leur croyance. Au piquet, na !

5. Ou c’est le père et le grand frère, et féministement le foulard doit être arraché. Ou c’est la fille elle-même selon sa croyance, et « laïcisement » il doit être arraché. Il n’y a pas de bon foulard. Tête nue ! Partout ! Que tout le monde, comme on disait autrefois – même les pas-musulmanes le disaient – sorte « en cheveux ».

6. Notez bien que le père et le grand frère de la fille au foulard ne sont pas de simples comparses parentaux. On l’insinue souvent, parfois on le déclare : le père est un ouvrier abruti, un pauvre type directement « venu du bled » et commis aux chaînes de Renault. Un archaïque. Mais stupide. Le grand frère deale le shit. Un moderne. Mais corrompu. Banlieues patibulaires. Classes dangereuses.

7. La religion musulmane ajoute aux tares des autres religions celle-ci, gravissime : elle est, dans ce pays, la religion des pauvres.

8. Imaginons le proviseur d’un lycée, suivi d’une escouade d’inspecteurs armés de centimètres, de ciseaux, de livres de jurisprudence : on va vérifier aux portes de l’établissement si les foulards, kippas et autres couvre-chefs sont « ostentatoires ». Ce foulard grand comme un timbre poste perché sur un chignon ? Cette kippa comme une pièce de deux euros ? Louche, très louche. Le minuscule pourrait bien être l’ostentation du majuscule. Mais, que vois-je ? Gare ! Un chapeau haut de forme ! Hélas ! Mallarmé, interrogé sur le chapeau haut de forme, l’a dit : « Qui a mis rien de pareil ne peut l’ôter. Le monde finirait, pas le chapeau. » Ostentation d’éternité.

9. La laïcité. Un principe inoxydable ! Le lycée d’il y a trois ou quatre décennies : interdiction de mélanger les sexes dans la même classe, pantalon décommandé aux filles, catéchisme, aumôniers. La communion solennelle, avec les gars en brassard blanc et les mignonnes sous le voile de tulle. Un vrai voile, pas un foulard. Et vous voudriez que je tienne pour criminel ce foulard ? Ce signe d’un décalage, d’un remuement, d’un enchevêtrement temporel ? Qu’il faille exclure ces demoiselles qui mêlent agréablement hier et aujourd’hui ? Allez, laissez faire la broyeuse capitaliste. Quels que soient les allers et retours, les repentirs, les venues ouvrières du lointain, elle saura substituer aux dieux morts des religions le gras Moloch de la marchandise.

6537762910. Au demeurant, n’est-ce pas la vraie religion massive, celle du commerce ? Auprès de laquelle les musulmans convaincus font figure de minorité ascétique ? N’est-ce pas le signe ostentatoire de cette religion dégradante que ce que nous pouvons lire sur les pantalons, les baskets, les tee-shirts : Nike, Chevignon, Lacoste,… N’est-il pas plus mesquin encore d’être à l’école la femme sandwich d’un trust que la fidèle d’un Dieu ? Pour frapper au cœur de la cible, voir grand, nous savons ce qu’il faut : une loi contre les marques. Au travail, Chirac. Interdisons sans faiblir les signes ostentatoires du Capital.

11. Qu’on m’éclaire. La rationalité républicaine et féministe de ce qu’on montre du corps et de ce qu’on ne montre pas, en différents lieux et à différentes époques, c’est quoi ? Que je sache, encore de nos jours, et pas seulement dans les écoles, on ne montre pas le bout des seins ni les poils du pubis, ni la verge. Devrais-je me fâcher de ce que ces morceaux soient « dérobés aux regards » ? Soupçonner les maris, les amants, les grands frères ? Il y a peu dans nos campagnes, encore de nos jours en Sicile et ailleurs, les veuves portent fichus noirs, bas sombres, mantilles. Il n’y a pas besoin pour cela d’être la veuve d’un terroriste islamique.

12. Curieuse, la rage réservée par tant de dames féministes aux quelques filles à foulard, au point de supplier le pauvre président Chirac, le soviétique aux 82 %, de sévir au nom de la Loi, alors que le corps féminin prostitué est partout, la pornographie la plus humiliante universellement vendue, les conseils d’exposition sexuelle des corps prodigués à longueur de page dans les magazines pour adolescentes.

13. Une seule explication : une fille doit montrer ce qu’elle a à vendre. Elle doit exposer sa marchandise. Elle doit indiquer que désormais la circulation des femmes obéit au modèle généralisé, et non pas à l’échange restreint. Foin des pères et grands frères barbus ! Vive le marché planétaire ! Le modèle, c’est le top modèle.

14. On croyait avoir compris qu’un droit féminin intangible est de ne se déshabiller que devant celui (ou celle) qu’on a choisi (e) pour ce faire. Mais non. Il est impératif d’esquisser le déshabillage à tout instant. Qui garde à couvert ce qu’il met sur le marché n’est pas un marchand loyal.

15. On soutiendra ceci, qui est assez curieux : la loi sur le foulard est une loi capitaliste pure. Elle ordonne que la féminité soit exposée. Autrement dit, que la circulation sous paradigme marchand du corps féminin soit obligatoire. Elle interdit en la matière – et chez les adolescentes, plaque sensible de l’univers subjectif entier – toute réserve.

16. On dit un peu partout que le « voile » est l’intolérable symbole du contrôle de la sexualité féminine. Parce que vous imaginez qu’elle n’est pas contrôlée, de nos jours, dans nos sociétés, la sexualité féminine ? Cette naïveté aurait bien faire rire Foucault. Jamais on n’a pris soin de la sexualité féminine avec autant de minutie, autant de conseils savants, autant de discriminations assénées entre son bon et son mauvais usage, La jouissance est devenue une obligation sinistre. L’exposition universelle des morceaux supposés excitants, un devoir plus rigide que l’impératif moral de Kant. Au demeurant, entre le « Jouissez, femmes ! » de nos gazettes et l’impératif « Ne jouissez pas ! » de nos arrière-grands-mères, Lacan a de longue date établi l’isomorphie. Le contrôle commercial est plus constant, plus sûr, plus massif que n’a jamais pu l’être le contrôle patriarcal. La circulation prostitutionnelle généralisée est plus rapide et plus fiable que les difficultueux enfermements familiaux, dont la mise à mal, entre la comédie grecque et Molière, a fait rire pendant des siècles.

17. La maman et la putain. On fait dans certains pays des lois réactionnaire pour la maman et contre la putain, dans d’autres, des lois progressistes pour la putain et contre la maman. C’est cependant l’alternative qu’il faudrait récuser.

18. Non pas toutefois par le « ni… ni… », qui ne fait jamais que perpétuer en terrain neutre (au centre, comme Bayrou ?) ce qu’il prétend contester. « Ni maman ni putain », cela est tristounet. Comme « ni pute ni soumise », lequel est au demeurant absurde : une « pute » n’est-elle pas généralement soumise, oh combien ? On les appelait, autrefois, des respectueuses. Des soumises publiques, en somme. Quant aux « soumises », elles ne sont peut-être que des putains privées.

19. On y revient toujours : l’ennemi de la pensée, aujourd’hui, c’est la propriété, le commerce, des choses comme des âmes, et non la foi. On dira bien plutôt que c’est la foi (politique) qui manque le plus. La « montée des intégrismes » n’est que le miroir dans lequel les Occidentaux repus considèrent avec effroi les effets de la dévastation des consciences à laquelle ils président. Et singulièrement la ruine de la pensée politique, qu’ils tentent partout d’organiser, tantôt sous couvert de démocratie insignifiante, tantôt à grand renfort de parachutistes humanitaires. Dans ces conditions, la laïcité, qui se prétend au service des savoirs, n’est qu’une règle scolaire de respect de la concurrence, de dressage aux normes « occidentales » et d’hostilité à toute conviction. C’est l’école du consommateur cool, du commerce soft, du libre propriétaire et du votant désabusé.

20. On ne s’extasiera jamais assez sur la trajectoire de ce féminisme singulier qui, parti pour que les femmes soient libres, soutient aujourd’hui que cette « liberté » est si obligatoire qu’elle exige qu’on exclue des filles (et pas un seul garçon !) du seul fait de leur apparat vestimentaire.

21. Tout le jargon sociétal sur les « communautés » et le combat aussi métaphysique que furieux entre « la République » et « les communautarismes », tout cela est une foutaise. Qu’on laisse les gens vivre comme ils veulent, ou ils peuvent, manger ce qu’ils ont l’habitude de manger, porter des turbans, des robes, des voiles, des minijupes ou des claquettes, se prosterner à toute heure devant des dieux fatigués, se photographier les uns les autres avec force courbettes ou parler des jargons pittoresques. Ce genre de « différences » n’ayant pas la moindre portée universelle, ni elles n’entravent la pensée, ni elles ne la soutiennent. Il n’y a donc aucune raison, ni de les respecter, ni de les vilipender. Que « l’Autre », – comme disent après Levinas les amateurs de théologie discrète et de morale portative – vive quelque peu autrement, voilà une constatation qui ne mange pas de pain.

22. Quant au fait que les animaux humains se regroupent par provenance, c’est une conséquence naturelle et inévitable des conditions le plus souvent misérables de leur arrivée. Il n’y a que le cousin, ou le compatriote de village, qui peut, volens nolens, vous accueillir au foyer de St Ouen l’Aumône. Que le chinois aille là où il y a déjà des Chinois, il faut être obtus pour s’en formaliser.

23. Le seul problème concernant ces « différences culturelles » et ces « communautés » n’est certes pas leur existence sociale, d’habitat, de travail, de famille ou d’école. C’est que leurs noms sont vains là où ce dont il est question est une vérité, qu’elle soit d’art, de science, d’amour ou, surtout, de politique. Que ma vie d’animal humain soit pétrie de particularités, c’est la loi des choses. Que les catégories de cette particularité se prétendent universelles, se prenant ainsi au sérieux du Sujet, voilà qui est régulièrement désastreux. Ce qui importe est la séparation des prédicats. Je peux faire des mathématiques en culotte de cheval jaune et je peux militer pour une politique soustraite à la « démocratie » électorale avec une chevelure de Rasta. Ni le théorème n’est jaune (ou non-jaune), ni le mot d’ordre qui nous rassemble n’a de tresses. Non plus d’ailleurs qu’il n’a d’absence de tresses.

24. Que l’école soit, dit-on, fort menacée par une particularité aussi insignifiante que le foulard de quelques filles amène à soupçonner que ce n’est jamais de vérité qu’il y est question. Mais d’opinions, basses et conservatrices. N’a-t-on pas vu des politiciens et des intellectuels affirmer que l’école est d’abord là pour « former des citoyens »? Sombre programme. De nos jours, le « citoyen » est un petit jouisseur amer, cramponné à un système politique dont tout semblant de vérité est forclos.

25. Ne serait-on pas préoccupé, en haut et bas lieu, de ce que nombre de filles d’origine algérienne, marocaine, tunisienne, le chignon bien serré, la mine austère, acharnées au travail, composent, avec quelques Chinois non moins vissés à l’univers familial, de redoutables têtes de classe ? De nos jours, il y faut pas mal d’abnégation. Et il se pourrait que la Loi du soviétique Chirac aboutisse à l’exclusion tapageuse de quelques excellentes élèves.

26. « Jouir sans entraves », cette ânerie soixante-huitarde, n’a jamais fait tourner à haut régime le moteur des savoirs. Une certaine dose d’ascétisme volontaire, on en connaît la raison profonde depuis Freud, n’est pas étrangère au voisinage de l’enseignement et d’au moins quelques rudes fragments de vérités effectives. De sorte qu’un foulard, après tout, peut servir. Là où désormais le patriotisme, cet alcool fort des apprentissages, fait entièrement défaut, tout idéalisme, même de pacotille, est le bienvenu. Pour qui du moins suppose que l’école est autre chose que la « formation » du citoyen-consommateur.

le cri27. En vérité, la Loi foulardière n’exprime qu’une chose : la peur. Les Occidentaux en général, les Français en particulier, ne sont plus qu’un tas frissonnant de peureux. De quoi ont-ils peur ? Des barbares, comme toujours. Ceux de l’intérieur, les « jeunes des banlieues »; ceux de l’extérieur, les « terroristes islamistes ». Pourquoi ont-ils peur ? Parce qu’ils sont coupables, mais se disent innocents. Coupables d’avoir, à partir des années 1980, renié et tenté d’anéantir toute politique d’émancipation, toute raison révolutionnaire, toute affirmation vraie d’autre chose que ce qu’il y a. Coupables de se cramponner à leurs misérables privilèges. Coupables de n’être plus que de vieux enfants qui jouent avec ce qu’ils achètent. Eh oui, « dans une longue enfance on les a fait vieillir ». Aussi ont-ils peur de tout ce qui est un peu moins vieux qu’eux. Par exemple, une demoiselle entêtée.

28. Mais surtout, Occidentaux en général et Français en particulier ont peur de la mort. Ils n’imaginent même plus qu’une Idée puisse valoir qu’on prenne pour elle quelques risques. « Zéro mort », c’est leur plus important désir. Or, ils voient partout dans le monde des millions de gens qui n’ont aucune raison, eux, d’avoir peur de la mort. Et, parmi eux, beaucoup, presque chaque jour, meurent au nom d’une Idée. Cela est pour le « civilisé » la source d’une intime terreur.

29. Et je sais bien que les Idées pour lesquelles on accepte aujourd’hui de mourir ne valent en général pas cher. Convaincu que tous les dieux ont de longue date déclaré forfait, je me désole de ce que de jeunes hommes, de jeunes femmes, déchiquettent leurs corps dans d’affreux massacres sous la funèbre invocation de ce qui depuis longtemps n’est plus. Je sais en outre qu’ils sont instrumentés, ces « martyrs » redoutables, par des comploteurs peu discernables de ceux qu’ils prétendent abattre. On ne redira jamais assez que Ben Laden est une créature des services américains. Je n’ai pas la naïveté de croire à la pureté, ni à la grandeur, ni même à une quelconque efficacité, de ces tueries suicidaires.

30. Mais je dis que ce prix atroce est d’abord payé à la destruction minutieuse de toute rationalité politique par les dominants d’Occident, entreprise que n’ont rendue aussi largement praticable que l’abondance, notamment en France, des complicités intellectuelles et populaires. Vous vouliez avec acharnement liquider jusqu’au souvenir de l’Idée de révolution ? Déraciner tout usage, même allégorique, du mot « ouvrier »? Ne vous plaignez pas du résultat. Serrez les dents, et tuez les pauvres. Ou faites-les tuer par vos amis américains.

31. On a les guerres qu’on mérite. Dans ce monde transi par la peur, les gros bandits bombardent sans pitié des pays exsangues. Les bandits intermédiaires pratiquent l’assassinat ciblé de ceux qui les gênent. Les tout petits bandits font des lois contre les foulards.

32. On dira que c’est moins grave. Certes. C’est moins grave. Devant feu le Tribunal de l’Histoire, nous obtiendrons les circonstances atténuantes : « Spécialiste des coiffures, il n’a joué dans l’affaire qu’un petit rôle ».

Alain Badiou

http://bougnoulosophe.blogspot.fr/

La guerre contre l’Iran, l’Irak et la Syrie? Pepe Escobar


iran-en-rouge1Au milieu du grondement incessant de la jungle (de Washington) au sujet d’une possible aventure militaire de l’administration d’Obama en Syrie, de nouvelles informations ont émergé. Et quelles informations en provenance du Pipelineistan.

Le tableau : le ministre irakien du Pétrole Abdelkarim al-Luaybi, le ministre du Pétrole syrien Sufian Allaw, et l’actuel ministre iranien du Pétrole par intérim Mohammad Aliabadi se sont réunis dans le port d’Assalouyeh, au sud de l’Iran, pour signer un protocole d’accord pour la construction du gazoduc Iran – Irak – Syrie, pas moins.

À Asia Times Online et aussi ailleurs j’avais affirmé que cet éventuel noyau du Pipelinestan était l’une des raisons fondamentales de la guerre par procuration en Syrie. Contre les intérêts de Washington, pour qui l’intégration de l’Iran est une abomination, le gazoduc court-circuite deux acteurs extérieurs d’une importance cruciale dans l’affaire syrienne – le premier, ‘’l’armeur’’ des rebelles, le  Qatar (en tant que producteur de gaz), et le ‘’soutien logistique’’ des rebelles, la Turquie (qui s’auto-décrit comme le carrefour privilégié de l’énergie entre l’Orient et l’Occident).

Le gazoduc de 10 milliards de dollars US, 6.000 kilomètres, est prévu pour démarrer du champ gazier de South Pars en Iran (le plus grand du monde, partagé avec le Qatar), et traverser l’Irak, la Syrie puis, finalement, le Liban. Ensuite, il pourrait passer sous la Méditerranée vers la Grèce et au-delà; être reliée au gazoduc arabe, ou en parallèle.

Avant la fin du mois d’Août, trois groupes de travail se pencheront sur les aspects complexes techniques, financiers et juridiques. Une fois que la finance sera sécurisée – et c’est loin d’être certain, compte tenu de la guerre par procuration en Syrie – le gazoduc pourrait être en ligne en 2018. Téhéran espère que l’accord final sera signé avant la fin de l’année.

L’hypothèse de travail de Téhéran, c’est qu’il sera en mesure d’exporter 250 millions de mètres cubes de gaz par jour en 2016. Lorsqu’il sera  terminé, le gazoduc sera en mesure de pomper 100 millions de mètres cubes par jour. Pour le moment, l’Irak a besoin jusqu’à 15 millions de mètres cubes par jour. En 2020, la Syrie aura besoin jusqu’à 20 millions de mètres cubes, et le Liban jusqu’à 7 millions de mètres cubes. Cela laisse encore beaucoup de gaz à l’exportation vers les clients européens.

Les européens – qui n’arrêtent pas de râler se disant les otages de Gazprom – devraient se réjouir. Au lieu de cela, une fois de plus ils se tirent une balle dans le pied.

Vous voulez la guerre? Voici la facture

Avant de passer au dernier fiasco européen, nous allons faire un mixage de ce développement du Pipelineistan avec la nouvelle «découverte» du Pentagone – par le directeur adjoint de l’Agence du renseignement de défense (DIA), David Shedd, selon lequel la guerre par procuration en Syrie peut durer  » plusieurs années «  . Si cela se produit, bye-bye le pipeline.

On se demande ce que ces ‘’assistants penseur’’ du Pentagone ont bien pu faire depuis début 2011, considérant qu’ils prédisaient la chute de Bachar al-Assad toutes les deux semaines. Maintenant, ils ont aussi «découvert» que les djihadistes du théâtre syrien appartenant au Jabhat al-Nusra et au moule d’al-Qaïda en Irak (AQI) sont, en fait, en train d’exécutent un (horrible) show. Shedd a admis qu’il y avait « au moins 1.200 » factions / gangs de « rebelles » disparates en Syrie, la plupart d’entre eux n’ayant rien à faire là.

Attestant de l’épouvantable moyenne de QI impliquée dans le débat de politique étrangère à Washington, cette information devrait être triturée pour encore justifier une autre aventure militaire à l’horizon – en particulier après que le président Barack -« Assad doit partir » – Obama ait déclaré qu’il autoriserait l’armement ‘’light’’ des «bons» rebelles uniquement. Comme si les dures lois de la guerre obéissaient à quelque bonne fée des armes quelque part là-haut dans le ciel.

Entre en scène du général Martin Dempsey, Chef d’Etat-Major des Armées. Le même jour où Téhéran, Bagdad et Damas étaient en train de parler sérieusement d’affaires d’énergie, Dempsey écrivait aux sénateurs américains de la clique belliciste des John McCain que l’entrée des États-Unis dans une nouvelle guerre conduirait à des « conséquences imprévisibles ».

Dempsey a écrit que, armer et entrainer les «bons» rebelles (à supposer que la CIA ait une idée de qui ils sont) coûterait « 500 millions de dollars par an au départ», exigerait «plusieurs centaines à plusieurs milliers de soldats» et risque d’armer, par la même occasion, les djihadistes du style Al-Qaïda , plongeant ainsi Washington, selon l’évaluation ‘’Pentagonnienne’’ de Dempsey, dans une « association involontaire avec des crimes de guerre en raison des grosses difficultés».

Dans le cas où l’administration Obama cèderait à l’option favorite des va-t-en-guerre – une zone d’exclusion aérienne – Dempsey a également déclaré que pour des frappes aériennes « limitées », il faudrait « des centaines d’avions, navires, sous-marins et d’autres moyens », pour un coût » de l’ordre du milliards « , et tout cela pour atteindre des résultats bien moindres que la « dégradation significative des capacités du régime et une augmentation des désertions du régime » espérées.

Dempsey au moins a été franc ; contrairement à Kadhafi en Libye, les forces de Bachar al-Assad ne plieront pas à cause d’une zone d’exclusion aérienne. Et ça ne changerait pas grand-chose parce que le gouvernement syrien « repose massivement sur une puissance de feu terrestre – mortiers, artillerie et missiles ». Et même une zone d’exclusion aérienne limitée- ce que l’ancienne star du Département d’État Anne-Marie Slaughter définissait par euphémisme comme un « no-kill zone » – coûterait « plus de 1 milliard de dollars par mois ». Et qui va payer pour tout cela? La Chine?

Même avec Dempsey jouant au flic de  dieu et agitant la voix de la raison – quelque chose d’assez étonnant en soi, mais il a quand même été en Irak, et a vu de ses propres yeux comment on peut se prendre des coups de pied au cul par une bande d’enturbannés armés kalachnikovs d’occasion – les experts des médias américains se délectaient encore du débat interne au sein de l’administration Obama sur la « sagesse » d’une nouvelle guerre.

Regrouper les chers djihadistes

Et alors que le débat sur la «sagesse» était parti pour durer, l’Union européenne a décidé d’agir ; s’inclinant humblement devant la pression des Etats-Unis et d’Israël, l’UE – elle-même sous la pression du Royaume-Uni et des Pays-Bas – inscrivent la branche armée du Hezbollah sur liste noire comme organisation terroriste.

Le prétexte était l’attentat contre un bus transportant des Israéliens en Bulgarie en 2012. Le Hezbollah a dit qu’il n’avait rien à voir avec cela. Les enquêteurs bulgares disent catégoriquement oui d’abord, puis peut-être, et maintenant ils admettent même que la preuve des circonstances est fragile.

Donc, le prétexte est bidon. C’est l’Union européenne – après le méprisable refus de droits de survol de l’avion présidentiel bolivien – jouant une fois de plus le caniche docile, avec les Angliches et les Hollandais, essayent d’affaiblir le Hezbollah juste au moment où ce dernier confortait ses bases à la frontière syrienne / libanaise et avait en fait battu tous ces djihadistes du Jabhat al-Nusra et autres AQI.

Comme une illustration graphique de la totale ignorance de l’UE – certains diraient stupidité – la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la France, en particulier, suivi par les autres, viennent de marquer comme « terroristes » l’organisation qui se bat sur le terrain en Syrie / Liban contre les djihadistes, tandis que le djihadistes eux-mêmes s’en tirent. Plus ignorant / arrogant, tu meurs.

Alors, quelle est la prochaine étape? Il ne serait pas si farfelu que ça d’imaginer l’UE, oubliant totalement le pipeline qui en fin de compte profitera à ses citoyens, émettant – sous la pression américaine – une directive pour marquer l’ensemble Iran-Irak-Syrie comme axe terroriste. Ils feraient ensuite du lobbying pour une zone d’exclusion aérienne qui s’applique à tous, et recruteraient des djihadistes de partout pour la guerre sainte contre l’axe, soutenue par une fatwa émise par le cheikh Yusuf al-Qaradawi. Mais d’abord, ils auraient besoin de l’approbation de Washington. En fait, ils pourraient même obtenir.

Pepe Escobar

Traduction Avic

http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MID-04-230713.html

Sénégal : elle refuse un visa pour la France..


5030_BoussoBousso Dramé, lauréate du concours d’orthographe organisé par l’Institut français de Dakar, a refusé de participer à un voyage en France pour suivre une formation à laquelle son prix lui donnait droit. Indignée, elle explique son geste et les raisons de sa colère.

C’est le geste symbolique d’une Africaine indignée. En avril, Bousso Dramé remportait le concours d’orthographe organisé par l’Institut français de Dakar dans le cadre de la semaine de la Francophonie. Le 27 juin, en guise de récompense, la lauréate devait se rendre en France pour y suivre une formation en réalisation de films documentaires. Mais au lendemain de l’obtention de son visa, la jeune consultante a décidé de renoncer à séjour en signe de protestation.

Elle s’en explique dans une lettre ouverte adressée au consul général de France et au directeur de l’Institut français, qu’elle vient de publier sur Internet : « Durant mes nombreuses interactions avec, d’une part, certains membres du personnel de l’Institut Français, et, d’autre part, des agents du Consulat de France, j’ai eu à faire face à des attitudes et propos condescendants, insidieux, sournois et vexatoires. »

Le consul général de France à Dakar, Alain Jouret, se dit quant à lui « désolé » d’apprendre la mésaventure de Bousso Dramé, non sans préciser qu’il lui eût semblé préférable de prendre contact avec ses services afin de tirer la situation au clair avant de prendre sa décision.

Comment s’est passée la rencontre visant à préparer le voyage ?

On nous a expliqué comment allaient se dérouler le séjour et la formation. Ce qui m’a frappée, c’est que notre interlocutrice formulait avec insistance des recommandations infantilisantes : nous devions bien nous comporter et veiller à véhiculer une bonne image, car nous étions en quelque sorte les représentants de l’Institut français du Sénégal… En substance, elle nous demandait de bien nous tenir pendant ce séjour. Je n’ai pas apprécié cette attitude paternaliste.

Y a-t-il eu d’autres réflexions qui vous aient choquée ?

Oui. On nous a précisé que nous allions recevoir un per diem extrêmement généreux, tout en nous mettant en garde : « Faites attention, vous allez être tentés par le shopping, il y a beaucoup de choses à acheter à Paris. Et surtout, gardez-vous de tout dépenser et de laisser une note impayée à l’auberge de jeunesse sinon vous empêcheriez les futurs candidats de bénéficier de cette opportunité ! »

Ensuite, on nous a expliqué que la formation prendrait fin le 11 juillet et que nous rentrerions à Dakar dès le lendemain, sans même une journée de battement. Étant donné que j’ai de la famille et des amis en France, j’ai souhaité étendre mon séjour de trois jours, en prenant tous les frais à ma charge. Je les ai senties très frileuses, prétextant que ce serait impossible, que l’ambassade soupçonnerait que je compte rester en France illégalement. Là aussi, on m’a rétorqué : « Vous savez, personne n’a le profil-type d’un immigré clandestin », ce que j’ai trouvé insultant. « Mademoiselle, l’objet de ce voyage c’est de suivre une formation, pas de faire du tourisme et de profiter de la France », m’a-t-on rétorqué. Il m’a fallu énoncer par écrit que j’étais prête à renoncer au voyage pour obtenir gain de cause.

Pourquoi, dans ce cas, avez-vous annulé votre séjour ?

Lorsque je me suis rendue au consulat de France pour déposer mon dossier de demande de visa, et une autre fois pour récupérer mon passeport, j’ai été reçue par une guichetière extrêmement désagréable. Quand j’ai fini par lui faire remarquer qu’elle ne respectait pas la plus élémentaire courtoisie, elle m’a répondu qu’elle n’était pas payée pour être courtoise ni pour distribuer des sourires. Je lui alors expliqué qu’aujourd’hui, à cause de ce genre d’attitudes, l’image de la France se trouvait écornée en Afrique, particulièrement chez nous.  « Que vous me trouviez désagréable ou pas, cela importe très peu », m’a-t-elle répondu. J’étais très en colère et le ton est monté au point qu’un garde sénégalais est même venu m’extirper de la cabine. En quittant l’ambassade, j’ai décidé, le cœur lourd, de renoncer à ce voyage.

Quel message entendez-vous faire passer en prenant cette décision ?

Si le prix à payer pour bénéficier de cette formation est d’être traitée comme une moins que rien, je préfère renoncer à ce privilège dans sa totalité. Subir une telle attitude dans mon propre pays est quelque chose que je ne peux accepter sans réagir. J’ai aussi voulu poser un acte symbolique pour mes frères et soeurs sénégalais qui, tous les jours, se font écraser dans les ambassades de la zone Schengen.

Je veux espérer que ma décision fera réfléchir les autorités consulaires des différents pays qui adoptent ce type d’attitude à l’égard des Sénégalais, nous traitant comme des voleurs ou des clandestins en puissance.

 

Source: Jeune Afrique

Arabie : un scénario à la qatarie?


le-roi-d-arabie-saoudite-abdullahMoins d’un mois après le transfert, sans précédent,du pouvoir de l’Emir du Qatar à son fils, des sources bien informées font état de la répétition de ce scénario, en Arabie, et des efforts du roi Abdallah Bin Abdel Aziz, pour renforcer la place et l’influence militaire du prince Mot’ab, son fils.

Selon l’hebdomadaire palestinien, « Al-Manar », qui suit le processus des changement de pouvoir, dans les pays arabes, le roi Abdallah, en jouissant du soutien des Etats-Unis et en suivant le scénario du Qatar, tente, contrairement aux traditions des pays arabes où le pouvoir est transféré au fils aîné de la famille, de le transférer à son fils Mot’ab, d’autant plus que le prince Salman est atteint d’Alzheimer. De ce fait, le roi d’Arabie, avec cette démarche, tout en mettant fin  à l’influence et au pouvoir de la famille de Sultan Bin Abdel Aziz, prince héritier défunt, dans la structure militaire et sécuritaire du pays, aplanit, ainsi, le terrain au transfert du pouvoir de la nouvelle génération des Al-e Saoud, à la deuxième génération, dans une conjoncture où le prince Mot’ab a été désigné, récemment, au poste de ministre de la Garde nationale, ministère fondé, il y a un mois et demi, par son père, le roi Abdallah.

Avec l’application de ce plan, il faut s’attendre à ce que des dizaines d’officiers proches de la famille de Sultan Bin Abdel Aziz soient écartés de leurs postes, à l’état-major des forces armées saoudiennes. Ce, alors que « Le Figaro » avait fait, également, état, auparavant, de changements, en Arabie, avant de préciser que le roi Abdallah cherche à changer la loi du transfert du pouvoir du frère au frère à la loi du transfert du pouvoir du père au fils. Dans une telle conjoncture, on peut s’attendre, dans un proche avenir, au transfert du pouvoir, en Arabie, comme ce qui s’est passé, au Qatar, surtout que les sources bien informées françaises ont confirmé que  le processus du transfert du pouvoir, au Qatar, s’est effectué, sous la supervision minutieuse des Etats-Unis, qui cherchent, maintenant, à le répéter, en Arabie, considéré, par Washington, comme  le plier principal de sa politique et de sa stratégie, au Moyen-Orient, et dans les deux  mondes  islamique et arabe.

D’autre part,  le remplacement des princes âgés, par la jeune génération, notamment, dans les affaires sécuritaires, en Arabie, est influencé par la mort des deux princes Sultan et Nayef, au cours de ces dernières années. Et ce, alors que les milieux politiques et sécuritaires, aux  Etats-Unis, sont inquiets de la situation, en Arabie, car ils savent bien que la mort du roi nonagénaire d’Arabie signifiera la guerre du pouvoir entre les princes et la mise en danger de leurs intérêts, dans ce pays, et dans toute  la région.

Guerre Hezbollah – Israël : 1 point pour Israël


6141485-ue-la-branche-armee-du-hezbollah-listee-comme-terroristeIsraël aime faire les choses en douce, agir dans l’ombre. Même quand il marque des points, il les engrange en silence pour mieux en profiter pleinement. Dans sa guerre éternelle contre le Hezbollah, il vient encore de gagner 1 point. L’Europe vient de décider d’inscrire la branche armée du Hezbollah, le premier ennemi d’Israël – en fait le seul à le contrecarrer au quotidien, dans la liste des terroristes. Cela veut dire que toutes les sanctions économiques, juridiques et financières, tous les votes dans les instances internationales seront dirigés contre le Hezbollah, la spécification ‘’branche armée’’ n’étant là que pour mettre un habit décent à la décision. Nul doute que c’est Israël qui est derrière cette décision, utilisant pour cela deux de ses proxies : d’abord les rebelles syriens pour faire la demande, ensuite l’Union Européenne pour l’accepter et l’entériner. Et le tout avec consigne aux grands médias de ne jamais mentionner le mot ‘’Israël’’.

Ils sont forts tout de même. Depuis des années, des pays autour d’Israël se défont, se remodèlent, s’agitent, avec, à chaque fois des preuves de l’implication d’Israël, mais, à aucun moment, sa responsabilité n’est engagée, toujours diluée dans celle des Etats-Unis, de l’OTAN, de l’Europe en général, bien embrumée par des motivations ethnico-religieuses qui camouflent admirablement son ombre et font oublier qu’il est le premier bénéficiaire des chaos créés. Chapeau bas. Il n’intervient qu’à des moments critiques où les proxies donnent des signes de faiblesse, mais toujours comme s’il ne s’agissait que d’incidents.

Le Hezbollah vient de perdre un point, mais le match continue. Il connait le jeu et ses règles autant que son adversaire. Attendons…

Avic