Washington conduit le monde à la guerre finale – Paul Craig Roberts


star-ocean-the-last-hope-xbox-360-208« V comme Vendetta », est un film qui dépeint le mal dans une Angleterre futuriste comme un proxy du mal qui existe aujourd’hui en Amérique, et qui finit par la défaite du mal. Mais c’est un film dans lequel le héros a des super pouvoirs. Si vous n’avez pas vu ce film, vous devriez le regarder. Il pourrait vous réveiller et vous donner du courage. Les extraits ci-dessous montrent que, au moins chez certains cinéastes, le désir de liberté existe toujours.

Que le désir de liberté existe en Amérique, ça reste encore à voir. Si les Américains peuvent surmonter leur crédulité, leur lavage de cerveau permanent, leur propension à croire tous les mensonges que «leur» gouvernement leur dit, et si les Américains peuvent s’échapper de la matrice dans laquelle ils vivent, ils peuvent rétablir la moralité, la justice, la paix, la Liberté avec un grand ‘’L’’ et leurs libertés que «leur» gouvernement leur a confisquées. Il n’est pas impossible pour les américains de garder à nouveau la tête haute. Il leur suffit juste de reconnaître que «leur» gouvernement est l’ennemi de la vérité, de la justice, des droits humains et de la vie elle-même.

De simples américains ordinaires peuvent-ils triompher du mal qu’est « leur » gouvernement sans l’aide d’un super-héros ? Si les idées sont assez fortes et si les américains peuvent les comprendre, le bien peut l’emporter sur le mal qui est concentré à Washington. Ce qui se dresse entre le peuple américain et leur compréhension du mal, c’est leur crédulité.

Si le bien échoue dans sa bataille contre le mal de Washington, notre avenir sera sous le sceau de la servitude et de l’écrasement à jamais.

http://www.youtube.com/watch?v=KKvvOFIHs4k&feature=youtu.be

http://www.youtube.com/watch?v=_-gHVGOoE48

Si vous, américains, vivant dans la superpuissante Amérique n’avez pas le courage de vous lever contre le mal qu’est «votre» gouvernement, peut-être que le courage de Edward Snowden, de Bradley Manning, de Julian Assange, et du minuscule Equateur vous donnera du cœur.

Un sénateur américain du New Jersey, Robert Menendez, président démocrate de la commission sénatoriale des relations étrangères, a dit au gouvernement équatorien qu’il allait bloquer l’importation de légumes et de fleurs de l’Equateur si l’Equateur donnait asile à Edward Snowden. Le coût pour l’Equateur serait une perte de revenus d’un milliard de dollars.

La déclaration de Menendez – «Notre gouvernement ne récompensera pas des pays pour mauvaise conduite » – est ironique. Il assimile la mauvaise conduite à la protection d’un diseur-de-vérité et la bonne conduite à la trahison de ce diseur-de-vérité. La déclaration de Menendez est également un mensonge. Le gouvernement américain ne récompense que les mauvais comportements. Le gouvernement américain récompense toujours ceux qui conspirent contre les gouvernements élus de leur propre pays, les mettant en place comme dictateurs lorsque Washington renverse les gouvernements élus.

La menace de Menendez n’a pas fonctionné, mais le sénateur a réussi à porter un nouveau coup humiliant au prestige de Washington. Le président équatorien, Rafael Correa, a coiffé Menendez au poteau en annulant le pacte commercial avec les États-Unis au motif que le pacte était une menace pour la souveraineté de l’Équateur et aux principes moraux, et qu’il était utilisé par Washington pour faire chanter l’Equateur. « L’Equateur n’accepte ni pressions ni menaces de quiconque », a ajouté le ministre de la Communication  Fernando Alvarado qui a ensuite offert à Washington une aide étrangère pour lui fournir une formation aux droits de l’homme pour lutter contre la torture, les exécutions illégales et les attaques contre la vie privée des peuples.

Washington, pris la main dans le pot de confiture  dévorant la vie privée du monde entier et empêché par son orgueil de reconnaître son comportement illégal et de présenter des excuses, a ainsi cafouillé dans l’affaire Snowden dans laquelle Washington s’est causé lui-même beaucoup plus de dégâts que les révélations de Snowden. Washington a prouvé de façon concluante qu’il n’a aucun respect pour les droits humains de qui que ce soit, qu’il n’a aucun respect pour la souveraineté de quelque pays que ce soit, qu’il n’a aucun respect pour les principes moraux, en particulier ceux dont il a plein la bouche, et sur lesquels il se base pour exercer la coercition et la violence . Le reste du monde sait désormais qui est son ennemi.

Les presstitués de Washington, en l’aidant à diaboliser Snowden, Glenn Greenwald, Manning, Assange et l’Equateur, ont montré au monde que les médias américains sont dépourvus d’intégrité et que rien de ce qu’ils rapportent ne peut être cru. La presse écrite et les médias de télévision américains constituent un ministère de la propagande pour les programmes immoraux de Washington.

Le 24 Juin, la putain favorite de l’État Stasi, le Washington Post, a dénoncé par trois fois le président démocratiquement élu Rafael Correa comme « l’autocratique leader du minuscule et pauvre Équateur’’, sans se rendre compte que la rédaction n’a pas seulement démontré l’absence totale d’éthique du Washington Post mais elle a également montré au monde que si «ce minuscule et pauvre Équateur’’ est capable de résister aux menaces de Washington, donc le reste du monde aussi le peut.

Le président Correa a répondu que le Washington Post « cherche à attirer l’attention sur Snowden et sur les ‘’vilains’’ pays qui le soutiennent, nous faisant oublier les choses terribles faites contre le peuple américain et contre le monde entier qu’il dénonce. », Correa a ajouté  « l’ordre mondial de Washington n’est pas seulement injuste, il est immoral ».

La raison pour laquelle Washington déteste Correa n’a rien à voir avec Snowden. Que l’Équateur envisage l’asile pour Snowden est juste une excuse. Correa est haï, parce que dans la deuxième année de son premier mandat, il a refusé de payer la dette extérieure de 3 milliards de dollars de dollars que les régimes antérieurs corrompus et despotiques avaient contractée avec la finance internationale. La menace de défaut de Correa a forcé les gangsters de la finance internationale à réduire la dette de 60 pour cent.

Washington déteste Correa également parce qu’il a réussi à réduire le niveau élevé de pauvreté en Equateur, renforçant ainsi le soutien du public qui le rend si difficile à renverser de l’intérieur par Washington.

Encore une autre raison de la haine de Washington pour Correa, c’est parce qu’il a pris des mesures contre l’exploitation des ressources pétrolières de l’Équateur par les compagnies pétrolières multinationales et limité le montant des dépôts offshore dans les banques du pays afin de bloquer la capacité de Washington à déstabiliser le système financier de l’Equateur.

Washington déteste aussi Correa pour avoir refusé de renouveler le bail de Washington pour la base aérienne de Manta.

Essentiellement, Correa a lutté pour reprendre le contrôle du gouvernement de l’Équateur, les médias et les ressources nationales des mains de Washington et des mains de la petite élite riche alliée de Washington. C’est l’histoire de David contre Goliath.

En d’autres termes, Correa, comme Chevez du Venezuela, est l’un des rares leaders étrangers qui représente les intérêts de son propre pays plutôt que ceux de Washington.

Washington utilise les différentes ONG corrompus et le gouvernement fantoche de Colombie comme armes contre Correa et le gouvernement équatorien. Beaucoup de gens pensent que c’est seulement une question de temps avant que Washington ne réussisse à assassiner Correa.

Les patriotes américains, qui estiment qu’ils devraient être du côté de «leur» gouvernement quels que soient les faits, feraient bien de se rappeler ce qu’est le vrai patriotisme. Pour les américains, le patriotisme a toujours signifié allégeance à la Constitution, et non au gouvernement. Le serment c’est de défendre la Constitution contre les ennemis intérieurs et extérieurs. Les régimes de Bush et Obama se sont avérés être les pires ennemis de la Constitution. Il n’est pas possible pour un vrai patriote de soutenir un gouvernement qui détruit la Constitution. Les États-Unis sont la Constitution. Notre pays n’est pas le régime Obama, le régime Bush, ou quelque autre administration. Notre pays est la Constitution. La Constitution est notre pays.

Au-delà des obligations envers son propre pays, tous les êtres humains ont la responsabilité de la vie humaine elle-même. Les états marionnettes de Washington, comme les pays de l’OTAN, le Japon et la Colombie, en fournissant une couverture et un soutien aux agressions de Washington, permettent à celui-ci de mener le monde vers une troisième guerre mondiale.

La tentation de l’argent de Washington submerge facilement les caractères faibles, comme Tony Blair et David Cameron. Les gouvernements des pays de l’OTAN et d’autres Etats accommodants ne bradent pas seulement leurs propres populations en soutenant les guerres d’agression de Washington, ils bradent humanité. L’orgueil et l’arrogance de Washington grossissent au fur et à mesure qu’il est évincé pays après pays. Tôt ou tard, la Russie et la Chine, se rendront compte qu’ils sont eux-mêmes des cibles et vont tracer des lignes plus fermes. L’arrogance empêchera Washington de reconnaître les lignes, et la guerre finale sera lancée.

L’élan hégémonique de Washington est de conduire le monde à la destruction. Les peuples du monde doivent comprendre cela et forcer leurs gouvernements à cesser de permettre l’agression de Washington.

Traduction : Avic

Source : http://www.paulcraigroberts.org/2013/06/28/washington-is-driving-the-world-to-the-final-war-paul-craig-roberts/

Craig Roberts withkitties_150_120Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/

Le festin de l’araignée : Africom tisse sa toile


(L-R) US Defense Secretary Robert Gates,Depuis sa création AFRICOM n’a réussi à convaincre aucun gouvernement africain de lui ouvrir son territoire pour y installer son quartier général. Ce symbole d’une nouvelle vassalisation du continent aurait été trop visible et certainement impopulaire. Le QG reste donc en Allemagne où depuis l’épisode de la Fraction Armée Rouge, et malgré la disparition du bloc soviétique aucune action de protestation politique contre la forte présence militaire étasunienne n’a eu lieu.

Mais cette prudence diplomatique n’entrave en rien l’action permanente d’Africom sur le terrain et nombre de gouvernements africains font participer leur armée à des manœuvres avec les troupes US, font assurer la formation de leurs troupes par l’armée US (dans ce cas : Niger, Tchad Mauritanie Nigeria, Sénégal, Maroc, Algérie et Tunisie Ouganda, Burundi, Kenya, Lesotho et Botswana).

Inutile de préciser qu’il n’est jamais question de favoriser le renforcement d’armées nationales stratégiquement autonomes qui seraient des instruments de souveraineté. Les régiments africains formés sont des troupes coloniales fournissant la chair à canon utile aux projets de l’empire et fournies en matériel et munitions made in USA.

A cette pénétration de l’armée Us à l’intérieur même des armées africaines s’ajoute une installation permanente de troupes US dans des divers lieux. Là encore une relative discrétion est de mise et il n‘est officiellement jamais question de bases militaires étasuniennes massives comme il en existe par exemple en Italie en Allemagne et au Kosovo.

Le journal étasunien en ligne TOMDISPATCH vient sous la plume de son directeur NICK TURSE de faire le point sur cette présence militaire US permanente dans divers pays africains.

La plus grosse présence militaire est à Djibouti dans le camp Lemonnier jadis base de l’armée française et on peut dans ce cas parler d’une véritable base étrangère dont la création en 2002 est d’ailleurs antérieure à AFRICOM

Avec des effectifs plus légers l’armée Us est par ailleurs installée :

  • Au Kenya à Garissa, Manda Baya et Mombasa Louma point de départ de ses interventions dans la Somalie voisine où elle apporte un soutien logistique permanent aux forces de l’Amisom de l’Union Africaine
  • En République Centrafricaine à Bangui
  • Au Niger à Niamey
  • Au Mali à Bamako
  • Au Sud Soudan pour bien montrer que la toute nouvelle l’indépendance de ce pays est un nouvel asservissement
  • Au Sénégal où l’aéroport de Dakar est ouvert à l’aviation de reconnaissance de l’armée Us
  • Au Burkina Faso à Ouagadougou où se trouve une base des forces spéciales d’où ont décollé 193 vols militaires au premier trimestre 2013
  • En Ethiopie à l’aéroport d’Arba Minch
  • En Ouganda à Entebbe Rien que pour les besoins de ravitaillement en carburant l’AFRICOM a accès à pas moins de 29 aéroports de pays africains

Bien sûr le prétexte à cette intervention de plus en plus intense est la « guerre contre le terrorisme » sous ses divers avatars régionaux (AQMI, BOKO HARAM etç…) mais le nouveau commandant en chef d’AFRICOM le général David Rodrigues admet que l’arrivée massive d’héroïne afghane sur le continent africain via l’océan indien est un facteur d’aggravation de l’instabilité régionale. Il est vrai qu’avec la cocaïne colombienne qui arrive par l’ouest le territoire africain l’Afrique est désormais au cœur des trafics mondiaux.de drogue.

Pour bien illustrer les influences militaires US il faut noter que la nouvelle mission de l’ONU au Mali qui se met en place à compter du mois de Juillet comportera douze mille hommes et que les deux plus gros contingents seront fournis par le Rwanda et le Nigeria deux armées sous étroite influence US.

Quant à la piraterie dans le Golfe de Guinée qui connait une croissance très spectaculaire et va dépasser en intensité la piraterie au large de la Somalie elle ne tardera pas engendrer une riposte internationale probablement conduite par les marines de l’OTAN, Etats-Unis en tête. L’ONU a jeté les bases de cette action par la résolution 20-39. Pour commencer AFRICOM avance à pas mesurés en proposant aux Etats de la CEDEAO, comme elle l’a fait à l’occasion d’un séminaire tenu à Abidjan (qui pourrait accueillir l’Etat-major de cette future force) en Février 2013, une assistance pour la mise en place d’une police maritime commune. Cette prudence ne peut faire oublier que les maigres forces maritimes de ces états ne sauraient être opérationnelles sans la couverture électronique (GPS, radars ,…) et aérienne des Etats-Unis.

Carte : Les bases de drones US en Afrique (y compris aux Seychelles !)

Afrique Africom

 

http://comaguer.over-blog.com

http://www.legrandsoir.info/nouvel-article-no-21203.html

Détails du Plan B de Poutine dans le conflit syrien


Akrotiri  et Dhekelia, qui abritent respectivement la base aérienne et  les troupes de l’armée de terre britanniques, sont deux enclaves, détenues par le Royaume-Uni sur le territoire de l’ancienne colonie, Chypre. Akrotiri est situé à 10 km au sud-ouest du port de Limassol, où la flotte russe en provenance de Tartous a récemment aménagé. A la base aérienne d’Akrotiri opèrent, depuis le début de la guerre en Syrie, la 84ème escadrille britannique d’hélicoptères , Lire la suite Détails du Plan B de Poutine dans le conflit syrien

Bravo Maki, mais fais gaffe quand même…


barack-obama-g-et-le-president-senegalais-macky-sall-se_956466Dans quelques années on saura si ton discours face à Obama te vaudra des ennuis ou non. Mais tu peux, d’ores et déjà te préparer aux ennuis. Tu viens de balayer d’un revers de main les ordres provenant de plus haut que toi, portées par le plus grand des messagers qui soit : Barack Obama.

Le président américain était venu pour te donner les directives du lobby homosexuel, qui n’est lui-même que l’instrument du moment. Ces directives sont que c’est au tour du Sénégal d’entrer dans la danse.  Libéralisation de l’homosexualité, et mariage pour tous à terme. Le Sénégal est le pays de choix pour la pénétration de cette idéologie – il s’agit bien d’idéologie et non de mœurs comme on s’efforce de le faire croire – dans le continent africain. D’abord parce le Sénégal est un des pays les plus francisés d’Afrique, et la France vient de signer, dans la douleur, son entrée dans la ‘’marche de l’histoire’’. Si l’on veut profiter de l’effet domino pour l’Afrique, quel meilleur pays que le Sénégal pour servir de point d’entrée ?

Une autre raison a également poussé au choix de ton pays. Il est musulman et chrétien. Une caractéristique  qui en fait une porte d’entrée idéale du lobby dans le monde musulman.

Comme tu as dû le constater, ils ne s’embarrassent pas de détails pour arriver à leurs fins, en dépit de la résistance des populations.  Ni les us, ni les coutumes, ni les mœurs ne feront le poids devant les nouvelles valeurs suprêmes. Tout le monde doit adhérer et se soumettre. Les récalcitrants, qu’ils soient grands rabbins ou papes, sont impitoyablement éliminés.

Ne crois pas que ton coup de main au Mali te sauvera. La reconnaissance est un sentiment inconnu d’eux. Regarde tous les derniers départs : Ben Ali, Moubarak, le cheikh Hamad Ben Khalifa, tous de bons serviteurs zélés. Regarde Erdogan qui est en train de se débattre au fond de la nasse. Il avait pourtant donné tous les gages. On murmure aujourd’hui que le premier ministre du Bahreïn est sur la sellette.

Le Sénégal est trop important pour eux pour que tu puisses te permettre de manifester aussi directement et aussi clairement ton opposition à leur projet. On t’a connu plus prudent. Il est vrai que tu n’avais pas trop le choix. Si tu avais réagi différemment sur le sujet, tu aurais eu, non seulement  toute la population sénégalaise, y compris les homosexuels, contre toi, mais, pire, tous les grands chefs religieux sur le râble. Tu es assez bien placé pour savoir ce que cela veut dire…

Si mes soupçons se confirment, je crois bien que tu es piégé. On n’a pas envoyé un ambassadeur, ni même un Hollande pour te délivrer le message. On a choisi le top du top des messagers : Obama himself. C’est dire l’importance du message. Maintenant qu’il s’est acquitté de sa mission, le processus est lancé et, quoi que tu fasses ou dises, tu seras perdant. Bien sûr, tu peux démissionner dès maintenant pour t’éviter des jours sombres dans l’avenir. Mais tu ne le feras pas. Tu as brigué cette place, tu ne vois pas encore la nécessité de l’abandonner, comme ça, après avoir tant patienté pour arriver au sommet. Il te reste donc la solution de te faire d’autres amis, de te trouver, soudain, des intérêts stratégiques communs avec la Chine ou la Russie. Discrètement. Sinon tu accélèrerais ton départ et le rendrais plus douloureux. Rappelle-toi tous tes collègues qui avaient tenté le coup, de ATT à Gbagbo en passant par Bozizé. Même le prince saoudien Khaled ben Sultan, ancien ministre de la défense, ancien très bon collaborateur, ancien très bon ami, s’est vu signifier son congé pour quelques voyages de trop à Beijin.

Ce qu’ils voudraient, c’est que tu fasses comme Hollande. Passer en force, contre vents et marées. Même si elle ne sert pas à grand-chose pour le moment, ils ont obtenu leur loi. Ce serait intéressant d’avoir les chiffres des mariages homosexuels dans les deux ans à venir. Je suis persuadé qu’il n’y en aura pas tant que ça, car la loi n’est pas destinée à ça. Elle a d’autres buts qui n’ont rien à avoir avec le mariage ou l’adoption. Mais n’anticipons pas. Ils nous diront où ils veulent en venir le moment venu. En attendant, si ça peut te rassurer, sache que ton collègue, François Hollande, est lui aussi, bel et bien ferré. Désormais, il fera ce qu’on lui dira, ou on lâchera le million de manifestants ‘’Manif pour tous’’ dans la rue. Et cette fois la manif ne sera pas si pacifique que ça, car il y aura de vrais casseurs pour ne pas dire plus. C’est dans leurs méthodes, pour tenir les gouvernants. Ils leur font faire des choses impopulaires et s’en servent ensuite en cas de besoin avec l’aide de la population mécontente.

Il y a peut-être un moyen de t’en sortir. Explique-leur, par le biais d’Obama par exemple, que le Sénégal, contrairement aux apparences, n’est pas l’occident. Une loi de mariage pour tous n’a aucune chance de passer ni avec toi, ni avec un éventuel successeur. Ils pourraient te remplacer par tous les présidents qu’ils veulent, les sénégalais ne l’accepteront pas, pour l’instant. Fais-leur comprendre que ces choses-là, chez toi, sont régies par autre chose que des lois, autre chose de bien plus puissant. Dis-leur enfin que leur dada n’a aucune signification dans la tête d’un villageois de la Casamance ou du Fouta. Si tu leur expliques bien, même s’ils ne comprennent pas tout, tu peux peut-être t’en tirer, en attendant qu’ils ne trouvent autre chose.

Avic

Les conséquences de l’espionnage mondial pratiqué par les Etats-Unis (Partie 4/4)


La Central Intelligence Agency (CIA) des Etats-Unis  a été champion du monde pendant la « guerre froide » dans le chapitre du HUMINT (Human Inteligence), mené par des agents de renseignement infiltrés dans les pays socialistes. La mission des agents de la CIA consistait à recruter, dans chaque pays, des personnalités politiques et des personnes dans  les différents domaines de la vie – scientifique, universitaire, culturelle, sportive et militaire, ayant un pouvoir de décision à différents niveaux. Lire la suite Les conséquences de l’espionnage mondial pratiqué par les Etats-Unis (Partie 4/4)

11-Septembre : Inside Job ou Mossad Job ?


639945-ariel-sharon-photographie-16-novembreTandis que le rôle d’Israël dans la déstabilisation du monde post-11-Septembre devient de plus en plus évident, l’idée qu’une factions de likoudniks, aidés par leurs alliés infiltrés dans l’appareil d’Etat US, sont responsables de l’opération sous fausse bannière du 11-Septembre devient plus difficile à refouler, et quelques personnalités ont le courage de l’énoncer publiquement. Francesco Cossiga, président d’Italie entre 1985 et 1992, déclara le 30 novembre 2007 au quotidien Corriere della Sera  : « On nous fait croire que Ben Laden aurait avoué l’attaque du 11 septembre 2001 sur les deux tours à New York — alors qu’en fait les services secrets américains et européens savent parfaitement que cette attaque désastreuse fut planifiée et exécutée par la CIA et le Mossad, dans le but d’accuser les pays arabes de terrorisme et de pouvoir ainsi attaquer l’Irak et l’Afghanistan. » Alan Sabrosky, ancien professeur du U.S. Army War College et à la U.S. Military Academy, n’hésite pas à clamer sa conviction que le 11-Septembre est « une opération classiquement orchestrée par le Mossad » réalisée avec des complicités au sein du gouvernement états-unien, et sa voix est relayée avec force par quelques sites de vétérans de l’armée U.S., dégoutés par les guerres ignobles qu’on leur a fait faire au nom du mensonge du 11-Septembre ou de celui des armes de destruction massives de Saddam Hussein.

Les arguments en faveur de l’hypothèse du Mossad ne tiennent pas seulement à la réputation du service secret le plus puissant du monde, qu’un rapport de la U.S. Army School for Advanced Military Studies (cité par le Washington Times la veille du 11-Septembre), décrit comme : « Sournois. impitoyabe et rusé. Capable de commettre une attaque sur les forces américaines et de les déguiser en un acte commis par les Palestiniens/Arabes. » L’implication du Mossad, associé à d’autres unités d’élite israéliennes, est rendue évidente par un certain nombre de faits peu connus.

Le livre électronique de Hicham Hamza, Israël et le 11-Septembre : le Grand Tabou (2013) réunit l’ensemble du dossier à charge d’Israël, avec une rigueur irréprochable et l’ensemble des sources aisément accessibles.
Le livre électronique de Hicham Hamza, Israël et le 11-Septembre : le Grand Tabou (2013) réunit l’ensemble du dossier à charge d’Israël, avec une rigueur irréprochable et l’ensemble des sources aisément accessibles.

Les Israéliens dansants

Sait-on par exemple que les seules personnes arrêtées le jour même et en relation avec les attaques terroristes du 11-Septembre sont des Israéliens ? L’information a été rapportée dès le lendemain par le journaliste Paulo Lima dans The Record, quotidien du comté de Bergen dans le New Jersey, d’après des sources policières. Immédiatement après le premier impact sur la tour Nord, trois individus furent aperçus par divers témoins sur le toit d’un van stationné à Liberty State Park dans Jersey City, « en train d’exulter » (celebrating), de « sauter de joie » (jumping up and down), et de se photographier avec les tours jumelles en arrière-plan. Ils déplacèrent ensuite leur van sur un autre parking de Jersey City, où d’autres témoins les virent se livrer aux mêmes réjouissances ostentatoires. La police émit aussitôt une alerte BOLO (be-on-the-look-out) : « Véhicule possiblement lié à l’attaque terroriste de New York. Van blanc Chevrolet 2000 avec une plaque du New Jersey et un signe ‘Urban Moving Systems’ à l’arrière, a été vu au Liberty State Park, Jersey City, NJ, au moment du premier impact d’avion de ligne dans le World Trade Center. Trois individus avec le van ont été vus se réjouissant après l’impact initial et l’explosion qui s’en suivit. » Le van fut intercepté par la police quelques heures plus tard, avec à son bord cinq jeunes Israéliens : Sivan et Paul Kurzberg, Yaron Shmuel, Oded Ellner et Omer Marmari. Contraint physiquement de sortir du véhicule et plaqué à terre, le conducteur, Sivan Kurzberg, lança cette phrase étrange : « On est Israéliens. On n’est pas votre problème. Vos problèmes sont nos problèmes. Les Palestiniens sont le problème . » Les sources policières qui informèrent Paulo Lima étaient convaincues de l’implication de ces Israéliens dans les attentats de la matinée : « Il y avait des cartes de la ville dans le van avec certains points surlignés. On aurait dit qu’ils étaient au courant, […] qu’ils savaient ce qui allait se passer lorsqu’ils étaient à Liberty State Park. » On trouva également sur eux des passeports de nationalités diverses, près de 6 000 dollars en espèces et des billets d’avion open pour l’étranger. Les frères Kurzberg furent formellement identifiés comme agents du Mossad. Les cinq Israéliens travaillaient officiellement pour une compagnie de déménagement nommée Urban Moving Systems, dont les employés étaient majoritairement israéliens. « J’étais en pleurs. Ces types blaguaient et ça me perturbait, » révéla au Record un des rares employés non-israéliens. Le 14 septembre, après avoir reçu la visite de la police, le propriétaire de l’entreprise, Dominik Otto Suter, quittait le pays pour Tel-Aviv.

L’information divulguée par le Record, confirmée par le rapport de police, a été reprise par des sites d’investigation comme le Wayne Madsen Report (14 septembre 2005) et Counterpunch (7 février 2007). Elle fut aussi rapportée dans quelques grands médias comme mais d’une façon qui minimisait sa portée : le New York Times (21 novembre 2001) omettait de préciser la nationalité des individus, tout comme Fox News et l’agence Associated Press. Le Washington Post (23 novembre 2001) disait bien qu’ils étaient Israéliens, mais passa sous silence leur apparente préconnaissance de l’événement. En revanche, The Forward (15 mars 2002), magazine de la communauté juive new-yorkaise, révéla, d’après une source anonyme du renseignement états-unien, qu’Urban Moving Systems était une antenne sous couverture du Mossad (ce qui ne l’empécha pas de bénéficier d’un prêt fédéral de 498 750 dollars, comme le révèlent les archives du fisc.

Le FBI diligenta sur cette affaire une enquête consignée dans un rapport de 579 pages, partiellement déclassifié en 2005 (il le sera totalement en 2035). Le journaliste indépendant Hicham Hamza a analysé ce rapport en détail dans son livre : Israël et le le 11-Septembre : le Grand Tabou. Il en ressort plusieurs éléments accablants. Tout d’abord, les photos prises par ces jeunes Israéliens les montrent effectivement dans des attitudes de célébration devant la tour Nord en feu : « Ils souriaient, ils s’embrassaient et ils se tappaient mutuellement dans les mains. » Pour expliquer cette attitude, les intéressés dirent qu’ils s’étaient simplement réjoui « que les États-Unis auraient maintenant à prendre des mesures pour arrêter le terrorisme dans le monde » (alors que, à ce point, une majorité de gens pensait à un accident plutôt qu’à un acte terroriste). Plus grâve, un témoin au moins les a vus positionnés dès 8 heures, soit avant qu’un avion ne percute la première tour, tandis que d’autres certifient qu’ils prenaient déjà des photos cinq minutes après, ce que confirment leurs photos. Un ancien employé confirma au FBI l’ambiance fanatiquement pro-israélienne et anti-américaine qui régnait dans l’entreprise, prêtant même à son directeur Dominik Otto Suter ces paroles : « Donnez-nous vingt ans et nous nous emparerons de vos médias et détruirons votre pays. » Les cinq Israéliens arrêtés étaient en contact avec une autre entreprise de déménagement dénommée Classic International Movers, dont quatre employés avaient été interrogés indépendamment pour leur liens avec les dix-neufs pirates de l’air présumés. L’un d’eux avait téléphoné à « un individu en Amérique du Sud possédant des liens authentiques avec les militants islamiques au Moyen Orient. » Enfin, « un chien renifleur donna un résultat positif pour la présence de traces d’explosifs dans le véhicule. »

Comme le remarque Hamza, la conclusion du rapport laisse sonjeur : le FBI informe la police locale, qui détient les suspects, « que le FBI n’a plus aucun intérêt à enquêter sur les détenus et qu’il convient d’entamer les procédures d’immigration appropriées. » Une lettre du Service fédéral de l’immigration et de la naturalisation prouve qu’en fait la direction du FBI avait recommandé la clôture de l’enquête dès le 24 septembre 2001. Les cinq Israéliens passèrent cependant 71 jours dans une prison de Brooklyn, au cours desquels ils refusèrent puis échouèrent plusieurs fois au détecteur de mensonge. Puis ils furent rapatriés sous la simple charge de visa violations.

Omer Marmari, Oded Ellner et Yaron Shmuel, trois des cinq « Israéliens dansants », sont invités à témoigner dans une émission israélienne dès leur retour en novembre 2001. Niant être membres du Mossad, l’un d’eux déclara candidement : « Notre but était d’enregistrer l’événement. »

On doit, pour finir, évoquer un détail essentiel de cette affaire, qui apporte peut-être une explication supplémentaire au comportement exhubérant de ces jeunes Isréaliens : certains témoins précisent, dans leurs appels à la police, que les individus se réjouissant sur le toit de leur van semblaient « arabes » ou « Palestiniens ». En particulier, peu après l’effondrement des tours, un appel anonyme à la police de Jersey City, rapporté le jour même par NBC News, signale « un van blanc, avec deux ou trois types à l’intérieur, ils ressemblent à des Palestiniens et ils tournent autour d’un bâtiment » ; l’un d’eux « mélange des choses et il a cet uniforme ‘sheikh’. […] Il est habillé comme un arabe. » Tout porte à croire que ces individus étaient précisément les cinq Israéliens arrêtés plus tard. Deux hypothèses viennent à l’esprit : ou bien nos faux déménageurs se sont effectivement livrés à une mise en scène pour apparaître comme arabes/Palestiniens, ou bien le ou les témoins les ayant décrits comme tels étaient des complices. Dans un cas comme dans l’autre, il ressort que leur but était d’initier la rumeur médiatique qu’on avait repéré des musulmans qui non seulement se réjouissaient des attentats, mais en avaient préconnaissance. L’information fut effectivement diffusée sur certaines radios dès midi, et sur NBC News dans l’après-midi. Je penche personnellement pour la seconde hypothèse (les informateurs complices plutôt que de vrais déguisement arabes), car le rapport de police ne signale pas de vêtement exotique trouvé dans le van, mais surtout parce que l’informateur cité plus haut, qui insiste sur ce détail vestimentaire, semble avoir voulu induire en erreur la police sur la localisation exacte du van ; ce dernier ne fut intercepté que parce que la police, au lieu de se contenter de cette localisation, barra tous les ponts et souterrains entre New Jersey et New York. Mais l’important est ceci : Si les Israéliens n’avaient pas été interpelés en fin d’après-midi, l’histoire aurait probablement fait la une des journaux sous le titre : The Dancing Arabs. Au lieu de ça, elle fut totalement étouffée et ne circula que confidentiellement, sous le titre the dancing Israelis, ou the highfivers.

Ehud Barak, ancien chef du Renseignement militaire israélien (Sayeret Matkal), était premier ministre de juillet 1999 à mars 2001. Remplacé par Ariel Sharon, il s’installe aux États-Unis comme conseiller pour Electronic Data Systems et pour SCP Partners, une compagnie écran du Mossad spécialisée dans les questions de sécurité qui, avec ses partenaires Metallurg Holdings et Advanced Metallurgical, avait la capacité de produire de la nano-thermite. SCP Partners disposait d’un bureau à moins de dix kilomètres d’Urban Moving Systems. Une heure après la désintégration des tours, Ehud Barak est sur le plateau de BBC World pour désigner Ben Laden comme principal suspect(Bollyn, Solving 9-11, p. 278-280).
Ehud Barak, ancien chef du Renseignement militaire israélien (Sayeret Matkal), était premier ministre de juillet 1999 à mars 2001. Remplacé par Ariel Sharon, il s’installe aux États-Unis comme conseiller pour Electronic Data Systems et pour SCP Partners, une compagnie écran du Mossad spécialisée dans les questions de sécurité qui, avec ses partenaires Metallurg Holdings et Advanced Metallurgical, avait la capacité de produire de la nano-thermite. SCP Partners disposait d’un bureau à moins de dix kilomètres d’Urban Moving Systems. Une heure après la désintégration des tours, Ehud Barak est sur le plateau de BBC World pour désigner Ben Laden comme principal suspect(Bollyn, Solving 9-11, p. 278-280).

200 espions experts en explosifs

Peu de gens, même parmi les 9/11 Truthers, connaissent cette histoire d’ « Israéliens dansants » (on attend toujours, par exemple, que l’association Reopen 9/11 en parle sur son site francophone, pourtant très pointus sur tous les autres aspects du dossier). Peu de gens également savent qu’à la date des attentats, les polices fédérales US étaient occupées à démanteler le plus vaste réseau d’espionnage israélien jamais identifié sur le sol états-unien. En mars 2001, le National CounterIntelligence Center (NCIC) avait posté ce message sur son site web : « Durant les dernières six semaines, des employés des bureaux fédéraux situés dans tout les États-Unis ont signalé des activitées suspectes liées à des individus se présentant comme des étudiants étrangers vendant ou livrant des œuvres d’art. » Le NCIC précise que ces individus, de nationalité israélienne, « se sont également rendus aux domiciles privés d’officiers fédéraux sous le prétexte de vendre des objets artistiques. »

Puis dans l’été, la Drug Enforcement Agency (DEA), après avoir été visée par un grand nombre d’incidents de ce type, compila un rapport qui sera révélé au public par le Washington Post le 23 novembre 2001, puis dans Le Monde le 14 mars 2002, avant d’être rendu entièrement accessible par le magazine français Intelligence Online. Ce rapport liste 140 Israéliens appréhendés depuis mars 2001. Âgés entre 20 et 30 ans et organisés en équipes de 4 à 8 membres, ils ont visité au moins « 36 sites sensibles du Département de la Défense ». Nombres d’entre eux furent identifiés comme membres du Mossad ou du Aman (renseignement militaire israélien), et six étaient en possession de téléphones payés par un ancien vice-consul israélien. Soixante arrestations eurent encore lieu après le 11-Septembre, ce qui porte à 200 le nombre d’espions Israéliens arrêtés. Tous furent finalement relâchés.

Michael ChertoffLe rapport de la DEA conclut que « la nature des comportements des individus […] nous conduit à penser que les incidents constituent peut-être une activité de collecte de renseignement. » Mais la nature des renseignements collectés reste inconnue. Il se pourrait qu’en fait l’espionnage n’ait été qu’une couverture secondaire — un sous-vêtement — de ces Israeli art students, si l’on considère les formations militaires reçues par certains comme demolition/explosive ordnance expert, combat engineer, bomb disposal expert, electronic signal intercept operator, selon la DEA. L’un des agents arrêtés, Peer Segalovitz, « a reconnu qu’il était capable de faire exploser des bâtiments, des ponts, des voitures, et tout ce qu’il voulait. » Pourquoi ces agents israéliens auraient-ils fait diversion sur leur véritable mission par une campagne d’espionnage aussi ostentatoire qu’improductive, curieusement concentrée sur la Drug Enforcement Agency ? La réponse à cette question est suggérée par un lien troublant, de nature géographique, entre ce réseau et les attentats du 11-Septembre.

Selon le rapport de la DEA, « La localité d’Hollywood en Floride semble être le point focal de ces individus. » En effet, plus d’une trentaine des faux étudiants-espions israéliens arrêtés peu avant le 11 septembre vivaient dans ou près de la ville d’Hollywood en Floride, où s’étaient précisément regroupés 15 des 19 prétendus pirates de l’air islamistes (9 à Hollywood même, 6 à proximité). L’un d’eux, Hanan Serfaty, par qui transita au moins 100 000 dollars en trois mois, avait loué deux appartements à Hollywood à proximité immédiate de l’appartement et de la boite postale loués par Mohamed Atta, qu’on nous présentera comme le chef de la bande des pirates de l’air. Quels étaient les rapports entre les « espions israéliens » et les « terroristes islamistes » ? Selon l’explication embarrassée des médias alignés, les premiers ne faisaient que surveiller les seconds. Écoutons par exemple David Pujadas introduisant l’article d’Intelligence Online au journal télévisé du 5 mars 2002 sur France 2 : « Toujours à propos d’Israël, mais concernant l’Afghanistan maintenant, cette affaire d’espionnage, qui sème le trouble : un réseau israélien a été démantelé aux États-Unis, notamment en Floride : l’une de ses missions aurait été de pister les hommes d’Al-Qaïda (c’était avant le 11 septembre). Certaines sources vont même plus loin : elles indiquent que le Mossad n’aurait pas livré toutes les informations en sa possession. » Cette explication euphémique est un bel exemple de damage control. Israël en ressort à peine entachée, puisqu’on ne peut raisonnablement blâmer un service d’espionnage de ne pas partager ses informations. Tout au plus Israël pourra-t-il être accusé d’avoir « laissé faire », ce qui lui garantit l’impunité. Ainsi s’explique, à mon avis, la sous-couverture d’espions des faux étudiants israéliens, en réalité experts en attentats sous fausse bannière. En fait, leur couverture volontairement grossière d’étudiants était faite pour attirer l’attention sur leur couverture secondaire, celle d’espions, qui servirait d’alibi à leur proximité avec les pirates supposés.

Pourquoi Pujadas (propulsé au journal télévisé de France 2 tout juste une semaine avant le 11-Septembre) évoque-t-il l’Afghanistan, qui n’a aucun rapport avec l’information qu’il introduit ? Le lapsus ne peut être que volontaire et illustre « le grand tabou » dont parle Hicham Hamza : ne jamais mentionner le 11-Septembre et Israël dans la même phrase.

La vérité est probablement qu’ils n’espionnaient pas ces pirates, mais qu’ils les manipulaient, les finançaient, et probablement les ont éliminés peu avant le 11-Septembre. Un article du New York Times du 18 février 2009 a établi qu’Ali al-Jarrah, cousin d’un pirate présumé du vol UA93, Ziad al-Jarrah, avait été pendant 25 ans espion pour le Mossad, infiltré dans la résistance palestinienne et dans le Hezbollah depuis 1983. Il est actuellement en prison au Liban. Rappelons également que le Mohamed Atta de Floride était un faux. Le vrai Mohamed Atta, qui téléphona à son père au lendemain des attentats (comme ce dernier le confirma au magazine allemand Bild am Sonntag fin 2002), est décrit par sa famille comme réservé, pieux, évitant les femmes et ayant la phobie des avions. Il s’était fait voler son passeport en 1999 alors qu’il étudiait l’architecture à Hambourg. Le faux Mohamed Atta de Floride vivait avec une strip-teaseuse, mangeait du porc, aimait les voitures rapides, les casinos et la cocaïne. Comme l’a rapporté le South Florida Sun-Sentinel dès le 16 septembre (sous le titre « Suspects’ Actions Don’t Add Up » (« Les comportements des suspects ne collent pas »), suivi par de nombreux quotidiens nationaux, ce Atta s’est saoulé, drogué et a payé les services de plusieurs prostituées dans les semaines et les jours précédant le 11-Septembre, et quatre autres des terroristes suicidaires ont eu des comportements similaires peu compatibles avec des islamistes se préparant à la mort.

Le réseau new-yorkais

Selon l’agent renégat Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad tire son efficacité de son réseau international de sayanim (« collaborateurs »), terme hébreu désignant des juifs vivant hors d’Israël et prêts à accomplir sur demande des actions illégales, sans nécessairement connaître leur finalité. Ils se comptent par milliers aux États-Unis, et particulièrement à New York, où se concentre la communauté juive US. Larry Silverstein, titulaire du bail des tours jumelles depuis avril 2001, apparaît comme l’archétype du sayan du 11-Septembre. Il est membre dirigeant de la United Jewish Appeal Federation of Jewish Philanthropies of New York, le plus grand leveur de fonds américains pour Israël (après l’État US, qui verse chaque année trois milliards d’aide à Israël). Silverstein était aussi, au moment des attentats, l’ami intime d’Ariel Sharon et de Benjamin Netanyahou, avec qui il est en conversation téléphonique chaque dimanche, selon le journal israélien Haaretz. Le partenaire de Silverstein dans le bail du WTC était, pour le centre commercial du sous-sol, Frank Lowy, un autre « philanthrope » sioniste proche d’Ehud Barak et Ehud Olmert, ancien membre de la Haganah. Le chef de la New York Port Authority, qui privatisa le WTC en concédant le bail à Silverstein et Lowy, était Lewis Eisenberg, également membre de la United Jewish Appeal Federation et ancien vice-président de l’AIPAC. Silverstein, Lowy et Eisenberg furent sans aucun doute trois hommes clés dans la planification des attentats contre les tours jumelles.

Lucky Larry ! Chaque matin, sans exception, Larry Silverstein prenait son petit-déjeuner au Windows on the World au sommet de la tour Nord du WTC. Jusqu’au matin du 11 septembre, où il avait rendez-vous chez le dermatologue.

D’autres membres du réseau new-yorkais peuvent être identifiés. Selon le rapport du NIST, le Boeing qui s’encastra dans la tour Nord « a fait une entaille de plus de la moitié de la largeur du bâtiment et qui s’étendait du 93ème au 99ème étage. Tous ces étages étaient occupés par Marsh & McLennan, une compagnie d’assurance internationale qui occupait également le 100ème étage. » Le PDG de Marsh & McLennan est alors Jeffrey Greenberg, membre d’une richissime famille juive qui contribua massivement à la campagne de George W. Bush. Les Greenberg étaient aussi les assureurs des tours jumelles et, le 24 juillet 2001, ils avaient pris la précaution de réassurer leur contrat auprès de concurrents, qui durent indemniser Silverstein et Lowy. Et comme le monde des néoconservateurs est petit, en novembre 2000, le conseil d’administration de Marsh & McLennan accueille Paul Bremer, président de la National Commission on Terrorism au moment des attentats, et nommé en 2003 à la la tête de la Coalition Provisional Authority (CPA) en 2003

Paul Bremer intervient le 11 septembre 2001 sur le plateau de NBC, calme et détendu, tandis que 400 employés de sa compagnie sont portés disparus (au final, 295 employés et plus de 60 collaborateurs du groupe seront officiellement dénombrés parmi les victimes).

Des complicités devront aussi être cherchées dans les aéroports et les compagnies aériennes impliquées dans les attentats. Les deux aéroports d’où sont partis les vols AA11, UA175 et UA93 (l’aéroport Logan à Boston et l’aéroport Newark Liberty près de New York) sous-traitaient leur sécurité à la compagnie International Consultants on Targeted Security (ICTS), une firme à capital israélien présidée par Menahem Atzmon, un des trésoriers du Likoud. Une enquête approfondie permettrait certainement de remonter à d’autres complicités. Elle devrait par exemple s’intéresser à Zim Israel Navigational, un géant du transport maritime détenu à 48 % par l’État hébreu (connu pour servir occasionnellement de couverture aux services secrets israéliens), dont l’antenne états-unienne quitta ses bureaux du WTC avec ses 200 employés le 4 septembre 2001, une semaine avant les attentats — « comme par un acte de Dieu », commente le PDG Shaul Cohen-Mintz.

It’s the oil, stupid !

Tous ces faits donnent un sens nouveau aux propos du membre de la Commission sur le 11-Septembre Bob Graham, qui citait dans son interview à PBS en décembre 2002, « des preuves que des gouvernements étrangers ont contribué à faciliter les activités d’au moins certains des terroristes aux États-Unis. » Graham, bien sûr, voulait parler de l’Arabie saoudite. Pourquoi la famille Saoud aurait-elle aidé Oussama Ben Laden, après l’avoir déchu de sa nationalité saoudienne et avoir mis sa tête à prix pour ses attentats sur leur sol ? La réponse de Graham, formulée en juillet 2011, est : « la menace de soulèvements sociaux contre la monarchie, conduits par Al-Qaïda. » Les Saoud auraient aidé Ben Laden sous sa menace de fomenter une révolution. Cette théorie ridicule (que Graham, à court d’argument, développa dans un roman)  n’a qu’un seul but : détourner les soupçons loin du seul « gouvernement étranger » dont les liens avec les terroristes présumés sont démontrés, Israël, vers son ennemi l’Arabie Saoudite. On sourit pareillement en lisant, dans le résumé du livre La Guerre d’après (2003) de l’anti-saoudien Laurent Murawiec, que « Le pouvoir royal [saoudien] a réussi au fil des ans à infiltrer des agents d’influence au plus haut niveau de l’administration américaine et à organiser un efficace lobby intellectuel qui contrôle désormais plusieurs universités du pays parmi les plus prestigieuses. »

En affirmant en outre que la piste saoudienne a été étouffée en raison de l’amitié entre les Bush et les Saoud, Graham et ses amis néconservateurs se servent de George W. Bush comme fusible ou paratonnerre. La stratégie paye, puisque le 9/11 Truth movement, dans son ensemble, s’acharne contre lui et renacle à prononcer le nom d’Israël. On reconnaît l’art de Machiavel : faire accomplir le sale boulot par un autre, puis diriger la vindicte populaire contre lui.

Comme je l’ai montré ailleurs, une dénomination plus appropriée pour les « néo-conservateurs » serait « machiavelo-sionistes ». Michael Ledeen en donne la preuve dans un article de la {Jewish World Review} du 7 juin 1999, où il défend la thèse que Machiavel était « secrètement juif » comme l’étaient à l’époque des milliers de familles nominalement converties au catholicisme sous menace d’expulsion (principalement les Marranes issus de la péninsule ibérique). « Écoutez sa philosophie politique et vous entendrez la musique juive » Par définition, le machiavélisme avance masqué par un discours vertueux (c.a.d. droit-de-l’hommiste), mais un nombre croissant de sionistes s’en réclament ouvertement : un autre exemple avec le livre d’Obadiah Shoher, "Samson Blinded : A Machiavellian Perspective on the Middle East Conflict".
Comme je l’ai montré ailleurs, une dénomination plus appropriée pour les « néo-conservateurs » serait « machiavelo-sionistes ». Michael Ledeen en donne la preuve dans un article de la {Jewish World Review} du 7 juin 1999, où il défend la thèse que Machiavel était « secrètement juif » comme l’étaient à l’époque des milliers de familles nominalement converties au catholicisme sous menace d’expulsion (principalement les Marranes issus de la péninsule ibérique). « Écoutez sa philosophie politique et vous entendrez la musique juive » Par définition, le machiavélisme avance masqué par un discours vertueux (c.a.d. droit-de-l’hommiste), mais un nombre croissant de sionistes s’en réclament ouvertement : un autre exemple avec le livre d’Obadiah Shoher, « Samson Blinded : A Machiavellian Perspective on the Middle East Conflict ».

Le jour où, sous la pression de l’opinion publique, les grands médias seront forcés d’abandonner la thèse officielle, le mouvement constestataire aura déjà été soigneusement infiltré, et le slogan 9/11 is an inside job aura préparé les esprits à un déchaînement contre Bush, Cheney et quelques autres, tandis que les néonconservateurs resteront hors d’atteinte de toute Justice. Et si, par malheur, le jour du grand déballage, les médias sionisés ne parvenaient pas à maintenir Israël hors d’atteinte, l’État hébreu pourra toujours jouer la carte chomskienne : America made me do it. Noam Chomsky, qui campe à l’extrême gauche depuis que le trotskiste Irving Kristol virait à l’extrême droite pour former le mouvement néoconservateur, continue en effet d’asséner sans relâche la thèse éculée qu’Israël ne fait qu’exécuter la volonté des États-Unis, dont elle ne serait que le 51ème État et le gendarme au Proche-Orient.

Selon Chomsky et les figures médiatisées de la gauche radicale états-unienne comme Michael Moore, la déstabilisation du Proche-Orient serait la volonté de Washington avant d’être celle de Tel-Aviv. La guerre d’Irak ? Pour le pétrole évidemment : « Bien sûr que c’était les ressources énergétiques de l’Irak. La question ne se pose même pas. » Signe des temps, voilà Chomsky rejoint dans ce refrain par Alan Greenspan, directeur de la Réserve Fédérale, qui dans son livre Le Temps des turbulences (2007) fait mine de concéder « ce que tout le monde sait : l’un des grands enjeux de la guerre d’Irak était le pétrole de la région ».

« Je crois personnellement qu’il y a une relation profonde entre les événements du 11-Septembre et le pic pétrolier, mais ce n’est pas quelque-chose que je peux prouver, » énonce déjà Richard Heinberg, spécialiste de la déplétion énergétique, dans le documentaire {Oil, Smoke and Mirrors}{.} Autant dire que la thèse relève de la foi irrationnelle.
« Je crois personnellement qu’il y a une relation profonde entre les événements du 11-Septembre et le pic pétrolier, mais ce n’est pas quelque-chose que je peux prouver, » énonce déjà Richard Heinberg, spécialiste de la déplétion énergétique, dans le documentaire {Oil, Smoke and Mirrors}{.} Autant dire que la thèse relève de la foi irrationnelle.

À cela il faut répondre, avec James Petras (Zionism, Militarism and the Decline of US Power), Stephen Sniegoski (The Transparent Cabal) ou Jonathan Cook (Israel and the Clash of Civilizations) : « Big Oil non seulement n’a pas encouragé l’invasion, mais n’a même pas réussi à contrôler un seul puits de pétrole, malgré la présence de 160 000 soldats états-uniens, 127 000 mercenaires payés par le Pentagone et le Département d’ État, et un gouvernement fantoche corrompu ». Non, le pétrole n’explique pas la guerre en Irak, pas plus qu’il n’explique la guerre en Afghanistan, pas plus qu’il n’explique l’agression de la Syrie par mercenaires interposés, pas plus qu’il n’explique la guerre programmée contre l’Iran. Et ce n’est certainement pas le lobby du pétrole qui a le pouvoir d’imposer le « grand tabou » sur toute la sphère médiatique (de Marianne aux Échos, pour ce qui concerne la France).

La culture israélienne de la terreur sous fausse bannière

Un petit rappel s’impose ici, pour mieux situer le 11-Septembre dans l’histoire. Les Etats-uniens ont une longue pratique dans la fabrication des faux prétextes de guerre. On pourrait remonter à 1845 avec la guerre expansionniste contre le Mexique, déclenchée par des provocations américaines sur la zone contestée de la frontière avec le Texas (la rivière Nueces selon le Mexique, le Rio Grande selon les Texans) jusqu’à ce que des affrontements donnent au président James Polk (un Texan) l’occasion de déclarer que les Mexicains « ont versé le sang américain sur le sol américain. » Après la guerre, un député du nom d’Abraham Lincoln fit reconnaître par le Congrès le caractère mensonger de ce casus belli. Par la suite, toutes les guerres entreprises par les États-Unis l’ont été sous de faux prétextes : l’explosion du USS Maine pour la guerre contre l’Espagne à Cuba, le torpillage du Lusitania pour l’entrée dans la Première Guerre mondiale, Pearl Harbor pour la seconde, et le Golfe du Tonkin pour l’embrasement du Nord-Vietnam. Cependant, seule l’explosion du USS Maine, qui fit peu de morts, relève à proprement parler du stratagème de fausse bannière  ; encore n’est-ce pas certain.

Le paquebot transatlantique {RMS Lusitania} fut torpillé le 7 mai 1915 par les Allemands, alors qu’il naviguait dans une zone de guerre. C’est par le slogan {Remember the Lusitania} que le président Woodrow Wilson mobilisa ensuite l’opinion US en faveur de l’entrée en guerre. Le fait qu’une seule torpille ait suffi à couler le navire en quinze minutes suscite des questions. Dans son journal, le colonel Mendel Edward House, conseiller de Wilson, rapporte une conversation qu’il eut peu avant avec le ministre des Affaires étrangères britannique Edward Grey (qui deviendra en 1919 ambassadeur aux États-Unis). « Que feraient les Américains si les Allemands coulait un transatlantique avec des passagers américains à bord ? » demanda Grey. House lui répondit : « Je pense qu’un feu d’indignation balaierait les États-Unis et que cela suffirait à nous entraîner dans la guerre »
Le paquebot transatlantique {RMS Lusitania} fut torpillé le 7 mai 1915 par les Allemands, alors qu’il naviguait dans une zone de guerre. C’est par le slogan {Remember the Lusitania} que le président Woodrow Wilson mobilisa ensuite l’opinion US en faveur de l’entrée en guerre. Le fait qu’une seule torpille ait suffi à couler le navire en quinze minutes suscite des questions. Dans son journal, le colonel Mendel Edward House, conseiller de Wilson, rapporte une conversation qu’il eut peu avant avec le ministre des Affaires étrangères britannique Edward Grey (qui deviendra en 1919 ambassadeur aux États-Unis). « Que feraient les Américains si les Allemands coulait un transatlantique avec des passagers américains à bord ? » demanda Grey. House lui répondit : « Je pense qu’un feu d’indignation balaierait les États-Unis et que cela suffirait à nous entraîner dans la guerre »

En revanche, c’est un fait qu’Israël a un passé chargé et une grande expertise des attaques et attentats sous faux drapeaux. Une histoire mondiale de ce stratagème devrait sans doute consacrer la moitié de ses pages à Israël, pourtant la plus jeune des nations modernes. Le pli a été pris avant même la création d’Israël, avec l’attentat du King David Hotel, quartier-général des autorités britanniques à Jérusalem. Le 22 juillet 1946 au matin, six terroristes de l’Irgun (la milice terroriste commandée par Menahem Begin, futur premier ministre) habillés en Arabes pénètrent dans le bâtiment et déposent autour du pillier central du bâtiment 225 kg d’explosif TNT cachés dans des bidons de lait, tandis que d’autres miliciens de l’Irgun répandent des explosifs le long des routes d’accès à l’hôtel pour empêcher l’arrivée des secours. Quand un officier britannique se montre suspicieux, une fusillade éclate dans l’hôtel et les membres du commando s’enfuient en allumant les explosifs. L’explosion tua 91 personnes, majoritairement des Britanniques, mais aussi 15 juifs.

Le stratagème fut répété en Égypte durant l’été 1954, avec l’Opération Susannah, dont le but était de compromettre le retrait des Britanniques du Canal de Suez exigé par le colonel Abdul Gamal Nasser avec le soutien du président Eisenhower. Cette opération fut également éventée et reste connu comme « l’Affaire Lavon », du nom du ministre israélien qui fut porté responsable. La plus célèbre et la plus calamiteuse des attaques israéliennes sous fausse bannière est celle du navire américain de la NSA USS Liberty, le 8 juin 1967 au large de l’Égypte, deux jours avant la fin de guerre des Six Jours ; on y voit déjà à l’œuvre une collaboration profonde entre Israël et les USA, l’administration Johnson ayant couvert et peut-être même incité ce crime contre ses propres ingénieurs et soldats. J’ai évoqué ces deux affaires dans un précédent article et n’y reviens pas.

En 1986, le Mossad a tenté de faire croire qu’une série d’ordres terroristes était transmise depuis la Libye à diverses ambassades libyennes dans le monde. Selon l’ancien agent Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad utilisa un système spécial de communication nommé « Cheval de Troie » implanté par des commandos à l’intérieur du territoire ennemi. Le système agit comme station relais pour de fausses transmissions émises depuis un navire israélien et réémises instantanément sur une fréquence utilisée par l’État libyen. Ainsi que le Mossad l’avait espéré, la NSA capta et déchiffra les transmissions, qui furent interprétées comme une preuve que les Libyens soutenaient le terrorisme, ce que des rapports du Mossad venaient opportunément confirmer. Israël comptait sur la promesse de Reagan de représailles contre tout pays surpris en flagrant délit de soutien au terrorisme. Les États-uniens tombèrent dans le piège et entraînèrent avec eux les Britanniques et les Allemands : le 14 avril 1986, cent soixante avions US lâchèrent plus de soixante tonnes de bombes sur la Libye, ciblant principalement les aéroports et les bases militaires. Parmi les victimes civiles du coté libyen se trouvait la fille adoptive de Kadhafi, âgée de quatre ans. La frappe fit capoter un accord pour la libération des otages états-uniens détenus au Liban, ce qui permettait de conserver le Hezbollah comme ennemi numéro un aux yeux de l’Occident.

Isser Harel, fondateur des services secrets israéliens, aurait prédit au chrétien sioniste Michael Evans en 1980 que le terrorisme islamique finirait par frapper les USA. « Dans la théologie islamique, le symbole phallique est très important. Votre plus gros symbole phallique est New York City et le plus haut bâtiment sera le symbole phallique qu’ils frapperont » En rapportant cet entretien dans une interview en 2004, Evans, auteur de "The American Prophecies, Terrorism and Mid-East Conflict Reveal a Nation’s Destiny", espère faire passer Harel pour un prophète. Les esprits rationnels y verront plutôt l’indice que le 11-Septembre mûrissait depuis 30 ans au sein de l’État profond israélien.
Isser Harel, fondateur des services secrets israéliens, aurait prédit au chrétien sioniste Michael Evans en 1980 que le terrorisme islamique finirait par frapper les USA. « Dans la théologie islamique, le symbole phallique est très important. Votre plus gros symbole phallique est New York City et le plus haut bâtiment sera le symbole phallique qu’ils frapperont » En rapportant cet entretien dans une interview en 2004, Evans, auteur de « The American Prophecies, Terrorism and Mid-East Conflict Reveal a Nation’s Destiny », espère faire passer Harel pour un prophète. Les esprits rationnels y verront plutôt l’indice que le 11-Septembre mûrissait depuis 30 ans au sein de l’État profond israélien.

La capacité de manipulation du Mossad à cette époque peut encore être illustrée par deux histoires analysées par Thomas Gordon. Le 17 avril 1986, une jeune irlandaise du nom d’Ann-Marie Murphy embarque, à son insue, 1,5 kilos de Semtex dans un vol Londres-Tel-Aviv. Son fiancé, un Pakistanais du nom de Nezar Hindaoui, est arrêté alors qu’il tente de se réfugier à l’ambassade de Syrie. Tous deux ont en fait été manipulés par le Mossad, qui obtient ainsi le résultat souhaité : le gouvernement Thatcher rompt ses relations diplomatiques avec la Syrie. Mais la manipulation est éventée en haut lieu (comme Jacques Chirac le confiera au Washington Times).

En janvier 1987, le Palestinien Ismaïl Sowan, une taupe du Mossad ayant infiltré l’OLP à Londres, se voit confier, par un inconnu soit-disant envoyé par son chef à l’OLP, deux valises bourrées d’armes et d’explosifs. Ismaïl en fait part à ses contacts au Mossad, qui lui font faire un aller-retour à Tel-Aviv, puis le dénonce à Scotland Yard comme suspect dans un projet d’attentat islamiste à Londres. Ismaïl est cueilli à son retour à l’aéroport d’Heathrow et inculpé sur la base des armes trouvées chez lui. Résultat : le Mossad rentre dans les faveurs du gouvernement Thatcher. Après l’attentat du 26 février 1993 contre le WTC, le FBI arrêta le Palestinien Ahmed Ajaj et l’identifia comme un terroriste lié au Hamas, mais le journal israélien Kol Ha’ir démontra qu’Ajaj n’avait jamais été mêlé au Hamas ou à l’OLP. Selon le journaliste Robert Friedman, auteur d’un article dans The Village Voice le 3 août 1993, Ajaj n’était en réalité qu’un petit escroc arrêté en 1988 pour fabrication de faux dollars, condamné à deux ans et demi de prison et libéré au bout d’un an après un marché avec le Mossad, pour le compte duquel il devait infiltrer les groupes palestiniens. À sa libération, Ajaj subit un sheep-dipping classique en étant à nouveau brièvement emprisonné, cette fois pour avoir tenté de passer des armes en Cisjordanie pour le Fatah. On a donc, avec l’attentat de 1993 contre le WTC, un précédent et prototype du 11-Septembre, dans lequel sont démontrées la responsabilité d’Israël dans le terrorisme et sa volonté de faire accuser les Palestiniens.

L’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollah ayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par des délégués états-uniens et israéliens, ainsi que des manipulations de preuves et un faux témoignage destinés à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. Lorsque la Cour Suprême argentine confirma cette thèse, le porte-parole de l’ambassade d’Israël accusa les juges d’antisémitisme.
L’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollah ayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par des délégués états-uniens et israéliens, ainsi que des manipulations de preuves et un faux témoignage destinés à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. Lorsque la Cour Suprême argentine confirma cette thèse, le porte-parole de l’ambassade d’Israël accusa les juges d’antisémitisme.

Il est intéressant de rappeler ce qu’écrivit Philip Zelikow avec John Deutch en décembre 1998 dans un article de Foreign Affairs intitulé « Catastrophic Terrorism », imaginant à propos de cet attentat de 1993 que la bombe fût nucléaire, et évoquant déjà un nouveau Pearl Harbor : « Un tel acte de ‘terrorisme catastrophique’ qui tuerait des milliers ou des dizaines de milliers et affecteraient les nécessités vitales de centaines de milliers, peut-être de millions, serait un point de non-retour dans l’histoire des États-Unis. Il pourrait provoquer des pertes humaines et matérielles sans précédent en temps de paix et réduirait à néant le sentiment de sécurité de l’Amérique à l’intérieur de ses frontières, d’une manière similaire au test atomique des Soviétique en 1949, ou peut-être pire. […]. Comme Pearl Harbor, cet événement diviserait notre histoire entre un avant et un après. Les États-Unis pourraient répondre par des mesures draconniennes, en réduisant les libertés individuelles, en autorisant une surveillance plus étroite des citoyens, l’arrestation des suspects et l’emploi de la force létale. »

Le 12 janvier 2000, selon l’hebdomadaire indien The Week, des officiers des Renseignements indiens ont arrêté à l’aéroport de Calcutta onze prêcheurs islamistes qui s’apprêtaient à embarquer sur un vol à destination du Bengladesh. Ils étaient soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda et de vouloir détourner l’avion. Ils se présentèrent comme des Afghans ayant séjourné en Iran avant de passer deux mois en Inde pour prêcher l’islam. Mais on découvrit qu’ils possédaient tous des passeports israéliens. L’officier des services de Renseignement indien déclara à The Week que Tel Aviv « exerted considerable pressure » sur New Delhi pour les faire libérer.

Le 12 octobre 2000, dans les dernières semaines du mandat de Clinton, le destroyer USS Cole, en route vers le Golfe persique, reçoit l’ordre depuis son port d’attache de Norfolk de faire le plein dans le port d’Aden au Yémen, une procédure inhabituelle puisque ces destroyers sont généralement approvisionnés en mer par un pétrolier de la Navy. Le commandant du navire exprima sa surprise et son inquiétude : le USS Cole avait fait récemment le plein à l’entrée du Canal de Suez, et le Yémen est une zone hostile. Le USS Cole était en manœuvre d’amarrage lorsqu’il fut abordé par un dinghy destiné apparemment à l’évacuation des poubelles, qui explosa contre sa coque, tuant 17 marins et en blessant 50. Les deux « kamikazes » pilotant l’embarcation périrent aussi dans cet « attentat-suicide ». L’attaque fut aussitôt attribuée à Al-Qaïda, bien que Ben Laden ne l’ait pas revendiquée et que les Talibans nièrent que leur « hôte » ait pu être impliqué. L’accusation donna aux États-Unis un prétexte pour forcer le président yéménite Ali Abdullah Saleh à coopérer à la lutte contre l’islamisme anti-impérialiste, en fermant pour commencer treize camps paramilitaires sur son territoire. En plus de cela, quelques semaines avant les élections, l’attentat fut l’October Surprise qui porta Bush au pouvoir.

John O’Neill fut chargé de l’enquête. Au FBI depuis vingt ans, spécialiste expérimenté du contre-terrorisme, il avait déjà enquêté en 1993 sur l’attentat à la bombe au WTC. Son équipe en vint à soupçonner Israël d’avoir tiré un missile depuis un sous-marin : le trou était en effet indicatif d’une charge perforante et inexplicable par la seule explosion du dinghy. Les soupçons étaient partagés par le président Saleh, qui évoqua dans une interview à Newsweek la possibilité que l’attaque soit due à Israël, « essayant de nuire aux relations USA-Yémen. » O’Neill et son équipe subirent l’hostilité de l’ambassadrice US, Barbara Bodine. Ils se virent interdire de plonger pour inspecter les dégâts. Finalement, profitant de leur retour à New York pour Thanksgiving, Bodine leur refusa l’entrée au Yémen. Les membres de l’équipage du Cole se virent ordonner de ne parler de l’attentat qu’au Naval Criminal Investigative Service (NCIS). En juillet 2001, O’Neill démissionna du FBI. Il se vit peu après offrir un poste de responsable de la sécurité au WTC, qu’il devait assurer à partir du 11 septembre 2001. Son corps fut retrouvé dans les décombres du WTC, après qu’il ait disparu depuis deux jours. Quant à Barbara Bodine, elle intégrera en 2003 l’équipe corrompue de la Coalition Provisional Authority (CPA) de Baghdad.

L’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollah ayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par des délégués états-uniens et israéliens, ainsi que des manipulations de preuves et un faux témoignage destinés à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. Lorsque la Cour Suprême argentine confirma cette thèse, le porte-parole de l’ambassade d’Israël accusa les juges d’antisémitisme.
L’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollah ayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par des délégués états-uniens et israéliens, ainsi que des manipulations de preuves et un faux témoignage destinés à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. Lorsque la Cour Suprême argentine confirma cette thèse, le porte-parole de l’ambassade d’Israël accusa les juges d’antisémitisme.
par Laurent Guyénot
http://www.voltairenet.org/article179106.html

Explosif! Vont suivre des changements rapides et profonds à l’échelle planétaire (partie 2/2)


Plan B de Poutine dans le conflit en Syrie.

L’Armée de l’air russe n’a aucune base aérienne en Syrie, ni dans les pays voisins et un déploiement, maintenant,  d’avions militaires russes sur des bases syriennes créerait un vif différend avec les Etats-Unis et ses partenaires occidentaux. En outre, le territoire syrien est petit et les avions russes disposés sur des bases aériennes syriennes seraient vulnérables aux attaques aériennes. Lire la suite Explosif! Vont suivre des changements rapides et profonds à l’échelle planétaire (partie 2/2)

Droits de l’homme: l’Equateur propose d’aider les USA


President-of-Ecuador-Rafael-CorreaL’Equateur propose à Washington une aide financière annuelle destinée à améliorer la situation des droits de l’homme aux Etats-Unis et appelle ces derniers à ratifier les documents dans ce domaine, ont annoncé jeudi les médias équatoriens, citant le ministre de la Communication Fernando Alvarado.

M. Alvarado avait antérieurement annoncé que son pays renonçait unilatéralement aux tarifs préférentiels dont il bénéficiait dans le cadre de son accord douanier avec les Etats-Unis. Il s’agit de l’Accord commercial préférentiel andin d’éradication de la drogue (ATPDEA) signé par quatre pays latino-américains: l’Equateur, la Bolivie, la Colombie et le Pérou. Ce document constitue une sorte de « compensation » à ces pays pour leur contribution à la lutte contre le trafic de stupéfiants.

« L’Equateur propose aux Etats-Unis une aide de 23 millions de dollars par an destinée à dispenser une formation dans le domaine des droits de l’homme »,  a déclaré M. Alvarado, précisant que ce montant était « l’équivalent de la somme obtenue chaque année par l’Equateur dans le cadre de l’ATPDEA ».

Après avoir rappelé que l’Equateur était l’un des sept pays d’Amérique du sud et d’Amérique du nord à avoir ratifié « tous les documents relatifs aux mécanismes interaméricains en matière de droits de l’homme », le ministre a appelé les Etats-Unis à « en ratifier au moins un seul ».

« Nous sommes conscients qu’il doit y avoir des mécanismes de lutte contre le terrorisme, mais nous ne pouvons pas accepter que cette lutte porte atteinte aux droits de l’homme et à la souveraineté des peuples », a indiqué M. Alvarado.

 RIA Novosti

Bahreïn : vers un coup d’état à la qatarie?


bahrain_0216Selon des sources bien informées , les Etats Unis envisageraient de reproduire le scénario qatari à Bahreïn et de remplacer le premier ministre par le prince héritier. selon le site Maraat al bahrein, qui cite ces sources, ce sont les Américains qui sont à l’origine du coup d’état qui a coûté le trône à Hamad ben Khalifa et ce sont toujours les américains qui entendent exiger au PM bahreini Khalifa Ben Salman Al Khalifa d’abdiquer au profit de Salman Ben Khalifa. cela fait quarant ans que Bahrein a le même premier ministre, c’est à dire depuis la fin du colonialimse britannique. mais qu’a dit le PM bahreini? selon ces sources,  » la réaction du PM bahrein a été diamètralement opposée à celle de l’émir Hamad Ben Al Thani!! le PM a menacé de mettre à feu et à sang Bahreïn si on « touche à son fauteuil de premier ministre » le PM a la possibilité de mettre en branle  » les extrémistes salafistes à Bahrein et en ce sens il pourrait provoquer une guerre confessionnelle » le PM a même affirmé aux autorités saoudiennes au cours d’un récent voyage à Riyad que le prince héritier de Bahreïn n’est pas prêt à assumer son rôle et qu’il lui faudrait encore du temps pour diriger le pas » le PM bahreini réclamerait en outre un demi milliards de dollars à titre de récompense pour ses loyaux services avant de se retirer !!

IRIB

Les politiques de visas, révélatrices des relations entre pays


Tribune libre

 

passports with visa stamps for asiaLes règles régissant la nécessité de présenter un visa pour entrer dans un pays varient selon la nationalité des voyageurs. Elles sont établies en fonction d’accords ou non-accords bilatéraux ou multinationaux. Par exemple, il n’y a pas besoin de visa pour se déplacer au sein l’Union Européenne. En France, les visas apparaissent dès la Révolution, alors que les révolutionnaires craignaient une invasion d’étrangers monarchistes venus mener une contre-révolution.
De nos jours, pourquoi des visas sont-ils mis en place entre pays ?

Faut-il un visa ? Des raisons historiques et géopolitiques

Ces accords ou absence d’accords sont dus, bien souvent, à des raisons historiques, telles que les relations entre anciens pays colonisateurs et colonisés. C’est le cas, par exemple, pour la plupart des pays Africains qui demandent un visa aux ressortissants européens ; le Sénégal va à son tour instaurer un visa pour les Français, à compter du 1er juillet 2013. Certaines situations sont également issues de la Guerre Froide après la Seconde guerre mondiale : il y avait alors une opposition du bloc dit occidental (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni…), face au bloc dit de l’Est ou communiste à l’époque (URSS et ses satellites…), ainsi que des pays non-alignés (pays dits du Sud, Inde, Egypte…).

De nos jours, ces positions ont évolué mais ont encore un impact pour les Français dans leurs relations avec des pays comme l’Inde, la Chine ou la Russie, géopolitiquement éloignés de la France, notamment depuis son retour dans le commandement intégré de l’OTAN en 2009. Les tensions et conflits contemporains au Moyen-Orient et en Afrique, impliquant indirectement de nombreux pays, influent également sur les facilités d’obtention de visas. A l’inverse, les rapprochements diplomatiques entre pays sont illustrés par la suppression de visas entre ceux-ci, comme en témoignent les accords signés entre la Russie et le Brésil en 2008, les récentes annonces de la Turquie vis-à-vis de l’Algérie ou encore l’idée d’un visa touristique commun entre le Cambodge et la Thaïlande.

Voyages touristiques ou d’affaires : impacts économiques des visas

Les visas peuvent également servir à réguler les flux de touristes, en imposant un certain nombre de règles afin de les restreindre. C’est le cas notamment pour les pays au régime autoritaire comme la Corée du Nord ou le Yémen. Au contraire, en mettant cette démarche au rang de simple formalité pécuniaire dans les pays dont l’économie est principalement basée sur le tourisme, les visas constituent une source de revenus non-négligeable. C’est particulièrement le cas pour les pays du Sud-Est Asiatique tels que la Thaïlande, l’Indonésie ou encore le Cambodge et le Vietnam, qui voient des millions de personnes passer leurs frontières chaque année.

De manière plus générale les visas de longs séjours, notamment de travail ou de vacances-travail, sont liés aux politiques d’immigration des pays en fonction de besoins déterminés chaque année. Ces règles sont établies par chaque pays indépendamment des demandes, selon leurs besoins propres. Par ailleurs, les visas ne doivent pas empêcher les échanges commerciaux entre ressortissants de pays différents, c’est pourquoi pour certains pays il devrait devenir plus facile d’obtenir un visa Affaires que Touristique, c’est, par exemple, ce que la Russie a annoncé souhaiter pour les Français.

Des situations propres à chaque pays

Pour mieux comprendre, voici la carte des pays dans lesquels les Français ont besoin d’un visa pour séjourner moins de 3 mois :

Carte_d'accès_des_ressortissants_français_avec_leur_passeport

La même carte des visas obligatoires pour les Britaniques :
BritishVisaFree

Ou encore les visas nécessaires pour les Chinois :
Visa-free_travel_for_Colombians

Les règles de visas dans le monde sont basées sur des accords de réciprocité et sont donc révélatrices des relations entre pays. Elles évoluent avec le temps en fonction des politiques de chaque pays et des actualités internationales. Il est ainsi difficile de prévoir les règles de visas qui seront en place dans le monde en 2050 !

par l’équipe RapideVisa

Un nouveau départ sans le masque moralisateur de Washington – Paul Craig Roberts


NSA carte du mondeIl est difficile de comprendre tout le ramdam que Washington et ses putains médias font sur Edward Snowden. Nous savions depuis longtemps que la National Security Agency (NSA)  espionnait pendant des années, sans mandat, les communications des Américains et de personnes à travers le monde. Les photos du gigantesque immeuble de la NSA dans le Utah, construit dans le but de stocker les communications interceptées dans le monde, ont été publiées à plusieurs reprises.

Il n’est pas évident, pour une personne ordinaire, de voir que ce que Snowden a révélé,  William Binney et d’autres dénonciateurs l’ont déjà révélé. Peut-être que la différence est que Snowden a fourni des documents qui le prouvent, brisant ainsi la capacité de Washington à nier les faits avec ses mensonges habituels.

Quelle que soit la raison du baratin de Washington, cela ne fait certainement aucun bien au gouvernement américain. Beaucoup plus intéressant que les révélations de Snowden est la décision prise par les gouvernements d’autres pays pour protéger un diseur-de-vérité sur la Stasi de Washington.

Hong Kong a gardé le secret sur la localisation de Snowden de sorte qu’une opération secrète amerikaine* ou un drone n’ont pas pu être envoyés pour  l’assassiner. Hong Kong a déclaré à Washington que ses documents fournis pour l’extradition de Snowden n’étaient pas en règle et ils ont permis à Snowden de partir pour Moscou.

Le gouvernement chinois n’a pas interféré avec le départ de Snowden.

Le gouvernement russe a dit qu’il n’avait aucune objection à ce que Snowden ait un vol de correspondance à Moscou.

Le Ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, Ricardo Patino, a répondu aux menaces de Washington avec une déclaration disant que le gouvernement équatorien mettait les droits de l’homme au-dessus des intérêts de Washington. Le Ministre des Affaires étrangères Patino a déclaré que Snowden a servi l’humanité en révélant que la Stasi de Washington violait les droits de «chaque citoyen du monde. » Snowden a simplement trahi « certaines élites qui sont au pouvoir dans un pays donné», alors que Washington a trahi le monde entier.

Avec Hong Kong, la Chine, la Russie, l’Equateur et Cuba refusant d’obéir aux ordres de la Stasi, Washington est en train de se débattre dans une duperie totale de lui-même et de ses médias prostitués.

Le Secrétaire d’Etat John Kerry a émis des mises en garde à tour de bras. Il a menacé la Russie, la Chine, l’Equateur et tous les pays qui ont facilité et encouragé la fuite de Snowden de la Stasi de Washington. Ceux qui n’obéissent pas aux ordres de Washington, a déclaré Kerry, subiront des impacts négatifs dans leur relation avec les Etats-Unis.

Quelle stupidité de la part de Kerry. Voici un gars qui était autrefois pour la paix, mais qui a été transformé par la NSA ayant espionné ses affaires personnelles en un atout pour la NSA. Essayez de réaliser l’extraordinaire arrogance et l’orgueil contenus dans la menace de Kerry contre la Chine, la Russie et d’autres pays, disant qu’ils vont souffrir de mauvaises relations avec les Etats-Unis. Kerry dit que ‘’l’Amerika’’ n’a pas à se préoccuper que «le peuple indispensable » ait de mauvaises relations avec d’autres pays, mais plutôt que c’est à ces pays de se préoccuper des mauvaises relations qu’ils auraient avec le «pays indispensable». Que d’arrogance dans cette attitude que le gouvernement des États-Unis présente au monde.

Ici nous avons un Secrétaire d’Etat américain, perdu dans l’illusion avec le reste de Washington. Un pays qui est en faillite, un pays qui a permis à ses entreprises de détruire son économie en déplaçant les meilleurs emplois à l’étranger, un pays dont l’avenir est entre les mains de la presse, un pays qui, après onze années de combat a été incapable de vaincre quelques milliers de talibans légèrement armés, menace désormais la Russie et la Chine. Dieu nous sauve des imbéciles absolus qui composent notre gouvernement.

Le monde se réjouit de l’humiliation de Washington par Hong Kong. Une simple ville-Etat a fait un doigt d’honneur à Washington. Dans sa déclaration officielle, Hong Kong détourné l’attention de Snowden pour la focaliser sur son message et a demandé au gouvernement américain de s’expliquer sur le piratage illégal des systèmes d’information de Hong Kong.

Le journal d’Etat de la Chine, le Quotidien du Peuple, a écrit: «Les États-Unis sont passés d’un modèle de droits de l’homme à celui d’un espion de la vie privée, pour devenir le manipulateur du pouvoir centralisé sur l’Internet international, et l’envahisseur fou des réseaux d’autres pays. . . Le monde se souviendra d’Edward Snowden. C’est sa témérité qui a arraché le masque moralisateur de Washington « .

Le journal chinois Global Times, une filiale du Quotidien du peuple, ont accusé Washington d’attaquer « un jeune idéaliste qui a exposé les scandales sinistres du gouvernement américain. » Au lieu de s’excuser « Washington exhibe ses muscles en essayant de contrôler toute la situation. »

L’agence officielle de presse chinoise Xinhua a indiqué que les révélations de Snowden avaient placé « Washington dans une situation vraiment délicate. Ils démontrent que les Etats-Unis, qui tente depuis longtemps de jouer les innocents en se présentant comme une victime de cyber-attaques, s’est révélé être le plus grand voyou de notre époque ».

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a précisé que la sympathie de la Russie est avec Snowden, pas avec l’état Stasi amerikain. Le Médiateur pour les droits de l’homme Vladimir Loukine, a déclaré qu’il n’était pas réaliste de s’attendre à ce que le gouvernement russe viole le droit pour saisir un passager en transit qui n’était pas entré en Russie et n’était pas sur le sol russe. Gayane Chichakyan de RT a indiqué que Washington est en train de faire tout son possible pour détourner l’attention de révélations de Snowden qui « montrent que les États-Unis ont menti et ont fait le même que ce qu’ils accusent la Chine de faire. »

L’Equateur dit que le traître est Washington, pas Snowden.

Les cris de cochon qu’on égorge du directeur de la NSA – « Edward Snowden a causé des dommages irréversibles aux Etats-Unis », rivalisent avec les hurlements obligeant des membres de la Chambre et du Sénat, eux-mêmes victimes de l’espionnage de la NSA, comme le fut le directeur de la CIA qui avait été forcé de démissionner pour une histoire d’amour. La NSA est en position de faire chanter tout le monde à la Chambre et au Sénat, à la Maison Blanche elle-même, dans toutes les sociétés, les universités, les médias, chaque organisation, à l’intérieur comme à l’étranger, qui a quelque chose à cacher. Vous pouvez dire qui est victime d’un chantage par l’intensité de ses hurlements, comme ceux de Dianne Feinstein (D, CA) et Mike Rogers (R, MI). Avec un peu de chance, un patriote fuitera ce que la NSA a sur Feinstein et Rogers, qui trainent probablement chacun quelques casseroles.

Le gouvernement de gangster de Washington qui a tout à cacher est maintenant entre les mains de la NSA et est aux ordres. La prétention que ‘’l’Amerika’’ est une démocratie responsable devant le peuple a volé en éclat. Les États-Unis sont gérés par et pour la NSA. Le Congrès et la Maison Blanche sont des marionnettes de la NSA.

Arrêtons d’appeler la NSA, Agence de sécurité nationale. De toute évidence, la NSA est une menace pour la sécurité de chaque personne dans le monde entier. Appelons la NSA ce qu’elle est vraiment, Agence Nationale de la Stasi, le plus grand ensemble Gestapiste  de l’histoire humaine. Vous pouvez prendre pour acquis que chaque média putain, chaque prostitué du gouvernement, tous les ignorants brandisseurs- de-drapeaux qui déclarent que Snowden est un traître, est soit un de ceux qui ont subi le lavage de cerveau, soit une victime du chantage. Ils sont les protecteurs de la tyrannie de la NSA. Ils sont nos ennemis.

Le monde est devenu de plus en plus malade de Washington, et ce pour une longue période. L’intimidation, le flot constant de mensonges, les guerres et les destructions gratuites ont détruit l’image médiatisée par Washington des Etats-Unis comme une «lumière pour le monde. » Le monde voit les États-Unis comme la peste sur le monde.

Après les révélations de Snowden, le magazine le plus important de l’Allemagne, Der Spiegel, a titré: «Le totalitarisme mou d’Obama: l’Europe doit se protéger contre l’Amérique. » La première phrase de l’article pose la question: «Barack Obama est-il un ami? Les révélations sur le vaste programme d’espionnage de son gouvernement appellent à en douter. L’Union européenne doit protéger le continent de la portée de l’Amérique toute-puissance ».

Der Spiegel poursuit: «Nous sommes surveillés. Tout le temps et partout. Et ce sont les Américains qui nous observent. Mardi, le chef du système de surveillance le plus vaste et le plus global jamais inventé vient nous rendre visite. Si Barack Obama est notre ami, alors nous n’avons pas vraiment besoin d’être terriblement inquiet au sujet de nos ennemis « .

Il y a peu de doute que le ministre de l’Intérieur allemand, Hans Peter Friedrich, ait ses secrets détenus par les espions du NSA. Friedrich s’est précipité à la défense de la NSA, déclarant: «. Ce n’est pas la façon dont on traite des amis » Comme le montre clairement Der Spiegel, le ministre ne faisait pas référence « au fait que nos amis transatlantiques nous espionnent. Il  voulait plutôt parler de la critique de cet espionnage. La réaction de Friedrich n’est paradoxale qu’en surface et peut être expliquée en regardant les réalités géopolitiques. Les États-Unis sont, pour le moment, la seule puissance mondiale et en tant que telle, ils sont le seul État véritablement souverain dans l’existence. Tous les autres sont dépendants, soit comme ennemis ou soit comme alliés. Et parce que la plupart préfèrent être des alliés, les politiciens -Allemands inclus, préfèrent sourire et supporter.  »

Il est extraordinaire que la publication la plus importante en Allemagne ait reconnu que le gouvernement allemand est une marionnette de Washington.

Der Spiegel affirme: « Les citoyens allemands devraient pouvoir s’attendre à ce que leur gouvernement les protège de l’espionnage des gouvernements étrangers. Mais le ministre allemand de l’Intérieur dit plutôt: « Nous sommes reconnaissants pour l’excellente coopération avec les services secrets américains ». Friedrich n’a même pas essayé de dissimuler son incompétence sur la question de la surveillance. «Tout ce que nous savons à ce sujet, nous l’avons appris par les médias », dit-il. Le chef de l’agence de renseignement intérieure du pays, Hans-Georg Maassen, n’était pas plus éclairé. «Je ne sais rien à ce sujet », dit-il. Et la ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger était aussi apparemment dans l’obscurité. «Ces rapports sont extrêmement troublants », dit-elle. Avec tout le respect que nous leur devons :  Ce sont ces gens qui sont censés protéger nos droits? Si ce n’était pas si effrayant, ce serait absurde.  »

Pour les crétins Amerikains qui disent: «Je ne fais rien de mal, je m’en fous s’ils espionnent, » Der Spiegal écrit qu’un « être humain surveillé n’est pas libre ». » Nous avons atteint le point où nous, « américains libres’’ avons à apprendre de nos marionnettes allemandes que nous ne sommes pas libres.

Ici, le lire par vous-même : http://www.spiegel.de/international/world/europe-must-stand-up-to-american-cyber-snooping-a-906250.html

L’Allemagne d’aujourd’hui est un nouveau pays, lavé de son passé par la guerre et la défaite. La Russie est aussi un pays nouveau qui a émergé des cendres d’une idéologie irréaliste. L’espoir réside toujours avec ces pays qui ont le plus expérimentés le mal au sein du gouvernement. Si l’Allemagne devait se débarrasser de son suzerain amerikain et sortait de l’OTAN, le pouvoir amerikain en Europe s’effondrerait. Si l’Allemagne et la Russie devaient s’unir pour la défense de la vérité et de droits de l’homme, l’Europe et le monde aurait un nouveau départ.

Un nouveau départ est désespérément nécessaire. Chris Floyd explique précisément ce qui se passe, quelque chose que vous n’entendrez jamais des médias presstitués. Lisez-le pendant qu’il est encore possible de le faire : http://www.globalresearch.ca/follow-the-money-the-secret-heart-of-the-secret-state-the-deeper-implications-of-the-snowden-revelations/5340132

Il y aurait de l’espoir si les Américains pouvaient se débarrasser de leur lavage de cerveau, suivre l’exemple de Debra Sweet et d’autres, et se lever pour Edward Snowden et contre l’Etat Stasi. http://www.opednews.com/populum/printer_friendly.php?content = a & id = 167695

Traduction : Avic

Source : http://www.paulcraigroberts.org/2013/06/25/a-new-beginning-without-washingtons-sanctimonious-mask-paul-craig-roberts/

Craig Roberts withkitties_150_120Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/

*Amérika : mot intentionnellement  utilisé par Paul Creg Roberts, au lieu de America.

Explosif ! Vont suivre des changements rapides et profonds à l’échelle planétaire (partie 1/2)


La théorie de la désinformation se réfère à toute intervention sur les éléments de base d’un processus de communication dans le but de cultiver un certain type de réactions, attitudes et actions de la part des destinataires, (génériquement appelés cibles), en vue d’un but particulier. Ces actions sont généralement créées par des organisations spécialisées, militaires ou paramilitaires. Normalement, les pays occidentaux dits démocratiques ont des institutions capables de percevoir ce type de guerre psychologique contre la population sans défense et devraient intervenir. Mais ils ne l’ont et ne le feront jamais. Lire la suite Explosif ! Vont suivre des changements rapides et profonds à l’échelle planétaire (partie 1/2)

La France est en récession : confirment les statistiques officielles


hedstrom20130626122546590L’Institut National français de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) a confirmé que la France est en récession après avoir enregistré deux trimestres consécutifs de croissance économique négative.

L’agence a déclaré mercredi que ces derniers chiffres montrent que l’économie de la France a diminué de 0,2 pour cent au premier trimestre de 2013, similaire à la baisse au dernier trimestre de l’année dernière.

Il a également averti qu’une croissance nulle pousserait le pays dans une récession de 0,3 pour cent cette année.

Le président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, Gilles Carrez, a déclaré mardi que les dépenses de l’État avaient un dépassement de 5 milliards d’euros, que les recettes fiscales pour 2013 devraient baisser de 15,0 milliards d’euros en deçà des objectifs.

En outre, il est prévu un autre rapport qui sera publié jeudi par le bureau de la comptabilité publique pour révéler que le déficit public du pays pour cette année s’élèvera à 3,7-4,2 pour cent du produit intérieur brut (PIB), plus que les 3,7 pour cent annoncée par le président François Hollande en Mars.

La France a reçu une prolongation de deux ans par la Commission européenne en mai pour atteindre un objectif de déficit de 3,0 pour cent, à condition que le gouvernement poursuive les réformes structurelles de l’économie.

Le pays n’a pas seulement été aux prises avec une économie dégradée, mais il a été également frappé par un record de 3,26 millions du nombre de demandeurs d’emploi en Avril, en dépit des promesses de campagne de François Hollande pour enrayer la hausse du chômage d’ici la fin de 2013.

Traduction : Avic

http://www.presstv.ir/detail/2013/06/26/310922/french-official-agency-confirms-recession/

Et de 4 ! Est-ce vraiment Bachar Al-Assad qui doit partir ?


QATAR-POLITICS-SUCCESSION-FILESIl y a deux ans, ils s’étaient tous donné le mot en forgeant un slogan à placer dans chaque discours, à chaque apparition publique, dans tous les contextes même les plus anachroniques : ’’Bachar Al-Assad doit partir’’. A force de le répéter, ils avaient fini par croire en la force et la magie de leur formule. Après deux ans d’acharnement et de ’’Bachar Al-Assad doit partir’’, l’Homme est toujours là, plus présent et plus solide que jamais. Je crois entendre la Voix de Robert Lamoureux disant : ‘’Et le canard était toujours vivant !’’. Tout brûle, tout se délite, tout dégringole et tout fout le camp, sauf pour Assad.

D’abord il y a eu le couple Sarko-Juppé, les créateurs de l’effet médiatique des ‘’amis de la Syrie’’. Exit Juppé. Exit Sarkozy.

Ensuite ce fut la féroce Hillary Clinton, qui espérait jouir, à nouveau, d’un autre spectacle de lynchage comme celui de Kadhafi qu’elle avait délicieusement dégusté. Out Hillary.

Et maintenant c’est le tour de Cheikh Hamad du Qatar qui vient d’abdiquer en faveur de son fils de 33 ans, Tamin. Il avait pourtant été zélé. Qu’a-t-il fait pour mériter son licenciement ? A-t-il eu la grosse tête ? Il aurait dû savoir qu’avec ces gens-là, un serviteur reste un serviteur. Un serviteur ne prend pas, on lui donne. Dommage pour lui qu’il ne connaisse pas notre blog dans lequel nous le mettions en garde, notamment dans cet article : A vendre : Très beau pays, bien situé…

Qui reste-il ? Erdogan ? Il a failli précéder Hamad. Mais, avec déjà les pieds sur les starting-blocks, le vieux renard a retourné et sa veste et son pantalon, et il ne serait pas étonnant, s’il arrive à éteindre l’incendie qui fait rage chez lui, qu’il devienne le plus grand fan de Bachar Al-Assad.

Il ne reste, finalement, que les deux indécrottables tandems, Hollande-Fabius d’un côté, Cameron-Hague de l’autre.  Mais on peut parier que, dans 5 ou 6 ans, Al-Assad sera reçu à Londres ou à Paris en visite officielle par leurs successeurs respectifs.

Et puis il y a le nouveau venu, le roi Abdallah de Jordanie. On ne peut que lui donner ce petit conseil : « ne t’en mêle pas, petit. Regarde autour de toi et tires-en les conséquences si tu ne veux pas avoir à faire tes cartons pour Londres ».

Finalement le slogan ‘’Bachar Al-Assad doit partir’’ n’est pas payant. Il est même dangereux pour ceux qui l’utilisent. D’ailleurs, ceux qui restent, bien qu’ils désirent  ardemment le départ d’Assad, n’osent plus utiliser leur formule magique. Superstition ?

Avic

Les conséquences de l’espionnage mondial pratiqué par les Etats-Unis (Partie 3/4)


Les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Ouest ont établi, d’un commun accord, un plan d’action de  guerre secrète dans laquelle les Etats-Unis, en tant que coordinateur de l’opération devait se concentrer principalement sur la situation en URSS, pendant que l’Allemagne et la Grande-Bretagne s’occuperaient (avec les États-Unis)  de l’Allemagne de l’Est, la Pologne et la Tchécoslovaquie, et que la France, les Pays-Bas et l’Italie (sous le leadership américain) se chargeaient de la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie. Lire la suite Les conséquences de l’espionnage mondial pratiqué par les Etats-Unis (Partie 3/4)

Genève II: Est-ce pour préparer la paix?


Tribune libre de DJERRAD Amar

Geneve-2Chaque jour qui passe sur le terrain des combats, en Syrie, révèle que la guerre contre ce pays n’est pas ce que l’on rabâche depuis plus de 2 années, à savoir «un soulèvement populaire spontané » contre ses dirigeants pour recouvrer sa dignité et sa liberté, mais bien d’un complot pour déstabiliser cet État, considéré gênant les objectifs et les visées impérialistes dans la région.

Pour ce faire, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Qatar, la Turquie, l’Arabie Saoudites et Israël ont engagé tous les moyens pour permettre aux groupes armés affublés «thouar» (révolutionnaires) – la plupart mercenaires islamistes – pour mener une guerre, sans merci, contre l’État syrien et renverser son gouvernement, dans le but d’affaiblir l’axe de résistance, en admettant pour cela les pires atrocités.

Par l’origine diverse des groupes armés islamistes, hier «terroristes», métamorphosés , aujourd’hui, momentanément «révolutionnaires» rétribués sous la fausse bannière «djihadistes» ; par la provenance de l’armement en leur possession ; par les objectifs visés ; par les agissements et les réactions des pays manipulateurs engagés, il est indéniable que cela obéit à un plan réfléchi, destiné à instaurer le chaos sur une géographie déterminée, pour ensuite recomposer selon les désidératas et objectifs prévus. Ce projet américain est consacré dans ce qui est appelé le «Grand Moyen-Orient» auquel est intégré le projet israélien dit «Yinon» destiné à assurer la supériorité d’Israël.

Deux années de guerre, de destructions de toutes natures, de sanctions et de pressions – contre un État souverain où tous les moyens illégaux, même les plus immoraux et abjects, ont été utilisés – n’ont pas permis de venir à bout d’un peuple résistant, d’une armée forte et unie. Deux années sans voir l’effondrement prévu malgré les sommes colossales engagées par les bailleurs arabes vassaux ainsi que la formidable guerre médiatique soutenues par d’éminents hommes de cultes, corrompus, chargés de l’endoctrinement des masses musulmanes par la religion. L’échec de l’aventure semble bien consommé et les cartes jouées.

Depuis les derniers développements avec la récupération d’Al Quseir et de sa banlieue – localité hautement stratégique pour les planificateurs américano-sionistes qui devait aboutir à la prise de Damas – par l’armée syrienne des mains des «insurgés», tous les calculs ont été bouleversés et les objectifs compromis. Avec cette récupération surprise, suite à une offensive ‘éclair’ et décisive, de cette petite ville où se sont solidement concentrées les forces  »wahabo-takfiristes », on annonce déjà des échecs sur d’autres fronts. Cette bataille d’Al Quseir a été particulièrement déterminante par l’appui, à la frontière libanaise, des éléments du Hezbollah qui n’ont laissé, aux groupes armés, aucune possibilité d’infiltration, d’exfiltration ou d’approvisionnement. Une assistance inattendue qui a été condamnée par la…Ligue arabe. L’autre élément est que l’armée syrienne a su se convertir, en la circonstance, en une redoutable force contre-guérilla.

Les résultats d’Al Quseir sur le plan militaire et tactique, avec ses effets ravageurs sur les autres groupes, ont créé un climat de défaite, une situation d’impasse mettant les groupes armés dans un état de déroute et les commanditaires dans une profonde confusion. C’est donc bien les résultats sur le terrain des combats qui dictent ou imposent la nature des changements.

Il ne restait que l’annonce par les deux «Grands», les USA et la Russie, d’une conférence «internationale» sur la Syrie, prévue à Genève, qui se veut l’ultime round pour sceller cet encombrant et dangereux dossier par la voie politique, malgré l’agitation et les élucubrations des autres protagonistes qui soutiennent une solution militaire.

Tant que l’on pouvait encore financer et remplacer les groupes anéantis, tant que l’on disposait encore de ‘cartes’ de pressions politiques et économiques, tant que les étapes du Plan tracé avançaient, il n’était pas envisageable de négocier quoi que ce soit. Avec la bataille d’Al Quseir, qui avait bouleversé, les données les commanditaires étaient contraints, dans la précipitation, d’adopter une série de manœuvres aussi insensées que dangereuses. Dès que les principaux groupes armés, que domine Al Nosra, ont été laminés ou réduits, il ne restait aux stratèges américano-sionistes et leurs suppôts arabo-monarchiques que de présenter du «réchauffé» en rabâchant les mensonges éculés, sans preuve voire sans conviction, ou tenter d’autres diversions et agissements dans l’espoir de disposer d’arguments et de moyens de pression consistants lors cette Conférence dite de «Genève II». Mais le reste du monde connait ces manœuvres, s’en méfie, les réprouve.

Voyant leurs plans foirer, on réitère la fallacieuse histoire de l’utilisation, par l’armée syrienne, des armes chimiques que réfute Carla del Ponté en affirmant que ce sont les groupes armés qui les ont utilisés contre l’armée syrienne et les civils. Même la demande syrienne d’une enquête, in- situ, de l’ONU a été capotée par les EU qui voulaient l’étendre à tous les endroits de stockage éventuels de ce genre d’armes. En dépit de toutes les preuves filmées montrant des scènes de préparation de ces armes par les groupes armés, rien n’y fait, les EU accusent l’armée syrienne en concoctant un autre plan de communication sur les armes chimiques depuis la Jordanie en le faisant coïncider avec les exercices militaires en préparation dans ce pays. La France a été chargée par le biais du journal «Le Monde» de lancer la propagande, d’en fournir les éléments de preuves, même inconsistantes, pour en faire un motif d’intervention militaire extérieure. La Russie rejette ces accusations d’utilisation d’armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes, mais annonce par Poutine, en conférence de presse, lors du sommet du G8 à Lough Erne (Irlande du Nord), que son pays était prêt à participer à la vérification des cas d’utilisation de ces armes en Syrie et à soumettre les résultats au Conseil de Sécurité.

On tente aussi de relancer le projet illégal et dangereux d’une zone d’exclusion aérienne depuis la frontière jordanienne cette fois, qui serait de 40 km, pour permettre, en fait, de recomposer les groupes anéantis, faciliter l’acheminement des armes et des ravitaillements. Ce ‘no-fly zone’, qui coûterait 50 millions de dollars/jour, sera non seulement une violation d’un pays souverain, s’il ne passe pas par le Conseil de sécurité, mais est de nature à enflammer la région, car la Syrie sera en droit de riposter à toute violation de son territoire et son espace aérien sera très risqué aux pilotes qui s’y aventureront surtout si elle dispose des redoutables missiles S300, en plus de son arsenal offensif.

On relance, tambour battant, le désir d’armer les groupes avec des armes modernes comme si les armes utilisées, jusque-là, venaient du néant ! La question qui les effraye est le risque de voir ces armes se retournent contre eux une fois le problème de la Syrie réglé dans les deux cas de figure. De ce fait, classer ‘Al Nosra’ organisation terroriste était le seul moyen de faire éliminer cet encombrant groupe. L’autre crainte est de voir aussi ces armes récupérées par l’armée syrienne comme toutes celles laissées par les groupes éliminés.

 

Au même moment, au vu des difficultés à recruter, on fait organiser, en Égypte, une conférence des oulémas musulmans à leur tête Al Qaradhaoui pour, essentiellement, lancer un appel demandant aux musulmans du monde de venir faire le Djihad en Syrie contre le «régime de Bachar» ; chose qui n’a jamais été faite contre le régime sioniste d’Israël qui ne cesse depuis plus de 60 ans de spolier et d’assassiner les palestiniens. Ce projet d’armer et condamné par la Russie qui y voit une volonté de poursuivre les tueries et donc contraire au but de la Conférence qui veut instaurer la paix. La Russie réfute le pendant fait avec sa livraison d’armes défensives qui obéissent, selon elle, à des contrats légaux avec un gouvernement légitime, telles les batteries antimissiles russes S-300 qui ne peuvent pas servir à réprimer l’opposition armée.

Toutes ces agitations et gesticulations ne seraient pas apparues s’il n’y avait pas domination par l’armée syrienne du terrain des combats. Lorsque les groupes armés occupaient des pans entiers de territoire, imposant leurs lois en martyrisant les populations, détruisant les infrastructures économiques, sociales et culturelles, foulaient des pieds les lois internationales et la morale, l’Occident encourageait en espérant la généralisation du chaos sur toute la Syrie pour le projeter à tous les États de l’axe de la résistance avec en ligne de mire l’Iran, mais lorsque la situation s’est renversée par la reprise en main des choses par l’armée syrienne avec risque d’anéantissement de toute la stratégie tracée pour ce Moyen-Orient, le voilà exhiber les «lois internationales» pour faire condamner la Syrie de crimes de guerre non avérés ou commis par leurs hommes pour en accuser l’adversaire.

La Conférence dite de « Genève II » a pour but de trouver une solution politique à la crise syrienne que soutiennent de nombreux pays. S’y présenter sans éléments de pression serait absurde. D’où l’activisme de l’Occident à vouloir s’y présenter forts d’arguments leurs permettant de soutirer un maximum de dividendes. Ce qui explique qu’en même temps les Américains s’activent, parallèlement, à vouloir armer plus et mieux les «rebelles» et à instaurer une zone d’exclusion aérienne. Ce contraste ne peut que viser à éloigner l’échéance de la Conférence dans l’espoir, sans aucun doute, de gagner du temps afin de glaner des cartes de pression politique plus avantageuses, via leurs troupes. Un certain Driss Salim, du commandement de l’ASL, aurait promis de défaire les forces armées syriennes en… six mois si l’Occident lui fournit les armes nécessaires. Les Américains n’étant pas dupes, il est fort probable que leur Plan prévoit une option plus handicapante visant à éterniser la présence des terroristes à l’intérieur et autour de la Syrie en créant un foyer permanent prêt à en faire usage à tout moment et ce, à défaut de la victoire immédiate souhaitée.

Nous avons donc, après plus de deux ans :

– Une Syrie engagée dans une guerre sanglante contre une «rébellion» hétéroclite composée de milliers d’éléments étrangers soutenus militairement et financièrement par une coalition de pays impérialistes pro-sionistes, la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite appuyés par des ONG affidées et des milieux religieux musulmans sectaires.

– Une domination de l’armée syrienne sur le terrain des combats et des groupes armés, composés de plusieurs nationalités, en débandade.

– Un camp agresseur dans une grande confusion et indécis qui veut armer, pour «équilibrer les forces» dit-il, des groupes dont il craint qu’ils se retournent contre lui tout en spéculant sur une intervention militaire directe hasardeuse.

– Une Turquie d’Erdogan qui se retrouve dans la situation de «l’arroseur-arrosé» qui n’arrive plus à finir sa mission de déstabilisation de la Syrie.

– Une Égypte de Morsi – empêtrée dans des problèmes économiques, sociaux et institutionnels – qui se permet de suggérer sa disposition à assumer le rôle de la Turquie par des signaux en coupant toute relation avec la Syrie et en affichant son intention d’impliquer son armée. Chose que les hautes instances militaires jugent irréalisables contre tout pays «frère».

– Deux puissants ‘blocs’ qui s’affrontent pour un partage d’influence et d’intérêts. L’un croyant à la force militaire pour pouvoir étendre son hégémonie et l’autre qui veut montrer que le monde n’est plus unilatéraliste et qu’il est vain d’en nier l’évidence au risque d’un conflit généralisé.

Il faut être aveugle pour ne pas voir, à travers la guerre imposée à la Syrie de l’extérieur, une volonté de tailler à la hache toutes les nations de la région pour les affaiblir, les piller, les assujettir pour des siècles de « transition démocratique ».

Djerrad Amar

 

Un des instructeurs des rebelles syriens : G.I. Johnson, le soldat aux 2.746 morts


Avec un tel instructeur, on comprend beaucoup de choses quant à la barbarie et la sauvagerie des mercenaires se Syrie.

GI JohnsonDillard Johnson, sergent de 1ère classe qui a servi en Irak, détient le record macabre du nombre d’ennemis tués. Il raconte son histoire dans des mémoires à paraître mardi.

Le sergent Dillard Johnson publie ses mémoires sur sa participation à la guerre en Irak (ici son portrait en quatrième de couverture). Photo : DR

C’est l’histoire d’un jeune garçon qui voulait devenir sergent Rock, ce personnage de Comics qui abattait des avions allemands avec son fusil-mitrailleur durant la Seconde guerre Mondiale. A 48 ans, le sergent de 1ère classe Dillard Johnson a réalisé son rêve de gosse. Il détient même le record du nombre d’ennemis tués par un soldat américain, rapporte le New York Post qui raconte son histoire.

En deux participations à la guerre en Irak, Dillard Johnson a ainsi fait pas moins de 2.746 morts. Obligé par sa hiérarchie à en tenir le compte, il a catalogué toutes ses victimes dans un journal. « C’est triste à dire mais ils sont justes de nouvelles marques au feutre », s’épanche-t-il. D’autres soldats ont peut-être été plus « efficaces » par le passé, note le journal, mais ils n’avaient pas tenu de registre : leur exploit restera donc dans l’ombre.

« Carnivore »

Pour s’y retrouver dans le sillage de cadavres que laissait derrière lui son véhicule d’assaut, l’officier Johnson avait développé une méthode infaillible : il ne comptait que les têtes. La mission s’est simplifiée lors de son deuxième passage en Irak, puisqu’il était alors tireur d’élite et tuait ses ennemis un par un. 121 au total.

Ces faits d’arme ont valu quelque 37 médailles à Dillard Johnson, ainsi qu’une balle logée en permanence dans sa jambe. « Ce n’est pas un motif d’orgueil », assure-t-il aujourd’hui, bien qu’il en ait fait un livre qui sortira mardi. Des mémoires qu’il aurait pu intituler « la mort est mon métier » mais auxquels il a préféré donner le nom de son véhicule d’assaut : « Carnivore »…

Thomas Vampouille

Enfin, la vérité sur le printemps arabe (Vidéo)


hamad-ibn-khalifa-al-thani-et-sarkozy-qatar_194Et si la chute de la Tunisie était un objectif pour détruire la Libye ?
Ce document vidéo de est d’une importance capitale pour ceux qui n’ont pas encore compris les « révolutions » arabes. On se demande alors si la Tunisie n’était pas la victime collatérale d’un plan néocolonialiste beaucoup plus large.

Fin 2008, un accord entre la North Global Oil And Gas Compagny – dont le patron est Ziad Takieddine , agissant au nom de la Libye- et le géant Total, portant sur l’exploitation du gisement pétrolier libyen NC7. Ce devait être sans doute l’une des promesses de Kadhafi à Sarkozy, à la suite de la visite du guide libyen en France en décembre 2007. Le contrat a été signé entre Total et la North Global Oil And Gas Compagny, qui cède au groupe français 100% de ses droits d’exploitation pour un montant de 140 millions de dollars.

Cheikh Hamad a convaincu Sarkozy de faire la guerre contre la Libye

Mais dès 2009, le Qatar s’ingère dans cet accord bilatéral entre la France et la Libye. Autrement dit, ce que cet émirat s’est vu refuser par Kadhafi, il va essayer de l’obtenir par « l’ami » Sarkozy, via le groupe Total. Avec ses pratiques mafieuses et faisant intervenir ses réseaux d’influence et de corruption, le Qatar va réussir à racheter à Total une partie des droits d’exploitation du gisement libyen NC7. Furieux en l’apprenant, Kadhafi menace de rompre tout accord avec Total. C’est à partir de ce moment-là que Sarkozy, sous l’influence pernicieuse de son bien généreux ami cheikh Hamad, va penser à la déstabilisation du colonel Kadhafi, comme au bon vieux temps des « révolutions » et des coups d’Etat en Afrique. La France sarkozienne venait justement de réussir son intervention « humanitaire » en Côte d’Ivoire, pour déloger Laurent Gbagbo et imposer Ouattara. Selon Ziad Takieddine, « C’est l’émir du Qatar qui a poussé Sarkozy à faire la guerre contre la Libye » Tunisie-Secret

http://www.tunisie-secret.com/Enfin-la-verite-sur-le-printemps-arabe-Video_a326.html

En Algerie, la maladie du Président sclérose la communication defaillante


Tribune libre : Laid SERAGHNI

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Le flou qui a entouré la maladie du Président a donné libre cours à la spéculation sur une certaine lutte de succession entre les centres de décisions en Algérie.La mauvaise gestion de la question est l’image même de la gestion des affaires publiques Algèriennes.

En Algérie, la maladie du Président sclérose la communication défaillante
Abdelhamid Mehri (1) aurait prédit « Tout Président Algérien qui toucherait à la Constitution finira ses jours dans la malédiction ».

Le 8 avril 2013, le Premier ministre Abdelmalek Sellal installe la Commission des experts chargée de l’élaboration d’un avant projet de loi sur la révision de la constitution. Vingt jours après, au JT du 27 avril 2013, le cardiologue Bougherbal (2) annonce au peuple algérien l’hospitalisation du Président de la République A. Bouteflika à l’hôpital Val-de-Grâces à Paris « pour des examens complémentaires suite à son accident ischémique transitoire (A I T) » (3). Il justifie ce transfert par le « manque de compétence médicale algérienne et le manque de moyens techniques ». (4).

La déclaration de Bougherbal et le transfert de l’illustre malade à l’étranger ont soulevé une polémique entre les neurochirurgiens algériens sur l’absence ou non des moyens techniques et du savoir – faire dans ce cas précis. Pour le neurochirurgien de l’hôpital de Blida, le professeur Bouyoucef, notre pays dispose des compétences médicales et des moyens de « chercher et trouver l’étiologie de cet accident et de la traiter. Des centaines d’Algériens sont traités dans nos services pour le même motif » (5).

La question de la bonne gouvernance s’impose dans les discussions des Algériens. Ils ne peuvent concevoir qu’un pays qui dépense plus de 500 milliards de dollars en 10 ans, n’arrive pas à assurer des soins aux normes internationales. La santé publique est sinistrée.

Dés le début, le simulacre commence. Le comble du ridicule est dépassé, le cardiologue continue depuis Alger à rassurer les Algériens sur l’état de santé de leur Président en puisant à partir de Paris ses informations que lui donnait un membre de la famille du Président. Il est chargé de faire cela « car on me l’a demandé de le faire et je le fais jusqu’au moment où on me demande d’arrêter ». (4 bis).

Aucune photo, aucun communiqué officiel, aucun bilan médical mettent à nu le dysfonctionnement des institutions et la mauvaise gestion de la question qui sclérosent bien une communication défaillante. Seul le Premier ministre, tout en admettant le scepticisme des Algériens à l’égard de ses déclarations, s’ingénie tant bien que mal à donner les « bonnes nouvelles » et avance même que le président, par téléphone, suit de très prés les affaires du pays. Il est au courant de tout et décide de tout. Puisqu’il il peut parler pendant des heures, pourquoi ne consacre- t-il pas 5 minutes à son peuple pour faire taire tous ses détracteurs ?

Les jours qui passent, la photo qui tarde et l’aphasie qui est totale laissant penser que les dégâts sont importants. La rumeur, la spéculation et l’intox s’installent chez les Algériens. Les analystes voient des luttes entre la Présidence et la Défense pour la succession du président. Les internautes s’agitent, les uns fantasment les autres fabulent.

Toujours pas de photo. Les jours passent, les déclarations officielles se suivent et se ressemblent « Il va bien et se repose ». Le ministre des Affaires étrangères M. Medelci depuis Addis-Abeba, déclare « les nouvelles sont bonnes Il rentrera bientôt en Algérie » (6). Le 1er mai 2013, le chef de l’Etat, à travers une lettre lue par son conseiller, s’adresse aux travailleurs et le 4 du mois, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, il décrète le 22 octobre « journée de la presse ». Il est fait état de la promulgation de décrets présidentiels portant promotions de hauts fonctionnaires à la présidence. L’objectif est pour laisser croire au peuple que le Président suit les affaires du pays et qu’il était en mesure d’apprécier les dossiers qui lui sont présentés et de signer, le cas échéant des décrets. Il est en mesure de tenir le stylo est de signer donc il peut encore diriger le pays.

Si les décrets sont réellement signés par A. Bouteflika à Val-de-Grace ils doivent porter alors, Val-de-Grace le ….. et non Alger le……… Une grave atteinte à la souveraineté nationale. Des indiscrets parlent de paraphe du chef de l’Etat scanné.

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Les jours passent et toujours aucune photo. La rumeur enfle, la spéculation trace l’avenir du pays, l’intox se conjugue au présent. Les informations tendancieuses ou mensongères sont dans toutes les bouches. La mort du président est annoncée (8). L’opacité se confirme dans la méthode de communication du Gouvernement. Le 19 mai 2013, un quotidien algérien « Mon journal » a été interdit de parution parce qu’il affirmait que le président Algérien était revenu le 15 mai 2013 à Alger dans un état « comateux » après une « détérioration de sa santé ».

La communication officielle est déléguée au gouvernement et à la presse de l’Hexagone. Tantôt c’est Fabius tantôt c’est Hollande qui, se croyant investis du poste de porte – parole de la Présidence Algérienne nous informent sur l’état de santé de notre Président et de son lieu de séjour. Confondant l’Elysée à el Mouradia François Hollande parle du sujet qui ne regarde que les Algériens. Le président est « en convalescence dans l’établissement des Invalides où il se voit se prodiguer tous les soins nécessaires et il aura ensuite à rentrer, j’espère le plus vite, dans son pays » (10)

Un membre de ce gouvernement informe le peuple algérien du transfert du Président algérien du Val-de-Grace vers l’’Institution Nationale des invalides, établissement médical des techniques de pointe spécialisé dans la prise en charge des blessées de guerre et des grands handicaps. Invalides « pour suivre sa convalescence » (9). Des précisions sur le lieu où se repose le Chef de l’Etat Algérien sont apportées .Il est dans un appartement aux Invalides « près du tombeau de Napoléon et du musée de l’armée, au centre de Paris ».Ces précisions appellent des interrogations et je laisse le soin aux lecteurs de les poser et d’y répondre.

En Algérie ce dossier est un tabou

Devant le flou total qui entoure l’état de santé du Président de la République, un membre du Conseil constitutionnel aurait déclaré, sous l’anonymat, selon El Watan que les membres de cette institution, se sont concertés en l’absence du Président Tayeb Bélaiz pour entreprendre éventuellement la procédure légale prévue par l’article 88 la loi fondamentale du pays relative à l’état d’empêchement du Président de la république « Lorsque le Président de la république, pour cause de maladie grave ou durable, se trouve dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la vérité de cet empêchement approprié, par tous les moyens, propose à l’unanimité, au Parlement, de déclarer l’état d’empêchement ». Le président du Conseil, proche du cercle présidentiel, n’a pas réagi pour faire réunir les membres du Conseil en dépit des critiques de la classe politique et de la presse algérienne et de la gravité de la situation du pays.

Les Algériens se demandent à quoi servent des institutions qui ne sont pas capables d’assumer les prérogatives que leur confère la Constitution ? Ils ne comprennent pas non plus comment un homme peut – il bloquer toute une Institution ?

Cela n’est possible que dans un pays où le pouvoir est dilué entre plusieurs centres de décision qui fait que l’Algérie est dirigée par plusieurs présidents de la République mais un seul passe par des urnes que les autres prennent soin de bien les bourrer à son avantage.

Les jours passent, la rumeur enveloppe toute l’Algérie et l’intox se voit dans les marchés, les « supputateurs » préparent l’avenir du pays et les spéculateurs. Les photos du Président apparaissent au lendemain du reportage de Mardi 11 juin 2013, la chaine de télévision publique (L’ENTV) fait état « d’entretien qui a eu lieu en fin d’après – midi à Paris entre Bouteflika et deux Hauts responsables algériens ». Le lendemain les photos sont diffusées. Elles montrent un Président considérablement diminué, emmitouflé dans un peignoir noir, le visage pale et les traits tirés. Il est entre le chef d’Etat-major de l’Armée Nationale Populaire et le Premier ministre.

Un mini – conseil des ministres à Paris durant lequel Bouteflika aurait longuement écouté les exposés sur la situation sécuritaire et économique du pays avant de donner les instructions et les orientations pour la poursuite des activités du Gouvernement. Il avait donc parlé. Pourquoi pour faire taire les incrédules n’avait-il pas adressé un mot au peuple algérien ? Ces images démentent la rumeur sur sa mort mais ne mettent pas fin aux interrogations sur sa capacité à gouverner. Elles annoncent cependant que la transition à bel et bien commencé.

L’entretien a eu lieu dans une apothicairerie * de l’hôpital, aménagée en urgence et dans la précipitation le portrait du Président F. Hollande n’a pas été décroché.

L ‘Algérien peut-il relever la tète comme il lui a été ordonne un jour du siècle passé.

SERAGHNI Laid

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Références :

• Apothicairerie : Ancienne pharmacie d’avant 1777 en France que l’on trouve dans les hôpitaux anciens. Elle est généralement au rez de chassée et prés des cuisines et de la laverie.

1- Homme politique et grand militant né le 3 avril 1926 au Khroub (Constantine) mort le 30 janvier 2012 à Alger. Il est connu par le projet qui porte son nom « le projet Mehri » qui constitue une réponse au projet de Gaule.

2- Professeur en cardiologie, directeur du Centre Nationale de la Médicine des sports et ancien sénateur du tiers présidentiel et président de la commission nationale des soins à l’étranger.

3- Accident ischémique transitoire : c’est une perte de fonction cérébrale ou oculaire due à un défaut d’irrigation de ces organes, durant moins d’une heure, et disparait sans séquelle. (le figaro.fr- sante).

4 et 4 bis Le MATIN DZ du 30 avril 2013,

5 El Watan du 29 avril mai 2013,

6 L’expression du 23 mai 2013 ;

7 Le MATIN DZ du 30 avril 2013,

8 Valeurs actuelles du 10 juin 2013,

9 – Romandie du 21 mai 2013.

10 – Le monde du 21 mai 2013

11 – Liberté du 1 juin 2013.

 

Base aérienne russe à Chypre


air_su-35_pafos_lgComme l’a écrit à plusieurs reprises dans ce blog notre ami Valentin Vasilescu, la Russie avait décidé de briser la suprématie américaine en Méditerranée Orientale et de se positionner pour reprendre cette suprématie à son compte. Il semble qu’elle vient de franchir un pas supplémentaire dans cette direction, un pas de géant serions-nous tenté de dire.

Moscou et Nicosie viennent d’arriver à un accord pour l’utilisation par la Russie de la base aérienne « Papandreou » à Paphos. Depuis quelques temps déjà les pourparlers étaient en cours. La question a été mise à l’ordre du jour lors de la rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de la Russie et de Chypre, Sergueï Lavrov et Ioannis Kasoulides, qui a eu lieu à Saint-Pétersbourg, en marge du forum économique.

Les discussions ont porté sur le maintien des facilités pour l’accostage des navires russes dans le port de Limassol pour se ravitailler, ainsi que le renforcement de la coopération pour l’utilisation par la Russie de la base aérienne de Paphos. Cet accord sera mis au point le plus tôt possible et sera ensuite signé par Poutine et Anastasiadis. La signature aura lieu lors de la visite du président Chypriote Nikos Anastasiadis à Moscou, dont la date sera fixée par voie diplomatique. Seront également signés, lors de la visite, trois autres accords bilatéraux.

BA PaphosDans le même temps, Sergei Lavrov se rendra à Chypre sur invitation de son homologue Ioannis Kasoulidis. Cet accord d’installations donne à la Russie une position inespérée en Méditerranée Orientale, à un jet de pierre de la Syrie.

Bien manœuvré, Poutine.

Avic

Sources : http://national-pride.org/2013/06/22/

Les conséquences de l’espionnage mondial pratiqué par les Etats-Unis (Partie 2/4)


La plus active dans les opérations d’espionnage économique des états socialistes était la National Security Agency (NSA) apparue le 4 Novembre 1952 et subordonnée au Département de la Défense. Initialement, la NSA avait pour mission de protéger les réseaux de communications de l’armée et du gouvernement des Etats-Unis. Dans les années 60, la NSA a reçu le rôle supplémentaire de surveillance par télémétrie des missiles soviétiques après leur lancement, les satellites et les radars de défense AA et antibalistiques soviétiques. Lire la suite Les conséquences de l’espionnage mondial pratiqué par les Etats-Unis (Partie 2/4)

Brésil – subversion : Quelques éléments de réflexion et d’analyse


Dilma-ROussefEtant en train de préparer un article pour un site ami , je ne ferais pas d’analyses . Le lecteur pourra éventuellement se reporter au journal Le Monde qui a fait preuve d’un peu d’honneteté intellectuelle en parlant de  » gens aisés  » [ qui défilent dans la rue ] . [ lien ]  Je présenterais juste quelques éléments de reflexion pour le public Français . Ces éléments ne constituent pas LA réalité mais certains aspects de la réalité de ce mouvement que je pense utile de mettre à la connaissance du public Français

Le jeune  » basané  » qui braille sur la photo ci-dessous à côté du jeune masqué  » contre le système  » porte un tee-shirt  Misfits  et une casquette  NY Yankees  . Le prix du tee-shirt est de R$ 35 ( 35 réaux ) [ lien ]  et le prix de la casquette est de R$ 80 [ lien ]   soit un total de R$ 115 . A São Paulo le salaire minimum est de R$ 755 [ lien ] , le tee-shirt et la casquette représentent 15% du salaire minimum soit l’équivalent en pouvoir d’achat Français de 200 Euros ! Il faut y rajouter le blouson , les pantalons et les chaussures qui doivent se trouver dans la même gamme de qualité  et on arrive facilement à 30% voir 40% du salaire minimum . A titre de comparaison , 50 voyages de bus-metro [ avec correspondances ] mensuels à R$ 3 représentent une charge de R$ 150 . Sur la deuxième photo prise à Rio , le tee-shirt vert A-FITCH peut être évalué à lui seul à R$115 .[ lien ]

Brésil-Manifs3

 

17jun2013---em-sao-paulo-manifestantes-contra-o-aumento-da-tarifa-do-transporte-coletivo-fazem-marcha-pela-rua-da-capital-1371525647596_1920x1080Contrairement à ce que laisserait croire ce reportage de la chaîne de propagande du Quai d’Orsay France 24 , [ lien ] le smartphone – outil indispensable à la mobilisation citoyenne ©™ – reste un produit reservé à des personnes disposant d’un pouvoir d’achat substantiel , même acheté avec des mensualités . Le prix d’un smartphone [ je ne parle pas des iphones qui peuvent atteindre R$ 1700 ] oscille entre R$ 590 [ 75% du salaire minimum soit 1050 Euros de pouvoir d’achat équivalent Français ] et R$ 1290 [ 170 % du salaire minimum soit 2380 Euros de pouvoir d’achat équivalent Français ] [ lien ]

Smatphones1Comme toujours les grandes causes reçoivent les soutiens des grands intellectuels ! A Moscou le  » cercle de Moscou  » par la bourgeoisie Moscovite a vu le soutien de Xénia Sobtchak . Au Brésil ce sont les vedettes des telenovelas qui défendent les opprimés descendus dans les rues Brésiliennes ! [ lien ]

Fotos TML-001Toujours un aspect qui est éludé : Le caractère racial , au delà du caractère de classe , de ces manifestations . Photos de manifestations à Salvador de Bahia , l’une des villes la plus  » noire  » du Brésil ! [ lien ]  [ lien ]

Bresil2Enfin les barbouzeries que l’on trouve dans ces événements : La police de la ville de Porto-Alegre a apréhendé un groupe anarchiste qui possédait les données de tout les organes de sécurité de la ville et le matériel pour des graffitis subversifs – pixos [ page Wikipedia ] [ page wikipedia ]  – et pour préparer des cocktails Molotov . [ lien ]

BrésilFr24L’organe de propagande du Quai d’Orsay France 24 restant silencieux sur ce point , montrant même des fleurs guerreduvietnamiennes  [ lien ] il est bon de signaler que des casseurs se sont attaqués jeudi soir au palais de l’Itamaraty , siége du MAE Brésilien . Des vitres ont été brisées et un début d’incendie a eu lieu . Le palais de l’Itamaraty , plateforme de projection de la diplomatie d’influence Brésilienne qui se décline dans l’organisation de cette Coupe des Confédérations et dans la Coupe du Monde contestées par les manifestants [ lien ] , a été sauvegardé par l’intervention de fusillers-marins . C’est une nouvelle militarisation de la sécurité des centres de pouvoir à Brasilia .[ lien ] A tire d’information , Brasilia possède les transports publics les moins chers du Brésil .[ lien ] mais c’est la ville qui a connu les manifestations les plus violentes contre les institutions fédérales[ Congrés , Itamaraty , tentative avortée contre le Planalto ]  et même la cathédrale . [ lien ]

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BresilManLa diaspora Brésilienne en Israël appelle à la démission de la Présidente Dilma Rousseff . On s’étonne de pouvoir encore s’étonner ! [ lien ] Les expatriés Brésiliens ont voté en majorité pour José Serra à Tel Aviv [ d’ou le jeu de mots sur la pancarte ]  et pour Dilma Rousseff à Ramallah .

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http://zebrastationpolaire.over-blog.com/article-bresil-subversion-quelques-elements-de-reflexion-et-d-analyse-pour-le-lectorat-fran-ais-118643255.html

Préparez vos mouchoirs…


Banques-PiègeL’oligarchie financière mondiale va bientôt vous rincer, et ce n’est pas un hasard, c’est un attentat financier longuement préparé. Quand les foules repues de tittytainment comprendront, il ne sera plus temps de faire le deuil de sa ruine, elle sera largement consommée et universelle !

La crise financière des subprimes n’était que le détonateur de la bombe financière qui arrive… les affaires de corruptions en cours, c’est la partie visible de l’iceberg, en fait la démocratie est un costume sur mesure que se sont offert les financiers rastaquouères, ou tous ceux qui sont élus sont a vendre… pour mémoire les récents scandales des députés européens prêts à se prostituer avec n’importe quels groupes financiers, sur un simple coup de fil !

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/03/des-d%C3%A9put%C3…

Tout ces « zélus » ont voté votre ruine:

Il n’est plus temps de parler de rendements, d’investissements……………………..ils ont déjà voté que vous devez tout perdre. Rassurez vous, quand vous serez en slip , il vous restera encore votre peau a sauver………………………..C’est là que vous comprendrez combien ils vous estiment, rendez vous en 2014, et dites vous que les vrais maitres du jeu pensent que vous êtes trop nombreux.

Denissto

Putes et soumises : elles rentrent du Djihad enceintes


Les Tunisiennes envoyées en Syrie assouvir les plaisirs sexuels des combattants rentrent au pays enceintes

tni

Les «bataillons» de femmes et de jeunes filles envoyées par des organisations islamistes radicales tunisiennes pour le «djihad» par le sexe en Syrie ont «enfanté» une situation inextricable en Tunisie.

Ces femmes qui se sont adonnées au «djihad a’nikâh» en assouvissant l’instinct bestial d’innombrables «rebelles» syriens sont rentrées en Tunisie enceintes. Certaines ont déjà donné naissance à des enfants dont le père est inconnu. Ces enfants illégitimes, puisque conçus dans une relation hors mariage, n’ont pas et n’auront pas de nom. Ils sont nés sous X et risquent de grandir avec ce lourd fardeau qu’ils traîneraient comme un boulet jusqu’à la fin de leurs jours. Pour les autorités tunisiennes, islamistes elles-mêmes, c’est un véritable casse-tête. La presse tunisienne ne parle que de ça.

Elle revient sur ces filles et femmes qui ont été recrutées par des pseudo-associations caritatives et qui ont été envoyées au «front» syrien pour une nouvelle forme de «djihad», la dernière trouvaille des salafistes qui infestent le monde musulman. Ce «djihad» n’est, en réalité, qu’une forme de prostitution «légitimée» par les extrémistes religieux au nom de la «guerre sainte». «Ces filles viennent pour la plupart des quartiers populaires de la périphérie des grandes villes où elles ont été recrutées par des associations pseudo-caritatives ou soi-disant religieuses de la mouvance islamiste pour aller satisfaire les pulsions sexuelles des djihadistes en Syrie», souligne le site tunisien Kapitalis qui s’interroge sur ce que vont faire les autorités tunisiennes de ces enfants nés sous X en Syrie. De son côté, Assabah News a rapporté le cri de colère et d’alarme de l’avocat Badis Koubakji, président de l’association de secours aux Tunisiens à l’étranger. «Le nombre des Tunisien(ne)s et Somalien(ne)s envoyé(e)s en Syrie est impressionnant.

La situation de ces djihadistes, filles ou garçons, est lamentable. Plusieurs combattant(e)s tunisien(ne)s en Syrie viennent de France, d’Allemagne et surtout de Belgique. Plusieurs ont été tué(e)s, d’autres sont encore dans les camps du mouvement terroriste Jabhat Ennosra (affilié à Al-Qaïda, ndlr). Ceux d’entre eux et d’entre elles qui demandent à rentrer au pays sont empêché(e)s et souvent même liquidé(e)s», précise-t-il. C’est un véritable drame pour les familles de ces filles. C’est pour cela qu’il appelle ces familles et leur demande «de ne plus confier leurs filles ou garçons à des gens qui risquent, au nom de la légitimité du djihad en Syrie, de les expédier sur les fronts du djihad en Syrie et ailleurs». Est-ce suffisant ? Assurément pas.

La guerre en Syrie s’accentue. Et les appels incessants de pseudo-chouyoukh comme Al-Qaradawi adressés aux musulmans pour le djihad contre l’Etat syrien risquent d’attirer de nouveaux contingents de filles naïves et crédules qui accepteraient d’aller en enfer.
S. Baker

http://algeriepatriotique.com/article/les-tunisiennes-envoyees-en-syrie-assouvir-les-plaisirs-sexuels-des-combattants-rentrent-au-

La Stasi à la Maison Blanche – Paul Craig Roberts


stasi_216Le 19 Juin 2013, le président américain Barack Obama, dans l’espoir de s’élever au-dessus des retombées  du scandale causé par l’espionnage de la National Security Agency (NSA , a cherché à s’associer à deux discours emblématiques réalisés à la Porte de Brandebourg à Berlin.

Il y a cinquante ans, le président John F. Kennedy s’était engagé : « Ich bin ein Berliner ». En 1987, le président Ronald Reagan avait défié: «M. Gorbatchev, abattez ce mur « .

Le discours d’Obama a été délivré à un public relativement restreint spécialement sélectionné. Malgré cela, Obama a parlé derrière une vitre pare-balles.

Le discours d’Obama restera dans l’histoire comme le plus hypocrite de tous les temps. Pas étonnant que le public n’ait été là que sur invitation. Un vrai public aurait viré Obama hors de Berlin sous les huées.

Peut-être la plus hypocrite de toutes les déclarations d’Obama a été quand il a proposé que les Etats-Unis et la Russie réduisent de 1/3 leurs armes nucléaires. Le monde entier, et certainement les Russes, voient ce qu’il y a derrière ce stratagème. Les États-Unis encerclent actuellement la Russie avec des missiles antibalistiques placés sur les frontières russes et espèrent exploiter cet avantage en discutant avec la Russie pour qu’elle réduise son armement, ce qui rend son ciblage par Washington plus aisé. La proposition d’Obama vise clairement à affaiblir la dissuasion nucléaire de la Russie et sa capacité à résister à l’hégémonie américaine.

Obama a prononcé des mots nobles de paix, tout en battant les tambours de guerre en Syrie et en Iran. En témoignent les politiques agressives d’Obama d’encerclement de la Russie par des bases de missiles et la mise en place de nouvelles bases militaires dans l’océan Pacifique avec lesquels il compte affronter la Chine.

C’est le même Obama qui a promis de fermer la prison de la torture de Guantanamo, mais ne l’a pas fait ; le même Obama qui a promis de nous dire la raison de la longue décennie de guerre de Washington en Afghanistan, mais ne l’a pas fait ; le même Obama qui a promis de mettre fin aux guerres , mais en a commencé de nouvelles; le même Obama qui a dit qu’il défendrait la Constitution américaine, mais qui l’a réduite en miettes ; le même Obama qui a refusé de tenir le régime de Bush pour responsable de ses crimes contre le droit et contre l’humanité ; le même Obama qui a déchainé des drones contre des populations civiles en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen ; le même Obama qui a réclamé et exercé le pouvoir d’assassiner des citoyens américains sans procès et qui continue la pratique inconstitutionnelle du régime de Bush de violation de l’habeas corpus et de détention indéfinie de citoyens américains ; le même Obama qui a promis la transparence, mais met en place le gouvernement le plus secret de l’histoire américaine.

Le discours d’une spectaculaire hypocrisie du tyran a suscité des applaudissements de l’auditoire invité à 36 reprises. Comme tant d’autres, les Allemands se sont montrés prêts à être utilisés à des fins de propagande de Washington.

Voilà Obama, toujours dans ses mensonges, parlant de «vérité éternelle».

Voilà Obama, qui a permis à Wall Street de voler les peuples américain et européen et qui a détruit les libertés civiles des Américains et la vie d’un grand nombre d’Irakiens, d’Afghans, de Yéménites, de Libyens, de Pakistanais, de Syriens, et d’autres encore, parlant « d’aspirations à la justice. « Obama assimile les exigences de justice au « terrorisme ».

Voilà Obama, qui a construit un réseau d’espionnage international et un état policier à l’intérieur, parlant « des aspirations à la liberté. »

Voilà Obama, président d’un pays qui a initié des guerres ou des actions militaires contre six pays depuis 2001 et a en ligne de mire trois autres pays musulmans : la Syrie, le Liban et l’Iran, et peut-être plusieurs autres en Afrique, parlant « des aspirations à la paix qui brûle dans le cœur des hommes », mais clairement pas dans le cœur de Obama.

Obama a transformé l’Amérique en un état de surveillance qui a beaucoup plus en commun avec la Stasi de l’Allemagne de l’Est qu’avec l’Amérique des époques de Kennedy et de Reagan. Étrange, n’est-ce pas, que la liberté ait été acquise en Allemagne de l’Est et perdue en Amérique.

A la Porte de Brandebourg, Obama a invoqué l’engagement des nations à « une Déclaration universelle des droits de l’homme», mais Obama continue de violer les droits de l’homme, tant dans son pays qu’à l’étranger.

Obama a poussé l’hypocrisie vers de nouveaux sommets. Il a détruit les libertés civiles américaines garanties par la Constitution. En lieu et place d’un gouvernement responsable devant la loi, il a transformé la loi en une arme entre les mains du gouvernement. Il a intimidé une presse libre et poursuit des dénonciateurs qui révèlent les crimes de son gouvernement. Il ne fait aucune objection lorsque la police américaine brutalise les citoyens qui manifestent pacifiquement. Son gouvernement intercepte et stocke dans les ordinateurs de la National Security Agency  chaque communication de chaque américain et également les communications privées des européens et des canadiens, y compris les communications des membres des gouvernements, pour mieux faire chanter ceux qui ont des secrets. Obama envoie des drones ou des assassins pour tuer des gens dans les pays avec lesquels les Etats-Unis ne sont pas en guerre et les victimes, dans la plupart des cas s’avèrent être des femmes, des enfants, des agriculteurs et des personnes âgées du village. Obama a gardé Bradley Manning à l’isolement pendant près d’un an, l’agressant dans sa dignité humaine dans le but de le briser et d’obtenir de faux aveux. Au mépris de la Constitution américaine, Obama a refusé à Manning un procès pendant trois ans. Sur les instructions de M. Obama, Londres refuse à Julian Assange le libre départ vers son asile politique en Équateur. Assange est devenu un cardinal Mindszenty moderne. [Jozsef Mindszenty était le chef de l’Eglise catholique hongroise qui avait cherché refuge contre l’oppression soviétique à l’ambassade américaine à Budapest. Avec le refus de libre passage par les Soviétiques, le cardinal a vécu dans l’ambassade américaine pendant 15 ans comme un symbole de l’oppression soviétique.]

C’est  ce Obama qui a demandé au cours de l’événement orchestré à la Porte de Brandebourg: « Allons-nous vivre libres ou sous les chaînes? Sous des gouvernements qui défendent nos droits universels, ou des régimes qui les répriment? Dans des sociétés ouvertes qui respectent le caractère sacré de l’individu et notre libre arbitre, ou dans des sociétés fermées qui étouffent l’âme?  »

Lorsque le mur de Berlin est tombé, l’État espion Stasi qui étouffe l’âme a déménagé à Washington. La Stasi est bel et bien vivante dans le régime Obama.

Le discours d’Obama au Brandebourg : http://www.whitehouse.gov/the-press-office/2013/06/19/remarks-president-obama-brandenburg-gate-berlin-germany

Traduction : Avic

Source :http://www.paulcraigroberts.org/

Craig Roberts withkitties_150_120Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/

URGENT – Edward Snowden arrive à Moscou


Edward Snowden MoscouEdward Snowden qui a dévoilé les activités des services spéciaux américains, a pris un avion Hong-Kong- Moscou, selon Ria Novosti.

On se croirait en pleine guerre froide avec ses transfuges, ses réfugiés dans les ambassades, et même ses goulags. Sauf que cette fois c’est l’inverse. Les persécuteurs et les goulags sont à l’Ouest.

Avic

 

Les troupes américaines regroupées en Jordanie après la fermeture par la Turquie des circuits de livraison d’armes US et OTAN aux rebelles syriens


Erdogan-Obama-SyrieLa décision américaine d’améliorer l’armement des rebelles syriens s’est heurtée à un revers majeur: DEBKAfile révèle que le Premier ministre turc Tayyip Erdogan a appelé le président Barack Obama à Berlin le Mercredi 19 Juin, pour lui faire part de sa soudaine décision de fermer le circuit turc du transfert des armes américaines et de l’OTAN aux rebelles syriens.

Dans ce contexte, le président américain a informé le Congrès Vendredi 21 Juin, que 700 soldats américains prêts au combat resteraient en Jordanie à la fin des exercices conjoints américano-jordaniens (NDT : Eager Lion). Parmi eux il y aurait des équipes pour deux batteries de missiles anti-aériens Patriot et pour la logistique, un personnel de commandement et de communication nécessaires pour appuyer ces unités. Les États-Unis laisseront également derrière eux, à la fin des manœuvres, un escadron de 12 à 24 avions de combat F-16 à la demande de la Jordanie. Quelque 300 soldats américains étaient déjà en Jordanie depuis l’année dernière.

La décision de M. Erdogan va laisser les rebelles syriens qui combattent dans Alep pratiquement abandonnés à leur sort. La chute de Qusayr a coupé leurs livraisons d’armes en provenance du Liban. Les livraisons à travers la Jordanie ne dépassent pas le sud de la Syrie et il leur est presque impossible de se déplacer vers le nord, où les rebelles et le Hezbollah soutenu par l’armée syrienne sont enfermés dans une bataille décisive pour Alep.

Le Premier ministre turc a dit à Obama qu’il craignait les représailles de la Russie, s’il continuait de laisser des armes américaines  et de l’OTAN parvenir aux rebelles syriens.

Depuis le Sommet du G8 en Irlande du Nord la semaine dernière, Moscou a émis des condamnations quasi quotidiennes de l’Occident pour l’armement des terroristes.

Le porte-parole rebelle à Alep a affirmé, vendredi, qu’ils avaient maintenant des armes qui, selon eux, « vont changer le cours de la bataille sur le terrain. »

Des sources militaires de DEBKAfile sont fortement sceptiques sur leur capacité – même après les nouvelles livraisons – à résister à l’assaut sur ​​leurs positions dans la ville assiégée par les forces combinées de l’armée syrienne, des troupes du Hezbollah et des chiites irakiens armés. L’évaluation des services secrets qui prévaut est qu’ils seront écrasés à Alep comme ils l’ont été à Al Qusayr.
La bataille d’Al Qusayr  a été perdue après 16 jours de combat féroce; Alep devrait tomber après 40-60 jours de carnage.

Les armes que les rebelles ont reçues des États-Unis, de l’OTAN et de sources européennes ont été achetées sur les marchés internationaux – non seulement parce qu’elles sont relativement peu chères, mais aussi parce qu’elles étaient pour la plupart de fabrication russe. Les rebelles sont ainsi équipés d’armes russes pour lutter contre les armes russes utilisées par l’armée syrienne. Cela a mis Moscou plus en colère que jamais.

Jusqu’à présent, le gouvernement Erdogan a appuyé sans réserve l’opposition syrienne, leur permettant de créer des centres de commandement vitaux et des bases arrière sur le sol turc et d’envoyer des fournitures à travers la frontière aux unités de combat. Il a tiré le tapis sous leur cause et donné à Assad un sacré coup de pouce

Cette volte-face est un tremblement de terre stratégique – et pas seulement pour ce qui concerne la guerre de Syrie, mais aussi pour les États-Unis et, avec le temps, pour Israël aussi.

Il y a dix ans, M. Erdogan a fait la même manœuvre quand il a refusé aux troupes américaines le passage par la Turquie pour l’ouverture d’un second front en Irak contre Saddam Hussein.

Le président Obama a réagi en amassant en Jordanie 700 à 1000 soldats américains équipés et prêts au combat. Les intercepteurs de missiles Patriot et les avions de chasse  F-16 resteront sur place après les manœuvres conjointes aussi longtemps que la situation sécuritaire l’exigera. Selon DEBKAfile : Les manœuvres conjointes américano-jordaniennes ont été en effet brutalement écourtées au bout de deux semaines, alors qu’elles étaient prévues pour durer deux mois jusqu’à la fin de Août.

L’élargissement des perturbations liées à la guerre en Syrie est sur le point de basculer sur la Jordanie et se rapproche plus que jamais d’Israël.

Traduction : Avic

http://www.debka.com/article/23066/US-troop-buildup-in-Jordan-after-Turkey-shuts-US-NATO-arms-corridor-to-Syrian-rebels

Syrie Guerre Du Gaz : Assad Obstacle Au Gazoduc Qatar Turquie


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Dans sa boulimie d’investissements/retours sur investissements et ses velléités dominatrices comme premier producteur exportateur mondial de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) le Qatar a déjà misé plus de 3 milliards de $ sur le djihad takfiriste pour renverser le président syrien Bashar al Assad seul obstacle à la mise en route du gazoduc Qatar Turquie dont la partie turque est déjà prête à recevoir le gaz qatari pour l’acheminer en Europe de l’Ouest connecté au Nabucco.

La dimension énergétique de la guerre contre le gouvernement syrien de Bahsar al Assad a été dés le début marginalisée dissimulée sous le qualificatif de « guerre civile » ou « guerre interreligieuse sunnite shi’ite ». Des millions de militants anti guerre étaient descendus dans la rue en 2003 pour tenter d’empêcher une guerre contre l’Irak de Saddam Husseim scandant partout : « pas de guerre pour le pétrole ».

La majeure partie des voix anti guerre se sont tues soutenant en Libye et maintenant en Syrie les « guerres humanitaires » (R2P) inclus les « anticapitalistes » – Français notamment- qui roulent désormais pour l’Axe Washington Tel Aviv Paris Londres Ankara Doha Ryadh.

La Syrie a des réserves pétrolières estimées en 2010 à 2 500 000 000 barils et des réserves gazières importantes. Mais surtout le territoire de la Syrie est le plus approprié pour exporter le pétrole et le gaz du Golfe Persique dont celui du Qatar mais aussi de l’Iran vers les pays d’Europe de l’Ouest gros consommateurs de ces ressources énergétiques via la Turquie.

En 2009 le Qatar et la Turquie avaient entamé des négociations avec l’Arabie Saoudite – concurrent direct du Qatar dans le financement et l’armement des takfiristes en Syrie – pour la construction d’un gazoduc Qatar Arabie Saoudite Syrie Turquie qui devait être rattaché au gazoduc Nabucco Azerbaïdjian Turquie.

Selon Oilprice.com l’Arabie Saoudite a refusé que ce gazoduc en provenance du Qatar traverse son territoire. Le tracé de ce dernier inclue donc désormais le Sud de l’Irak, la Jordanie, la Syrie, la Turquie. La partie turque du gazoduc est déjà construite prête à recevoir le gaz du Qatar.

Seule obstruction : Assad.

Le champ gazier du Qatar North Dome – 3ème plus grande réserve de gaz mondiale avec 900 mille milliards de M3 – au milieu du Golfe Persique adjacent à celui de l’Iran de South Pars constituent à eux deux la plus vaste réserve mondiale de gaz.

En 2011 le Qatar a lancé un ultimatum au président syrien Bashar al Assad pour faire passer le gazoduc Qatar Turquie sur le territoire syrien. Assad a refusé et défiant le Qatar a décidé de s’allier avec l’Iran et l’Irak pour construire un gazoduc amenant le gaz de South Pars jusqu’en Méditerranée direction les marchés européens. La déferlante takfiriste financée armée par le Qatar a submergé la Syrie.

Le Qatar veut doubler sa production et son exportation de Gaz Naturel Liquéfié. Le Qatar s’est positionné comme premier exportateur mondial de GNL et cherche donc à consolider sa domination dans ce domaine par un programme de construction visant à accroître sa production pour passer de 31 millions à 77 millions de tonnes

Le putschiste à la tête du Qatar Hamad bin Khalifa al Thani- plus pour longtemps Washington et Londres l’ont déposé et ont désigné son successeur qui doit prendre ses fonctions début Juillet – a déclaré à la suite d’entretiens avec le président turc Abdullah Gul et le premier ministre dictateur Tayyip Erdogan :

 » nous sommes pressés d’avoir ce gazoduc du Qatar à la Turquie. Nous en avons discuté dans le cadre de la coopération dans le domaine de l’énergie. Pour se faire un groupe de travail va être mis en place qui présentera rapidement des solutions concrètes. »

Erdogan à lui-même affirmé que la Turquie souhaitait établir avec le Qatar « une relation à long terme et stable » en matière énergétique. « Dans ce but je pense qu’un gazoduc Qatar Turquie résoudra la question une fois pour toute »

PipelineParmi ces solutions il y a celle de relier le gazoduc Qatar Turquie – via la Syrie – au projet de gazoduc Nabucco pour transporter le gaz provenant de l’Asie Centrale et du Moyen Orient en Europe concurrençant directement le gaz russe. Un accord de transit pour le Nabucco a déjà été signé par Erdogan et 4 premiers ministres de pays européens pour permettre une décision finale sur les investissements à faire pour réaliser ce projet soutenu par l’UE et qui vise à réduire la dépendance européenne au gaz russe. Autre gazoduc qui pourrait être relié au Nabucco celui transportant le gaz egyptien via la Jordanie et la Syrie.

On comprend dés lors l’intérêt qu’ont les dirigeants de ces deux pays -Egypte et Jordanie – à participer activement au renversement du gouvernement de Bashar al Assad. Cela vaut aussi pour la complicité de l’UE et les attitudes va-t-en guerre extrêmistes de la Grande Bretagne et de la France.

On ne le répètera jamais assez la guerre contre la Syrie du président Bahsar al Assad est une guerre pour la domination du marché des ressources énergétiques une guerre pour le gaz où chacun défend ses intérêts énergétiques soit en tant que producteur exportateur soit en tant que consommateur importateur.

Mais derrière les ambitions énergétiques du Qatar se cache aussi le maintien de l’hégémonie américaine des pétro dollars sur l’économie mondiale dont ont déjà été victimes Saddam Hussein et Muammar Khadafi.

Cette fois cependant la Russie mais aussi la Chine sont décidées à défendre leurs intérêts non seulement énergétiques mais aussi géostratégiques d’où les hésitations de Washington à lancer une guerre contre la Syrie à laquelle est hostile une grande partie de l’état major de l’armée américaine comme en témoigne la tentative récente avortée du secrétaire au département d’état John Kerry – alors même qu’il discutait hypocritement avec Moscou de la réunion d’une Conférence Genève II – de pousser Obama à prendre la décision de bombarder la Syrie. Le chef d’état major de toutes les armées américaines le Gl Martin E. Dempsey s’y est vivement opposé.

http://www.planetenonviolence.org/Syrie-Guerre-Du-Gaz-Assad-Obstacle-Au-Gazoduc-Qatar-Turquie_a3127.html

La Russie et l’Europe face au « printemps arabe »


syrian-supporters-of-president-bashar-assad-rally-in-damascus-dataDébut janvier 2011, alors que l’étincelle allumée par les événements de Tunisie commençait à provoquer les premiers incendies en Égypte, au Yémen et au Bahreïn, un ambassadeur d’un pays européen me prit à part lors d’une réception diplomatique et me demanda, en triturant un bouton de ma veste : « Pourquoi la Tunisie ? ».

Son visage exprimait une perplexité sincère face à la logique perfide d’une Histoire qui refusait de distinguer les « bons » dictateurs des « mauvais ». À vrai dire, j’ai moi-même du mal à comprendre, aujourd’hui encore, pour quelle raison le tsunami qui allait rapidement recouvrir une bonne moitié du monde arabe est né précisément en Tunisie, un pays tout à fait pro-occidental et relativement prospère à en juger par ses principaux indicateurs.

Ce qui nous conduit à une réflexion à première vue banale mais, en réalité, fondamentale. Le « printemps arabe », rapidement rebaptisé « automne » puis « hiver » arabe, est un phénomène imprévisible par nature. Il obéit à ses propres règles, qui échappent parfois à l’analyse. L’irruption de la démocratie au Proche-Orient a pris tout le monde par surprise, de la même façon que les fortes chutes de neige enregistrées à Jérusalem cette année-là. À priori, chacun savait que cela pouvait se produire ; mais les personnes et organisations compétentes, y compris les services météorologiques et diplomatiques, se sont montrées incapables de prédire que des congères allaient temporairement paralyser toute activité.

En Occident, le « printemps arabe » a été perçu comme une victoire de la démocratie ; en Russie, comme une victoire de l’Occident

En deux ans, le « printemps arabe » a apporté de nombreuses surprises. La plus importante d’entre elles, mais pas la seule, est l’arrivée en force des islamistes sur la scène politique. En Égypte, déjouant tous les pronostics, ils ont réussi avec une facilité déconcertante à écarter du pouvoir les militaires et à faire adopter par référendum une constitution fondée sur la charia. S’ils remportent les prochaines élections législatives – ce qui est très probable – , il faudra admettre que les islamistes se sont fermement installés au pouvoir au Caire, et donc dans le monde arabe dans son ensemble.

Tâchons d’y voir plus clair…

Le « printemps arabe » n’a pas suscité la même interprétation à Moscou et dans les chancelleries occidentales. En Occident, il a été perçu comme une victoire de la démocratie ; en Russie, comme une victoire de l’Occident. C’est compréhensible : depuis la fin de la Guerre froide, l’Occident et la Russie jouent des rôles distincts dans le processus de reformatage du monde : schématiquement, l’Occident « démocratise » et la Russie « se fait démocratiser ». D’où des réactions fort différentes aux événements complexes du « printemps arabe » par l’éclatement, dans les pays frontaliers, de « révolutions de couleur » soutenues plus ou moins ouvertement par des forces extérieures. C’est pourquoi dès mars 2011, après le début de l’intervention armée de l’OTAN en Libye, la Russie s’est fermement prononcée contre toute tentative d’imposer la démocratie par la force, y voyant non seulement la manifestation d’une concurrence déloyale sur les marchés du Proche-Orient mais aussi une nouvelle illustration des « doubles standards » qui compromettent le choix démocratique en tant que tel.

Le « printemps arabe »
Le « printemps arabe »

Dès les premiers frémissements du « printemps arabe », la Russie a affirmé que le dialogue était le seul moyen acceptable de régler les conflits. Plus que cela : avant les excès de la guerre civile en Libye, la direction (et à fortiori l’opinion publique) russe souhaitait éviter tout conflit avec l’Occident sur une question aussi délicate que la transformation démocratique du Proche-Orient. De même que la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Allemagne, la Russie s’est abstenue lors du vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’établissement d’une « zone d’exclusion aérienne » en Libye. Mais l’Amérique étant sur le point d’entrer en campagne électorale, Barack Obama avait besoin d’un succès rapide et indiscutable au Proche-Orient. Quant aux Européens, aspirés dans cette situation moralement contestable, ils ont vu resurgir leurs vieux réflexes colonialistes datant de la lutte pour le pétrole de la Cyrénaïque. Résultat : la Libye a eu droit à une guerre civile de grande ampleur doublée d’une intervention extérieure, et la Russie a dû fermement mettre les points sur les « i » et faire part de son refus catégorique de voir un changement de régime se produire suite à une ingérence étrangère.

Les Européens, comme le cas libyen l’a récemment illustré de manière éclatante, font souvent passer les considérations relatives à leur responsabilité internationale

Le fait qu’à l’automne 2011 la Russie soit à son tour entrée dans un cycle électoral a également influé son attitude. Les enjeux de sa polémique avec l’Occident et avec son opposition intérieure ont augmenté. Dans un article programmatique intitulé « La Russie est un monde qui change », Vladimir Poutine commença par rappeller que les sympathies des citoyens russes allaient à ceux qui luttaient pour des réformes démocratiques, avant de critiquer avec virulence le soutien offert par la coalition occidentale à l’une des parties au conflit libyen. Condamnant le meurtre « même pas moyenâgeux, quasiment préhistorique, de Kadhafi », il a durement mis en garde l’Occident contre une « continuation de la déstabilisation du système de sécurité internationale dans son ensemble » qui, selon lui, ne manquerait pas de se produire en cas d’ingérence militaire en Syrie sans mandat du Conseil de sécurité de l’ONU.

Comme on pouvait s’y attendre, cet exposé abrupt de la posture russe, tout à fait dans l’esprit du « discours de Munich » en 2007, a provoqué des réactions nerveuses à l’extérieur comme à l’intérieur du pays (de la part des membres d’obédience libérale de la « classe créative » russe). La Russie de Poutine, déplorait-on, refusait une fois de plus de prendre place aux côtés de la communauté démocratique. Il était pourtant évident que la « Russie de Poutine » n’allait pas se ranger à des décisions prises sans qu’elle ait eu son mot à dire. Bien sûr, il serait partiel, voire hypocrite, de présenter le rapport de Moscou au « printemps arabe » exclusivement comme une réaction aux « doubles standards » pratiqués par l’Occident. De même que l’Occident, la Russie s’est très pragmatiquement adaptée à l’évolution de la situation, cherchant surtout à ne pas perdre prise alors que les événements s’enchaînaient à grande vitesse. Mais il faut souligner que ce pragmatisme ne l’a pas empêchée de toujours respecter une hiérarchie relativement nette de ses objectifs.

En Libye
En Libye

Concernant le « printemps arabe », ces priorités se répartissent en trois niveaux distincts :

  • Le niveau global : la Russie détient une part de responsabilité pour la préservation de la sécurité globale et régionale du fait de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et de sa participation au « Quartet » pour le Proche-Orient et aux négociations « 5+1 » avec l’Iran ;
  • Le niveau régional : la Russie souhaite protéger ses intérêts historiques dans la région et conserver des relations développées avec les pays arabes et Israël dans les domaines politique, commercial et économique, militaro-technique, culturel et humanitaire ;
  • Le « troisième panier » : la Russie soutient les réformes démocratiques dans le monde arabe, vues comme un élément du processus global de la démocratisation des États souverains.

On peut facilement constater que les autres grands acteurs internationaux – États-Unis, Union européenne, Chine – élaborent eux aussi leur politique étrangère en fonction de ces mêmes groupes de priorités, même s’ils les interprètent et les hiérarchisent différemment. Par exemple, pour les Américains, la démocratie et les droits de l’homme (le « troisième panier ») sont généralement prioritaires non seulement par rapport à la souveraineté des États mais aussi, parfois, par rapport à la responsabilité globale de Washington. Les Européens, comme le cas libyen l’a récemment illustré de manière éclatante, font souvent passer les considérations relatives à leur responsabilité internationale. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cet impératif de la réflexion géopolitique datant de l’époque soviétique a poussé les pays occidentaux à considérer notre position comme relevant de l’obstructionnisme par rapport à leur politique. Sans doute estimaient-ils qu’eu égard à ses incontestables problèmes internes, à ses réformes inachevées et à la réduction drastique de sa présence militaro-stratégique dans le monde, la Russie allait se montrer plus coopérative. Mais nous avons suivi notre propre voie, refusant de nous impliquer dans ses actions susceptibles de provoquer des changements de régime. Moscou a appelé à un respect inconditionnel de la souveraineté des États, à la non-ingérence et au règlement des conflits par le dialogue. Cette attitude a été interprétée par les autres acteurs d’abord comme la résurgence d’une logique néo-impériale, puis – en Syrie – comme une tentative de conserver à tout prix la mainmise russe sur le marché de l’armement.

Lutte armée en Syrie
Lutte armée en Syrie

Cependant, c’est grâce à la détermination russe que la situation, spécialement en Syrie, a pu rester dans les limites de la rationalité. On peut même prendre le risque d’affirmer que l’ « opposition constructive » incarnée par la Russie et la Chine a apporté une qualité nouvelle aux interactions collectives dans les affaires de la région. Les débats du Conseil de sécurité et les polémiques avec les représentants de diverses fractions de l’opposition syrienne ont constitué autant de pas concrets faits dans la direction d’une démocratisation des relations internationales.

Viribus Unitis

Puisqu’ils font des interprétations différentes des problèmes qui surgissent au fur et à mesure du déroulement du « printemps arabe », les acteurs extérieurs agissent toujours séparément – et, le plus souvent, en se faisant concurrence. Non seulement ce manque de coordination complique et repousse le règlement des conflits mais, en plus, crée un contexte favorable à la montée en puissance des extrémistes de tout poil – des djihadistes rejetant les valeurs de la « civilisation occidentale corrompue » aux activistes d’Al-Qaïda, désireux d’instaurer un califat islamique mondial.

Prenons le cas de la Syrie. Dans ce pays, c’est la « classe créative » qui s’oppose politiquement au régime de Bachar el-Assad, mais les opérations militaires sont conduites par un conglomérat hétéroclite dominé par les islamistes. Dans le contexte extrêmement tendu de la guerre civile, Assad avait paru satisfaire les exigences de l’opposition concernant la démocratisation du pays, et avait clairement indiqué qu’il était prêt à entamer un dialogue de grande ampleur fondé sur la plate-forme définie dans le communiqué de Genève. Mais étant donné la force d’inertie de la lutte armée en Syrie et l’entrelacement des intérêts des islamistes des pays voisins, on ne voit guère poindre à l’horizon un règlement de crise centré sur la préservation de la sécurité régionale et mondiale.

Lutte armée en Syrie
Lutte armée en Syrie

Par quels facteurs l’expliquer ? Peut-être par le fait que ceux qui instrumentalisent la démocratie et les droits de l’homme à des fins politiques refusent d’attribuer le rôle du « pécheur repenti » à Assad, de même qu’à d’autres symboles du passé soviétique. Peut-être, plus simplement, par le fait que l’opposition syrienne – qui considère dans sa majorité les slogans démocratiques comme rien de plus qu’une obligation conjonctuelle – joue efficacement des divergences existant entre les acteurs extérieurs…

Si ces questions paraissent tout à fait rhétoriques, leurs enjeux sont cependant cruciaux. Après avoir patiné en Libye, le « printemps arabe » s’est retrouvé, en Syrie, à la croisée des chemins. Il est évident que la suite des événements dépend largement de la façon dont le conflit sera réglé dans ce pays clé. Se dirige-t-on vers un scénario
« yéménite », ouvrant la voie à un changement de régime dans la douceur, ou va-t-on assister à la répétition du modèle libyen, qui s’est accompagné, entre autres, de l’assassinat de l’ambassadeur américain à Tripoli et d’une « piste libyenne » dans la prise d’otages perpétrée par des islamistes maliens en Algérie ?

Une chose est sûre : le renversement d’Assad (avec la participation directe ou indirecte de forces étrangères) faciliterait sensiblement la tâche des extrémistes qui aspirent à une « talibanisation » du Proche-Orient. Inversement, l’absence d’ingérence étrangère dans les affaires syriennes contribuerait au maintien de la situation dans le champ du droit international et pourrait permettre de rationaliser la transition de la région de l’autoritarisme à la démocratie.

Mais pour faire la bon choix, les acteurs extérieurs doivent repenser fondamentalement leur approche des événements se produisant dans le cadre du « printemps arabe ». Il est impératif d’élaborer un programme collectif constructif visant à résoudre les problèmes stratégiques, au premier rang desquels les deux principales menaces susceptibles à court terme non seulement de déstabiliser la situation au Grand Moyen-Orient mais aussi d’en faire l’épicentre d’un conflit de civilisations.
Voici les buts qui doivent absolument être atteints.

Premièrement. Empêcher Israël de frapper l’Iran.

La probabilité de l’emploi de la force contre le « régime des ayatollahs » augmente chaque jour. À l’automne dernier, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, que le programme nucléaire iranien atteindrait le « point de non-retour » au printemps 2013, et prévenu que si les ambitions nucléaires de Téhéran n’étaient pas rapidement contenues, Israël se réservait le droit d’agir seul. Il ne s’agit pas d’une rodomontade rhétorique, mais d’un avertissement très clair, lancé au plus haut niveau possible.

L’affaiblissement de la droite israélienne à la suite des élections législatives de janvier a réduit le risque du recours à la force contre l’Iran, mais n’a pas suffi à le faire disparaître.

Une chose est sûre : le renversement d’Assad (avec la participation directe ou indirecte de forces étrangères) faciliterait sensiblement la tâche des extrémistes qui aspirent à une « talibanisation » du Proche-Orient

On peut s’étonner de voir un État nucléaire n’ayant pas signé le TNP menacer un État qui, lui, est partie au TNP et dont les sites se trouvent sous le contrôle de l’AIEA. Mais pour être irrationnelle, la situation n’en est pas moins dangereuse. Il apparaît clairement que les Iraniens ont l’intention de conduire leur programme nucléaire jusqu’à « minuit moins cinq ». À leurs yeux, c’est le seul moyen de garantir leur souveraineté. Or Israël n’est pas prêt à coexister avec un Iran nucléaire – un pays dont les dirigeants ont à de multiples reprises appelé à la destruction de l’État hébreu. Résultat : la confrontation israélo-iranienne constitue un sujet de préoccupation de premier ordre pour le monde entier. Une déflagration risquerait de provoquer une réaction en chaîne et une explosion majeure.

ONU-Reunion-CSLes États-Unis et l’Union européenne ont adopté contre l’Iran des sanctions sans précédent, qui ont déjà commencé à produire leur effet (à la fin de l’année 2012, les exportations de pétrole de Téhéran avaient chuté de 40%). Mais jusqu’à présent, cette ligne n’a apporté aucun résultat politique. La combinaison des sanctions et de la menace d’une frappe sur les sites nucléaires n’a fait que rassembler les Iraniens autour du régime. De plus, dans cette guerre des nerfs, il arrive que les Iraniens prennent le dessus sur leurs adversaires, grâce au large soutien dont leur droit à l’atome bénéficie au sein du monde musulman et du Mouvement des non-alignés (une instance dont l’Iran a pris la présidence en 2012).

La situation paraît bloquée. Trop d’ambiguïtés, certaines constructives, d’autres beaucoup moins, se sont accumulées dans le domaine de la dissuasion, si bien qu’il paraît impossible d’espérer résoudre dans ce cadre le probème posé par le programme nucléaire iranien.

Il faut également tenir compte des changements qui semblent s’annoncer dans l’équilibre des forces au Proche-Orient, liés, entre autres, à l’activisme régional de l’Arabie saoudite et des pays du Golfe persique, où les positions anti-iraniennes et anti-chiites sont traditionellement fortes. Ce facteur engendre des manœuvres dangereuses et à courte vue, reposant sur le calcul que les sunnites pourraient soutenir le recours à la force contre l’Iran. Il s’agit d’une illusion inquiétante mais tout à fait caractéristique d’une perception superficielle qui s’est formée autour de l’Iran.

Pour conserver la situation sous contrôle, une approche double s’impose : il convient, parallèlement aux négociations « 5 + 1 » (auxquelles on pourrait convier la Turquie ou un représentant de la Ligue arabe), d’élaborer une position commune résolument opposée à un règlement du problème par la force ; il faut aussi, dans le même temps, fournir à Israël comme à l’Iran des garanties internationales visant à apaiser leurs craintes. On pourrait, de cette façon, obtenir davantage de temps pour élaborer un règlement définitif des questions posées par la prolifération nucléaire au Proche-Orient, conformément aux exigences du TNP.

Deuxièmement. Aider les Palestiniens et Israël à relancer le processus de paix sur la base d’une solution à deux États.

C’est le deuxième problème le plus important de la région. Là aussi, des actions immédiates des pays de la zone et de la communauté internationale s’imposent. Les islamistes parvenus au pouvoir grâce au « printemps arabe » vont-ils respecter les accords de paix que leurs prédécesseurs ont passés avec Israël, y compris les arrangements informels ? C’est une question essentielle. Le problème palestinien se trouve au coeur de la conscience nationale des Arabes en général et spécialement des groupes et partis islamistes. Sa résolution est vue comme un objectif commun à toute la nation arabe, susceptible sous certaines conditions d’unir le monde arabe – sunnite et chiite – autour de l’hostilité envers Israël. Il y a là une menace réelle, même si elle n’est peut-être pas immédiate. Mais l’évolution du positionnement des Arabes vis-à-vis du dossier israélo-palestinien constituera également un révélateur de la capacité de la région à évoluer vers une communauté de nations démocratiques. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les processus enclenchés par le « printemps arabe » sont susceptibles d’aboutir à une résolution heureuse de ce conflit. Citons la fin relativement rapide, et obtenue sans qu’aucune partie ne perde face, de l’opération « Pilier de défense », grâce à une médiation efficace de l’Égypte islamiste ; la tendance à l’adoucissement du blocus de la bande de Gaza, où le leader du Hamas Khaled Mechaal a pu effectuer une visite pour la première fois ; ou encore la réaction plutôt pondérée d’Israël à l’attribution à la Palestine du statut d’État observateur auprès de l’ONU.

Le problème palestinien se trouve au cœur de la conscience nationale des Arabes en général et spécialement des groupes et partis islamistes

Globalement, il semble que des mécanismes jusqu’alors dissimulés aux regards indiscrets ont été actionnés. La nouvelle administration Obama envoie des signaux encourageants ; les Français s’apprêtent, à présent que les élections législatives israéliennes sont passées, à rendre publique leur propre initiative pour le Proche-Orient ; en Israël même, Ehoud Barak, Shaul Mofaz et, tout récemment, Tzipi Livni ont appelé à un déblocage rapide du processus de paix.

Bien entendu, cela ne signifie pas que le nouveau cabinet Nétanyahou infléchira l’approche radicale du précédent gouvernement de droite à l’égard de la question des constructions de logements dans les implantations – une question qui bloque toute relance des négociations israélo-palestiniennes. Mais, historiquement, les grandes percées du processus de paix au Proche-Orient (le voyage de Sadate à Jérusalem, les accords d’Oslo) ont toujours paru surgir de nulle part, de façon absolument inattendue – en tout cas, pour le grand public. En réalité, ces progrès sont, chaque fois, venus couronner un travail discret de longue haleine mené par des experts et des dirigeants politiques ayant bien saisi l’air du temps.

La situation actuelle est comparable. Le nouveau statut de la Palestine pose la question des frontières de l’État palestinien. D’un point de vue politique, continuer d’aller de l’avant est la seule option possible, car en l’absence de progrès dans le processus de discussion israélo-palestinien, la région risque fort de connaître une nouvelle phase de radicalisation. Certaines conditions subjectives sont également réunies : le match nul politique par lequel s’est achevée l’opération « Pilier de défense » rappelle fort la situation qui prévalait après la guerre de 1973, dont Kissinger a brillamment tiré profit pour lancer un processus qui finit par aboutir aux accords de Camp David et à un traité de paix entre Israël et l’Égypte.

Pour résumer, la diplomatie a une chance réelle de l’emporter au Proche-Orient, à condition que les puissances régionales se consacrent ensemble à la recherche d’une solution. L’objectif principal aujourd’hui consiste à mettre en évidence les paramètres d’une entente potentielle. La Ligue arabe s’est dite prête à passer un accord avec l’État hébreu sur la base de l’initiative saoudienne, dont il faut souligner qu’Israël ne l’a pas rejetée en bloc. Pour les Palestiniens (y compris le Hamas), il est fondamental de faire en sorte que leur État dispose de frontières légitimes. Dans ce contexte, on ne peut pas exclure que le nouveau cabinet israélien juge qu’il est dans son intérêt de chercher à élaborer un accord sur les frontières en échange de garanties de sécurité de la part des Palestiniens et du monde arabe dans son ensemble.

Le document de base pour des négociations selon la formule « la paix en échange des terroristes » existe déjà. Il s’agit de la « feuille de route » de 2003, amendée de façon à intégrer l’ « évolution de la situation sur le terrain » et, possiblement, l’initiative de paix saoudienne. Il existe également une instance de négociation créée suite à l’élaboration de la « feuille de route » : le Quartet international, auquel il serait logique d’intégrer plusieurs puissances régionales comme l’Égypte, l’Arabie saoudite et la Turquie. Ce Quartet élargi pourrait également fournir un cadre à la discussion sur le statut définitif de Jérusalem, le droit au retour ou les questions de sécurité.

Une seule réserve : pour qu’un scénario aussi optimiste voie le jour, il est nécessaire que les acteurs régionaux et internationaux procèdent à une transformation radicale de leur approche et se réorientent vers des objectifs généraux, au premier rang desquels l’incorporation harmonieuse et organique du Proche-Orient dans la communauté mondiale des nations démocratiques.

Car l’ère du bon sens doit bien finir par survenir un jour dans cette région. Quand allons-nous comprendre que cette contrée qui a tant souffert peut et doit passer d’une zone d’hostilité et de conflit à une plate-forme de construction d’un monde plus juste et plus sûr ? Car l’autre terme de l’alternative est connu : c’est le conflit des civilisations. Le virus du djihadisme a déjà sa tâche destructrice. Seuls les efforts communs permettront de l’arrêter. Viribus unitis.

Piotr Stegni, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, membre du Conseil russe pour les affaires internationales (RSMD)

http://www.lecourrierderussie.com/

Visite d’Obama à Berlin sur fond de tensions croissantes entre l’Allemagne et les Etats-Unis


Obama-and-MerkelConformément au protocole appliqué dans de telles circonstances, la première visite officielle en Allemagne du président américain Barack Obama est utilisée pour évoquer des souvenirs historiques et proclamer une amitié réciproque. Le fait qu’il y a 50 ans ce mois-ci, le président John F. Kennedy avait prononcé son célèbre discours « Ich bin ein Berliner » devant l’hôtel de ville de Schöneberg est exploité dans ce sens.

Cependant, derrière la façade soigneusement entretenue, les relations américano-allemandes sont loin d’être harmonieuses. Les tensions dans les sphères de l’économie et de la politique étrangère ont été aggravées par les récentes révélations de surveillance par l’Agence de renseignement américaine (National Security Agency, NSA).

Depuis sa dernière visite à Berlin à l’été 2008, l’image publique d’Obama a changé du tout au tout. A l’époque, 200.000 personnes s’étaient réunies au Tiergarten, le grand parc de Berlin, pour acclamer le candidat présidentiel démocrate dont ils espéraient qu’il mettrait un terme à la politique de guerre et de torture de son prédécesseur méprisé, George W. Bush.

Cette fois-ci, Obama devrait prendre la parole devant la porte de Brandebourg hermétiquement bouclée et devant un auditoire trié sur le volet d’à peine 4.000 personnes.

Après quatre ans et demi au pouvoir, de vastes couches de la population ne considèrent plus Obama comme porteur d’espoir mais plutôt comme un homme responsable d’un espionnage massif et illégal et de l’application de mesures violentes. Le fait que Guantanamo détient toujours 166 prisonniers sans inculpation ni procès tandis que des milliers de terroristes présumés et de civils innocents ont été tués par des drones américains en violation du droit international est gravé dans la conscience publique.

En conséquence, les organisateurs de la visite d’Obama traitent présentement les habitants de Berlin comme s’ils représentaient la population d’un pays hostile. La capitale allemande est en état de siège depuis que la famille du président y a débarqué mardi soir.

L’ensemble de l’espace aérien de Berlin et de l’aéroport de Tegel a été fermé durant l’approche d’Obama, au même titre que les rues empruntées par le convoi présidentiel durant sa traversée du centre-ville. Des voitures en stationnement et des bicyclettes attachées par une chaîne ont été enlevées par la police aux frais de leurs propriétaires. Vu que les heures de déplacement précises du président était gardées secrètes pour des raisons de sécurité, ces mesures ont duré des heures.

Certaines sections des médias et les milieux politiques officiels allemands traitent ouvertement la visite d’Obama avec méfiance et scepticisme bien que leurs réactions soient motivées par des considérations totalement différentes de celles motivant les gens ordinaires. Alors que la population s’indigne de l’attitude antidémocratique et illégale du gouvernement américain, l’élite dirigeante allemande considère de plus en plus fortement les Etats-Unis comme un rival économique et géopolitique.

C’est ce qui ressort très clairement de l’attitude du gouvernement allemand à l’égard du conflit en Syrie. Berlin et Washington collaborent étroitement pour le renversement du gouvernement de Bachar al-Assad et son remplacement par un régime fantoche. L’Allemagne joue un rôle clé dans l’organisation de l’opposition syrienne en exil en lui permettant de nouer des liens avec les milices armées à l’intérieur du pays.

Dans le même temps, la chancelière allemande Angela Merkel refuse d’armer l’opposition syrienne, comme le demande Obama. Elle craint que ceci ne mène à une détérioration des relations avec la Russie qui entretient d’étroites relations économiques avec l’Allemagne. Merkel craint aussi qu’un effondrement de l’Etat syrien et une intensification de la guerre civile sectaire n’aient d’importantes répercussions en Allemagne, en ne se traduise par une propagation du terrorisme et de la guerre civile à l’Europe.

Il convient de souligner que le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’un des principaux organes de la classe dirigeante allemande, a publié, à peine deux jours avant la visite d’Obama, une interview détaillée et exclusive avec Assad. Dans cet entretien, le dirigeant syrien apparaît non pas comme un tyran sanguinaire, mais plutôt comme un politicien bourgeois prudent. Il a dit clairement qu’il était disposé à coopérer avec les pouvoirs impérialistes et a fermement mis en garde contre les conséquences d’une politique qui mine les frontières existantes et arme les forces djihadistes.

« Le fait de redessiner les frontières dans cette région signifie retracer la carte, » a dit Assad. « Ceci produit un effet de domino que personne ne peut contrôler. Il est possible que l’une des grandes puissances entame ce processus, mais à un certain moment personne ne sera en mesure de l’arrêter. »

Il a aussi mis en garde contre le danger d’« exporter le terrorisme vers l’Europe » au cas où l’Europe armerait les forces terroristes en Syrie.

Le conflit concernant le système d’interception Prism de la NSA montre de façon évidente que l’Allemagne considère les Etats-Unis en premier lieu comme un adversaire économique. La chancelière Merkel a déclaré qu’elle soulèverait la question de la surveillance lors de ses discussions avec Obama mais son ministre de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich, a pris la défense du programme d’espionnage américain. Dans le journal Welt am Sonntag, Friedrich a confirmé que les services secrets allemands bénéficiaient de l’espionnage et recevaient régulièrement des informations des Etats-Unis. Selon le magazine Der Spiegel, le service de renseignement allemand envisage d’investir 100 millions d’euros et de recruter jusqu’à une centaine de nouveaux employés pour étendre sa propre surveillance d’internet.

Les réactions allemandes à la mise sur écoute par la NSA ont moins à voir avec les droits démocratiques et la défense du droit à la vie privée que la crainte d’un espionnage politique et économique. « Seuls les gens très naïfs croient que Prism concerne vraiment le terrorisme, » écrit le Frankfurter Allgemeine Zeitung, « compte tenu des milliards de données sélectionnées chaque mois. Le fait est qu’il n’y a pas un terroriste en puissance tapi derrière chaque arbre mais c’est une bonne excuse pour camoufler le bon vieil espionnage industriel. »

Jakob Augstein résume le sentiment anti-américain existant au sein des cercles dirigeants en écrivant dans sa chronique habituelle pour Spiegel Online : « Nous sommes contrôlés. A tout moment et partout. Et ce sont les Américains qui nous surveillent. Mardi, le dirigeant du plus grand et du plus complet système de surveillance jamais inventé par les hommes va arriver. Si Barack Obama est notre ami, alors nous n’avons vraiment rien à craindre de nos ennemis. »

Derrière les querelles concernant la Syrie et Prism, il y a des questions géostratégiques fondamentales. Depuis quelque temps, il existe entre les Etats-Unis et l’Allemagne de graves divergences au sujet de la politique financière. Washington et les banques américaines sont en train d’exercer des pressions massives sur Berlin pour que le gouvernement abandonne son engagement en faveur de l’austérité et injecte d’énormes quantités d’argent dans le système financier européen.

Simultanément, le tournant opéré par Obama vers l’Asie contrecarre directement les intérêts économiques de l’Allemagne qui est fortement tributaire du commerce avec la Chine.

Le 20ème siècle a fourni de multiples exemples sur la manière dont de telles tensions peuvent rapidement s’intensifier et mener à un conflit militaire.

Peter Schwarz

Article original, WSWS, paru le 19 juin 2013

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